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Fr: Mouette scopuline
Ang: Red-billed Gull
Maori: Tarapunga – Akiaki
All: Rotschnabelmöwe
Esp: Gaviota Plateada Neozelandesa - Gaviota de Pico Rojo
Ita: Gabbiano beccorosso
Nd: Roodsnavelmeeuw

Photographes:

Patrick Ingremeau
TAMANDUA

Ian McHenry
My New Zealand Birds

Otto Plantema
Trips around the world

Simon Tan
PBase Bird galleries

Texte de Nicole Bouglouan

Sources:

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 3 by Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal - Lynx Edicions - ISBN : 8487334202

KNOW YOUR NEW ZEALAND BIRDS by Lynnette Moon - New Holland Publishers – ISBN: 1869660897

Avibase (Lepage Denis)

BirdLife International (BirdLife International)

New Zealand Birds Online

New Zealand bird status between 2008 and 2012

Department of Conservation

Te Ara – The Encyclopedia of New Zealand

Tiritiri Matangi Open Sanctuary

Welcome to Birding West Coast

HBW Alive 

 

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Sommaire fiches

 

Mouette scopuline
Chroicocephalus scopulinus

Ordre des Charadriiformes – Famille des Laridés

INTRODUCTION :
La Mouette scopuline est commune le long des côtes de Nouvelle Zélande et sur quelques iles subantarctiques. C’est un oiseau opportuniste qui profite de toutes les sources de nourriture en fréquentant les aires de pique-nique, les parcs urbains et les décharges.
Ces mouettes vivent en grandes bandes. Elles se nourrissent, dorment et nidifient ensemble, souvent par milliers. Ce sont des oiseaux bruyants. Lorsqu’ils se battent pour la nourriture, leurs cris aigus et répétés sont caractéristiques.
En Maori, on les nomme « Tarapunga » ou « Akiaki ».

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :  
Longueur : 37 cm
Poids : M : 300-320 gr – F : 240-260 gr

L’adulte a le plumage blanc, excepté le manteau, le dos et les couvertures alaires qui sont gris pâle. Les primaires externes sont noires avec les extrémités blanches et présentent de grands miroirs blancs. Les primaires internes sont blanches avec des extrémités noires étroites. En vol, ces dessins forment une tache alaire blanche très nette. La queue est blanche.
Le bec, le cercle oculaire, les pattes et les doigts palmés sont rouge écarlate. Les yeux sont blancs ou blanc jaunâtre pâle.

Les deux sexes sont semblables au niveau du plumage, mais la femelle est plus petite et le mâle a un bec plus fort.
Le juvénile ressemble à l’adulte mais il a des taches brunes sur le manteau, et les primaires sont plus brunes que noires.          
Juvénile et immature ont le bec, les yeux, les pattes et les doigts palmés brun foncé. Ils obtiennent le plumage adulte au cours de la seconde année, mais leur bec a encore l’extrémité sombre.  

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
La Mouette scopuline se trouve en Nouvelle Zélande, sur les côtes Est de l’Ile du Nord et de l’Ile du Sud. A l’intérieur des terres, elle est présente au bord du Lac Rotorua sur l’Ile du Nord. Cette espèce est également présente sur plusieurs iles subantarctiques néozélandaises comme Stewart, Chathams, Bounties, Snares, Aucklands et Campbell.

HABITAT :
La Mouette scopuline fréquente les côtes de Nouvelle Zélande, mais elle est aussi commune en ville, en particulier quand il y a des tempêtes, où elle profite des déchets laissés par les humains. Elles se rassemblent en grands groupes dans les champs humides pour se nourrir d’insectes et de vers de terre. Elle fréquente aussi les ports de pêche où elle voltige autour des livraisons de poisson.
Elles se reproduisent en colonies établies sur les falaises, les rives sableuses ou rocheuses et dans les estuaires.

CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
La Mouette scopuline a un grand répertoire de sons. Les grandes bandes d’oiseaux en train de se nourrir ou de nidifier produisent des cris aigus et stridents, ainsi qu’un claquement « scrark », et d’autres sons comme « kwe-aaar ».
Si elles sont menacées au cours de la reproduction, elles émettent un « kek » strident.

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
La Mouette scopuline se nourrit principalement de krill (Nyctiphanes australis), mais en fonction du lieu de la colonie, elle consomme aussi des vers de terre, des petits poissons, des crustacés et des mollusques, des déchets et des Diptères trouvées dans les algues pourrissantes. Les vers et les insectes sont trouvés dans les champs humides. 
Elle pêche dans les mares peu profondes et patauge pour déranger les invertébrés marins qui remontent alors à la surface. Elle suit les bateaux de pêche pour récupérer les déchets de poisson jetés par-dessus bord. Elles sont souvent nombreuses derrière les bateaux.  

Comme de nombreux Laridés, la Mouette scopuline harcèle souvent les autres espèces marines et les force à régurgiter leurs proies. A la colonie, il n’est pas rare que des œufs soient volés dans les nids voisins lors des disputes territoriales. 

Pendant la saison de reproduction, elles forment des colonies denses sur les iles principales, alors que sur les iles subantarctiques plus petites, elles ont tendance à nidifier en solitaire ou de manière clairsemée.
Elles sont monogames, et la majorité d’entre elles restent en couple pour plus d’une saison. Des offrandes de nourriture du mâle à la femelle font partie des comportements habituels, et la fréquence de ces offrandes augmente deux semaines environ avant la ponte du premier œuf.

Elles sont en général très bruyantes à cette période. Elles effectuent des parades stéréotypées, comme le classique « long cri » au cours duquel elles relèvent la tête pour ensuite la baisser graduellement tout en émettant une série de notes prolongées. Ce cri est souvent suivi de mouvements de la tête.
Les deux sexes sélectionnent un site et construisent le nid. Les parades nuptiales sont alors plus intenses et l’accouplement a lieu 8 à 10 jours avant la ponte, toujours accompagné de cris et de claquement d’ailes.
Ce sont des oiseaux territoriaux qui défendent le site du nid. Les colonies peuvent contenir jusqu’à 5000 couples.

La Mouette scopuline est migratrice, mais la majorité des adultes ne s’éloigne pas à plus de 380/400 kilomètres de la colonie. En revanche, les juvéniles se dispersent plus loin vers le nord.
Le vol de ce Laridé est puissant et agile.

REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La saison de reproduction a lieu entre septembre et décembre-janvier. La Mouette scopuline nidifie en colonies denses sur les rives, les sablières, les plages de galets, les amoncellements de rochers et les ilots.  
Le nid est un petit monticule de végétation avec une dépression en son centre. Il est fait avec des algues, des brindilles, des herbes et des plumes.   

La femelle dépose 2-3 œufs brunâtres avec des taches plus foncées. Les deux adultes partagent l’incubation pendant 24-27 jours et nourrissent les poussins. Les jeunes effectuent leur premier vol à l’âge de 35 jours, mais ils dépendent encore des adultes pour la nourriture pendant un mois de plus.
Adultes et jeunes retournent souvent à la même colonie.
Des hybridations entre la Mouette scopuline et la Mouette de Buller ont été rapportées. Les hybrides sont fertiles et se reproduisent avec la Mouette scopuline.

Immature
Juvéniles

PROTECTION / MENACES / STATUTS :
La Mouette scopuline est menacée par les mammifères prédateurs tels que chats, rats, furets et hermines. Les ressources de nourritures peuvent être affectées par les fluctuations du climat.
Cependant, les populations sont supposées être en augmentation à cause des activités humaines qui leur procurent davantage de nourriture en hiver.
Les nombres ne sont pas connus, mais actuellement, la Mouette scopuline n’est pas menacée.