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PROTECTION / MENACES / STATUTS :  
L’Alouette lulu a une présence clairsemée ou locale, mais elle est souvent assez commune à travers sa vaste distribution.
Elle est menacée par la perte de l’habitat, et quelques déclins sont dus à des changements et à la dégradation de cet habitat, avec la construction de routes et les développements humains. Cependant, des augmentations locales de la population et l’expansion de la distribution ont été observées dans l’ouest de l’Europe. Le nombre de reproducteurs augmente également après les hivers doux, en particulier dans le nord, l’ouest et le centre de l’Europe.

Une estimation très succincte de la population globale donne les chiffres suivants : 4 150 000/13 200 000 individus, mais cette estimation doit être affinée.
L’Alouette lulu est actuellement considérée comme non menacée.  

Fr: Alouette lulu
Ang: Woodlark
All: Heidelerche
Esp: Alondra Totovía
Ita: Tottavilla
Nd: Boomleeuwerik
Sd: Trädlärka

Photographes:

Jean Michel Fenerole
Photos d’Oiseaux du monde

William Price
PBase-tereksandpiper & Flickr William Price

Jean Marc Rabby
Des Ailes et des Plumes

Ingo Waschkies
My bird pictures on Pbase

Texte de Nicole Bouglouan

Sources:

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 9 - by Josep del Hoyo - Andrew Elliot - David Christie - Lynx Edicions - ISBN: 8487334695

THE COMPLETE BOOK OF BRITISH BIRDS – Written by “Royal Society for the Protection of Birds” experts - Préface de Magnus Magnusson - Michael Cady- Rob Hume Editors - ISBN: 0749509112  

THE HANDBOOK OF BIRD IDENTIFICATION FOR EUROPE AND THE WESTERN PALEARCTIC by Mark Beaman, Steve Madge - C. Helm - ISBN: 0713639601

ENCYCLOPEDIE DES OISEAUX DE FRANCE ET D’EUROPE – de Peter Hayman et Rob Hume - Flammarion – ISBN : 2082009920

BIRDS OF THE MIDDLE EAST by R.F. Porter, S. Christensen, P Schiermacker-Ansen C.Helm - ISBN: 0713670169

Avibase (Denis Lepage)

BirdLife International

HBW Alive

ARKive (Christopher Parsons)

British Garden Birds

NatureGate

Wikipedia, the free encyclopaedia

AVIBIRDS.COM

 

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Sommaire fiches

 

Alouette lulu
Lullula arborea

Ordre des Passériformes – Famille des Alaudidés

INTRODUCTION :
L’Alouette lulu est connue pour son vol nuptial et son chant mélodieux. Elle est bien particulière avec sa queue courte et ses ailes larges et arrondies, tandis qu’elle effectue son vol très ondulant.
Elle fréquente généralement les espaces ouverts avec des arbres clairsemés, les clairières des forêts et les plantations de jeunes arbres, les landes de bruyères et les versants des montagnes jusqu’à la limite des derniers arbres. Elle se nourrit principalement de matières végétales, mais consomme aussi beaucoup d’insectes pendant l’été.
L’Alouette lulu a une distribution clairsemée mais elle est commune, avec une population actuellement stable.

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :
Longueur : 15 cm
Poids : 25-35 gr

L’Alouette lulu adulte de la race nominale a la calotte et les parties supérieures brun-roux strié de noir. Le croupion est plus brun et uni. Sur le dessus des ailes, les couvertures secondaires et les tertiaires sont plus brunes avec des liserés et des extrémités claires. Les rémiges sont brun foncé. Les couvertures primaires sont noires avec de larges extrémités blanches, tandis que l’alule est blanchâtre. La queue a les rectrices centrales brunes, tandis que les rectrices externes ont des vexilles externes plus pâles. Les autres rectrices sont plutôt noirâtres avec de larges extrémités blanches.
Les parties inférieures sont blanchâtres avec une teinte chamoisée sur la poitrine et les flancs. La poitrine est striée de noir, et les flancs présentent quelques stries grisâtres indistinctes.

Sur la tête, la calotte brun-roux est striée de noir. Les sourcils blancs très nets se rejoignent en formant un V sur la nuque. Les couvertures auriculaires sont rousses et bordées de blancs en dessous. On note la présence d’une moustache et d’une rayure malaire noirâtres.
Le bec est brun avec la base de la mandibule inférieure rosâtre. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts sont rosâtres ou couleur chair. La griffe du doigt postérieur est nettement plus longue que les autres.

Mâle et femelle ont le même plumage, mais la femelle est plus petite.
Le juvénile présente des dessins écaillés sur le dessus, tandis que la poitrine est plus tachetée que striée.   

