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Fr: Buse blanche
Ang: White Hawk
All: Schneebussard
Esp: Busardo Blanco
Ita: Poiana bianca
Nd: Grote Bonte Buizerd
Sd: vitvråk

Photographes:

Roger Ahlman
Pbase Galleries Peru and Ecuador

Marc Chrétien
MURINUS
 
Maxime Dechelle
LEPAPARRAZO

Steve Garvie
RAINBIRDER Photo galleries & Flickr Rainbirder

Ken Havard
My Bird Gallery & Flickr gallery 1 & Flickr gallery 2

Texte de Nicole Bouglouan

Sources:

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 2 by Josep del Hoyo-Andrew Elliot-Jordi Sargatal - Lynx Edicions - ISBN: 8487334156

A GUIDE TO THE BIRDS OF COLOMBIA by Steven L. Hilty and William L. Brown - Princeton University Press – ISBN 069108372X

PORTRAITS D’OISEAUX GUYANAIS - Groupe d'étude et de protection des oiseaux en Guyane (GEPOG) - Ibis rouge éditions - ISBN: 2844501842

A GUIDE TO THE BIRDS OF MEXICO AND NORTHERN CENTRAL AMERICA by  Steve N. G. Howell, Sophie Webb - Oxford University Press - ISBN: 0198540124

BIRDS OF VENEZUELA by Steven L. Hilty – Ed. Christopher Helm – ISBN: 0713664185  

RAPTORS OS THE WORLD by James Ferguson-Lee – Helm Field Guides – ISBN: 0713669578

Avibase (Denis Lepage)

Birdlife International

HBW Alive

The Cornell Lab of Ornithology - Birds of the World

The Online Guide to the Animals of Trinidad and Tobago

Global Raptor Information Network - Working to Conserve Birds of Prey in nature

Animals Network

The Canopy Family

Wikipedia, the free encyclopaedia

 

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Buse blanche
Pseudastur albicollis

Ordre des Accipitriformes – Famille des Accipitridés

INTRODUCTION :
La Buse blanche se trouve depuis le sud du Mexique et en Amérique Centrale jusqu’au nord-ouest de l’Amérique du Sud, depuis l’ouest de la Colombie, Trinidad, Venezuela et la Guyane jusqu’à l’est de la Colombie, l’est du Pérou, l’est de l’Equateur, la Bolivie et le Brésil. Quatre races partagent cette vaste distribution.
L’espèce fréquente les plaines et les contreforts des montagnes dans les zones où poussent des forêts humides. Elle est alors observée pendant de longs moments, posée à la lisière des forêts ou dans les clairières dans l’attente d’une proie. Elle est présente entre 1400 et 1800 mètres d’altitude.
Elle se nourrit d’une variété de vertébrés et d’invertébrés, surtout des reptiles comme les lézards et les serpents. Mais de jeunes oiseaux, des amphibiens, de grands insectes et quelques poissons font aussi partie de son régime.
Elle nidifie dans une structure en forme de coupe faite avec des branchages, placée assez haut dans un arbre. La femelle ne dépose qu’un seul œuf et les deux adultes nourrissent le juvénile.
La Buse blanche a une vaste distribution dans laquelle elle est commune, mais elle pourrait être affectée par la déforestation et la fragmentation de son habitat forestier. Mais l’espèce n’est pas globalement menacée pour le moment.

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :   
Longueur : 46-56 cm
Poids : M : 600-670 gr – F : 695-855 gr

La Buse blanche a des ailes très larges et une queue assez courte.
L’adulte de la race nominale a le plumage blanc sur la majeure partie du corps, sauf sur le dessus des ailes qui est noir, et le haut du dos tacheté noir et blanc. La queue est blanche avec une large bande subterminale noire.
Les parties inférieures sont blanches, mais les rémiges ont des extrémités noires et sont finement barrées de noir.    
Le bec est noir avec la cire gris foncé. Les yeux sont bruns, entourés d’une petite zone noire. Les pattes et les doigts sont jaunes avec les serres noires.
Mâle et femelle ont le même plumage, mais la femelle est plus grande que le mâle.
L’immature peut présenter une quantité variable de stries sombres, principalement sur la tête.

SOUS-ESPECES ET DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :         
La Buse blanche a quatre sous-espèces.
P.a. ghiesbreghti se trouve depuis le sud du Mexique jusqu’au Guatemala, à Belize, dans le nord-ouest du Honduras et l’ouest de El Salvador.
Cette race est presque entièrement blanche. Ses yeux sont jaune-brunâtre.

