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PROTECTION / MENACES / STATUTS :
Le Calliste étincelant a une distribution restreinte dans laquelle il est peu commun. L’espèce se trouve dans une bande étroite de forêt humide sur le versant ouest des Andes en Colombie et en Equateur. Cette zone est largement menacée par la déforestation, l’exploitation minière, l’agriculture et l’augmentation de la population humaine.
La population est supposée décliner à cause de la destruction de l’habitat. Mais actuellement, le Calliste étincelant n’est pas encore considéré comme étant globalement menacé.   

Fr: Calliste étincelant
Ang: Glistening-green Tanager
All: Rotohr-Bunttangare
Esp: Tangara Verde
Ita: Tanagra verdebrillante
Nd: Zilver-groene Tangare
Sd: grönskimmertangara

Photographe:

Roger Ahlman
Pbase Galleries Peru and Ecuador & My bird pictures on IBC

Texte de Nicole Bouglouan

Sources:

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 16 by Josep del Hoyo- Andrew Elliot-David Christie – Lynx Edicions – ISBN: 9788496553781

A GUIDE TO THE BIRDS OF COLOMBIA by Steven L. Hilty and William L. Brown - Princeton University Press – ISBN 069108372X

BIRDS OF SOUTH AMERICA – Passerines - by Robert S. Ridgely and Guy Tudor – HELM Field Guides – ISBN: 9781408113424

Birds of Western Ecuador: A Photographic Guide Par Nick Athanas, Paul J. Greenfield – Editeur: Princeton University Press, 2016 – ISBN: 140088070X, 9781400880706

Avibase (Denis Lepage)

Birdlife International

HBW Alive

Neotropical Birds – Cornell Lab of Ornithology

CREAGUS@Monterey Bay (Don Roberson)

CREAGUS - TANAGERS Thraupidae

Fatbirder - Thraupidae - Tanagers & Allies

 

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Sommaire fiches

 

Calliste étincelant
Chlorochrysa phoenicotis

Ordre des Passériformes – Famille des Thraupidés

INTRODUCTION :
Le Calliste étincelant est un magnifique tangara au plumage vert vif. Il est peu commun dans son habitat composé de forêt humide couverte de mousse et de pousses secondaires déjà hautes en Colombie et en Equateur. Il se nourrit de petits arthropodes et de leurs larves, et consomme également quelques fruits, mais il est moins frugivore que la majorité des espèces du gente Tangara.
Le Calliste étincelant a une distribution restreinte dans laquelle il est affecté par la déforestation et l’augmentation de la population humaine. Mais l’espèce n’est pas globalement menacée pour le moment.    

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :
Longueur : 13 cm
Poids : 20-24 gr

Le Calliste étincelant adulte est presque entièrement vert émeraude. Sur les parties supérieures, le dos est légèrement plus foncé, tandis que le croupion est plus pâle. Sur le dessus des ailes, les petites et moyennes couvertures sont olive grisâtre mais souvent cachées. Les grandes couvertures noires ont de larges liserés et extrémités vert vif sur les vexilles externes. Les rémiges sont noirâtres avec des liserés vert vif. La queue est noirâtre avec les rectrices centrales verdâtres, mais toutes les rectrices ont des liserés vert vif.

Sur la tête verte, on peut voir une petite touffe de plumes olive grisâtre en arrière de l’œil, suivie d’une seconde touffe plus nette composée de plumes orange vif.  
Le bec est noir. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts robustes sont gris noirâtre et bien adaptés à la façon dont l’oiseau se nourrit dans la végétation.
La femelle ressemble au mâle mais son plumage est généralement plus terne.
Le juvénile est d’un vert plus terne et n’a pas les marques faciales de l’adulte. Les pattes et les doigts sont orangés, tout comme les commissures.

Juvénile

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE : 
Le Calliste étincelant se trouve en Colombie sur le versant ouest des Andes (Antioquia) et sur le versant Pacifique de l’ouest des Andes, vers le sud jusqu’en Equateur (Pichincha et El Oro).

HABITAT :  
Le Calliste étincelant fréquente la partie haute des sous-bois jusqu’à la canopée de la forêt humide couverte de mousse, les lisières et les pousses secondaires déjà hautes. L’espèce est présente entre 700 et 2200 mètres d’altitude en Colombie, mais plutôt au-dessus de 1000 mètres. En Equateur, elle est présente entre 600 et 1700 mètres, parfois jusqu’à 2000 mètres d’altitude.

CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
Le Calliste étincelant a pour cri le plus commun un zézaiement haut-perché composé de trois ou quatre notes « czee, czee, czee » ou « ee-see-seez-seez » généralement faible mais particulier. Il émet aussi une série de sifflements haut-perchés, bourdonnants et mélodieux « tsit-seeseeseesee ».
En Equateur, le chant est plus long avec les dernières notes plus lentes. Une série de notes très rapides peut quelquefois suivre ce chant.  

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
Le Calliste étincelant ressemble aux espèces du genre Tangara au niveau des comportements, bien qu’il se nourrisse davantage d’insectes que de fruits.
Il se nourrit en glanant de façon active sur le feuillage extérieur, se déplaçant rapidement tout en courant le long des branches ou en se suspendant la tête en bas pour atteindre les feuilles les plus extérieures. Il lui arrive aussi de bondir pour capturer une proie sur l’envers du feuillage. Il se nourrit depuis la partie supérieures des sous-bois jusqu’à la canopée des petits arbres. Il visite les arbres fruitiers moins souvent que les autres Thraupidés. 

Le Calliste étincelant est habituellement vu seul ou en couple, et à l’occasion en groupe familial. Ils se joignent souvent à des troupes d’espèces mélangées.

Les comportements nuptiaux sont peu connus. Le plumage vivement coloré joue certainement un rôle dans les parades nuptiales qui sont souvent composées de courbettes avec la queue relevée.

Le Calliste étincelant semble être résident dans sa distribution.
Il vole bien et effectue des vols courts lorsqu’il se nourrit d’un arbre à l’autre.

REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La saison de reproduction a lieu entre mai et septembre en Colombie. Dans les montagnes de Colombie et d’Equateur, le pic de reproduction se trouve en mars-avril et octobre-novembre, lorsque les ressources de nourriture sont abondantes.
Le système de reproduction est presque toujours monogame, car plusieurs observations suggèrent que la monogamie est la norme dans la famille des Thraupidés.
D’après une observation réalisée en Colombie, le nid est une petite coupe creusée dans la mousse sur le côté d’une branche. Le nid observé était à mi-hauteur de l’arbre.
Les jeunes sont nourris par les parents.
Il n’y a pas d’autres informations pour le moment.