SOUS-ESPECES ET DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :  
L’Alouette lulu a deux sous-espèces reconnues.
L.a. arborea se reproduit depuis le sud de la Fennoscandie, le sud de la Grande Bretagne, la France et le nord de la Péninsule Ibérique, vers l’est jusqu’à l’ouest de la Russie, en Ukraine, dans le nord de l’Italie et le nord des Balkans.  

L.a. pallida se trouve dans le sud de l’Europe et le nord-ouest de l’Afrique, vers l’est jusqu’en Turquie, dans le Caucase, vers le sud jusqu’au nord d’Israël, en Iran et dans le sud-ouest du Turkménistan. 
Cette race est plus pâle et plus grise que la race nominale, avec les parties inférieures moins chamoisées.

HABITAT :  
L’Alouette lulu fréquente habituellement les landes de bruyères à basse altitude, et surtout les zones avec de la végétation courte et de grands arbres clairsemés. Elle est également présente dans les plantations forestières, les plantations de jeunes arbres et les clairières des forêts. Elle peut aussi être vue sur les versants des montagnes jusqu’aux derniers arbres.
Ces types d’habitats lui procurent des ressources alimentaires abondantes, des perchoirs pour chanter et de la végétation pour protéger le site du nid.
L’Alouette lulu évite les campagnes arides et les zones de culture intensive. Cependant, en hiver, elle peut fréquenter des champs cultivés plus ouverts comme les chaumes.

CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
L’Alouette lulu a pour cri habituel un « titloo-eet » clair et fluide, émis depuis un perchoir ou pendant le vol ascendant.
Le chant est une série mélodieuse et douce composée de trilles clairs, ascendants et descendants alternant avec des répétitions de phrases descendantes « tliu tliu tliu liuii liuii liuii tiu tiu tiu ».
Ce chant fluté est l’un des plus beaux parmi ceux des oiseaux sauvages. Il est émis de jour comme de nuit.

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :  
L’Alouette lulu se nourrit principalement de matières végétales en été et en dehors de la saison de reproduction. Ce régime comprend des feuilles et des graines d’herbes et d’autres plantes à feuilles.
Pendant la reproduction, elle consomme plutôt des invertébrés comme les chenilles de Lépidoptères, des Coléoptères, des Diptères et des araignées.
Elle cherche sa nourriture sur le sol, dans les parties les plus basses de la végétation, et sur le sol lui-même.

Pendant la saison de reproduction, le mâle effectue un « vol de papillon » en chantant. Il grimpe en spirale jusqu’à des hauteurs de 100-150 mètres avec un vol très ondulant, puis descend lentement, parfois avec une dégringolade finale jusqu’au sol ou un perchoir.  
Les deux partenaires sont monogames pour une saison et deviennent territoriaux au moment de la reproduction. Ils nidifient sur le sol en couples isolés.

L’Alouette lulu est plutôt résidente, mais quelques courtes dispersions dans l’ouest et le sud de la distribution ont été observées. Elle est partiellement migratrice dans le centre de l’Europe, et migratrice dans le nord et le sud de l’Europe.
La majeure partie des populations nordiques hiverne dans le sud-ouest de la France. Les oiseaux retournent aux Pays Bas fin février, et plutôt en avril en Allemagne.

L’Alouette lulu a un vol plutôt lent avec des ondulations profondes. Elle effectue des séries de battements rapides en alternance avec des glissés ailes fermées.
En vol, la queue courte et les ailes larges et arrondies la différencient de l’Alouette des champs.  

REPRODUCTION DE L’ESPECE :   
La saison de reproduction a lieu entre mars et juillet/août.
L’Alouette lulu nidifie sur le sol, dans une dépression profonde cachée dans la végétation, dans une touffe de hautes herbes ou de bruyère. La femelle ajoute un tapis de feuilles, aiguilles de pins et mousse, ainsi qu’une couche d’herbes plus douces au-dessus de ces fondations.
Plusieurs dépressions peuvent être commencées par les deux partenaires, mais celle qui sera finalement choisie sera construite par la femelle.

Elle dépose 3-5 œufs blanc-crème mouchetés de brun foncé. Cette couleur cryptique les rend presqu’invisibles sur le sol. La femelle incube seule pendant 13-15 jours. Les poussins sont nourris par les deux parents au nid. Ils quittent le nid au bout de 11-13 jours, et s’envolent 2-3 jours plus tard.
Cette espèce produit généralement deux couvées par saison. Les jeunes de la première couvée restent aux alentours pendant l’élevage de la seconde, et ils forment tous ensemble un groupe familial à l’automne.  

Juvénile
Cri - Xeno Canto
Chant - Xeno Canto
Chant - Xeno Canto