P.a. costaricensis est présente depuis le nord du Honduras jusqu’au Panama et l’ouest de la Colombie.
Elle a une étroite bande subterminale noire sur la queue. Sur le dessus des ailes, les rémiges, le haut des premières couvertures et des secondaires sont noirs avec des extrémités blanches. Les petites couvertures externes et les couvertures moyennes présentent quelques taches noires.

P.a. costaricensis

P.a. williaminae se trouve dans le nord de la Colombie et l’extrême nord-ouest du Venezuela (Perijá).
Cette race a les ailes et le haut du dos écaillés de blanc. La calotte, la nuque et l’arrière du cou sont blancs et parsemés de stries noires. La queue porte toujours une large bande subterminale noire.

P.a. albicollis (décrite plus haut) se trouve dans le nord du Venezuela (surtout les zones côtières), à Trinidad, dans le sud et l’est du Venezuela et en Guyane, et aussi en Amazonie jusqu’à l’est de la Colombie, l’est du Pérou, l’est de l’Equateur, le nord et l’est de la Bolivie et au Brésil.
Cette race a les parties supérieures plus foncées que les trois autres sous-espèces.

HABITAT :        
La Buse blanche se trouve généralement dans les plaines et les contreforts des montagnes dans les forêts néotropicales toujours vertes mais aussi dans les zones très humides des zones subtropicales. Elle fréquente les lisières des forêts et les pâturages avec des arbres isolés utilisés pour la chasse.
L’espèce est visible entre 1400 et 1800 mètres d’altitude à travers sa distribution.   

CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
La Buse blanche émet un sifflement rauque et prolongé lorsqu’elle plane dans les airs « whii-ii-eeihhr » ou encore « hweeiiihrr… »

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
La Buse blanche se nourrit de vertébrés et d’invertébrés, mais son régime comprend principalement des reptiles comme les lézards et les serpents jusqu’à 38 centimètres de long, en particulier le serpent corail (Micrurus fulvius) qu’elle avale généralement entier. Les autres proies comprennent des jeunes oiseaux, des amphibiens, quelques poissons et des gros insectes.

Elle chasse depuis un perchoir à l’intérieur de la forêt. Elle est également connue pour sa façon de chasser avec des groupes de petits mammifères tels que les singes capucins et les coatis (Nasua nasua). La Buse blanche plane tandis que les singes et les coatis se déplacent en groupes dans la forêt en dérangeant d’autres animaux au passage. La buse se laisse alors tomber vers le sol pour capturer une proie effrayée qui s’enfuit.

Les parades nuptiales commencent en février, mais ces comportements ne sont pas bien connus. Nous pouvons supposer que des parades aériennes font partie de ces comportements.
Le nid fait de branchages est construit dans un arbre, jusqu’à 22-23 mètres au-dessus du sol.

La Buse blanche est sédentaire dans sa vaste distribution.
Ce rapace plane souvent à des hauteurs variables au-dessus de la forêt, seul ou en couple. Il vole avec des battements profonds et souples, et plane avec les larges ailes aplaties qui débordent légèrement vers l’avant. La queue est déployée.

REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La Buse blanche parade et construit le nid en février, tandis que la ponte a lieu en mars.
Le nid en forme de coupe est fait avec des rameaux de bois et des branchages, ainsi que des feuilles vertes et d’autres sèches. Il est situé assez haut dans un arbre (22-23 mètres), souvent sur une masse d’épiphytes.

La femelle dépose un seul œuf blanc bleuâtre avec des marques brun clair sur toute la surface. L’incubation dure 34-36 jours assurée par la femelle. Le poussin est nourri par les deux adultes. Il quitte le nid au bout de 85-90 jours après l’éclosion. Il va encore dépendre des parents pour la nourriture pendant une longue période pouvant aller jusqu’à 75-80 jours après l’envol.

PROTECTION / MENACES / STATUTS :          
La Buse blanche a une vaste distribution dans laquelle elle est commune.
Mais cette espèce est affectée par la perte de l’habitat causée par la déforestation pour l’expansion de l’agriculture et des pâturages, ainsi que par l’exploitation des forêts matures.
La population est grossièrement estimée à moins de 50 000 individus et placée dans l’intervalle 20 000/49 999 individus. Elle semble décliner. 
Cependant, la Buse blanche n’est pas considérée comme étant globalement menacée pour le moment.