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Fr: Petit-duc de Watson
Ang: Tawny-bellied Screech Owl
All: Watsoneule
Esp: Autillo Orejudo
Ita: Assiolo di Watson
Nd: Donkerbruine Schreeuwuil
Port: Corujinha-orelhuda

Photographes:

Roger Ahlman
Pbase Galleries Peru and Ecuador

Didier Buysse
Vision d’Oiseaux

Texte de Nicole Bouglouan

Sources:

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 5 by Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal - Lynx Edicions - ISBN: 8487334253

OWLS OF THE   WORLD – By Claus König, Friedhelm Weick and Jan-Hendrik Becking - IBSN 978-0-7136-6548-2

A GUIDE TO THE BIRDS OF COLOMBIA by Steven L. Hilty and William L. Brown - Princeton University Press – ISBN 069108372X

Avibase ( Denis Lepage)

BirdLife International

HBW Alive

THE AVIANWEB (Sibylle Faye)

PLANETOFBIRDS.COM

Wikipedia, the free encyclopaedia

El Zoológico Electrónico (Damisela)

 

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Petit-duc de Watson
Megascops watsonii

Ordre des Strigiformes – Famille des Strigidés

INTRODUCTION :
Le Petit-duc de Watson est une espèce sud-américaine, autrefois incluse dans le genre Otus. Mais d’après l’étude des  comportements, de la biogéographie, de la morphologie et des analyses ADN, ces oiseaux sont aujourd’hui placés dans leur propre genre Megascops.
Cette espèce est relativement commune à travers sa distribution, et fréquente en général l’intérieur des forêts humides des basses terres. Comme de nombreux Strigidés, le Petit-duc de Watson reste caché dans la végétation épaisse pendant la journée car il a des habitudes nocturnes.
Il est menacé par la destruction de son habitat à cause de la déforestation.

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :
Longueur : 19-23 cm
Poids : 114-155 gr

L’adulte parait relativement sombre. Il a les parties supérieures brun grisâtre, avec des taches et des vermiculures noires et chamoisées, et une teinte chamois à l’arrière du cou. Cette espèce a des taches indistinctes sur les scapulaires, parfois absentes. Les rémiges et les rectrices sont barrées brun et chamois clair.

Sur les parties inférieures, le haut de la poitrine est brun foncé avec des petites taches chamois, mais la gorge est plus claire. Le centre du bas de la poitrine et l’abdomen sont chamois avec des barres blanches indistinctes sur l’abdomen. Le reste des parties inférieures est roussâtre ou brun-sable strié de noir.

Sur la tête, le disque facial et les sourcils sont brun chamoisé avec de fines vermiculures sombres et une étroite bordure foncée. Les aigrettes sont très évidentes et présentent des vexilles externes et des extrémités noirs.
Le bec est gris verdâtre. Les yeux sont jaune ambré ou orange brunâtre. Les tarses sont couverts de plumes chamois. Les orteils sont couleur chair.

Mâle et femelle ont le même plumage, mais la femelle est légèrement plus grande que le mâle.
Le juvénile n’a pas été décrit.

SOUS-ESPECES ET DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :   
Le Petit-duc de Watson a deux sous-espèces.
M.w. watsonii (ici décrite et représentée) se trouve dans les plaines depuis l’est de la Colombie, vers le sud jusqu’au nord-est du Pérou et vers l’est (nord du fleuve Amazone) jusqu’à la Guyane française et le Brésil amazonien.

M.w. usta se trouve dans l’est du Pérou et le sud du Brésil amazonien, vers le sud jusqu’aux forêts de plaines du nord de la Bolivie et au nord de Mato-Grosso.
Cette race est légèrement plus grande que la race nominale (23-24 cm de longueur). Le plumage est roussâtre dans l’ensemble et les dessins sont similaires, mais avec des parties inférieures plus largement striées.
Cette race a deux formes de plumages. La forme sombre est brun noirâtre sur le dessus et chamois-roux en dessous. La forme claire est rare avec les parties inférieures beaucoup plus pâles.

HABITAT :
Le Petit-duc de Watson vit à l’intérieur des forêts humides en plaines. Il est parfois visible dans les clairières ou en lisière de forêt. Cette espèce est visible jusqu’à 600 mètres au-dessus du niveau de la mer. Elle a été observée jusqu’à 2100 mètres d’altitude dans la Serranía de Perijá, entre la Colombie et le Venezuela.
La race « usta » fréquente les forêts primaires tropicales des plaines le long des fleuves, et vit habituellement à plus basse altitude (jusqu’à 30 mètres) dans les forêts primaires ou secondaires.  

CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO   
Le premier chant du Petit-duc de Watson mâle est une longue série de notes rapides qui démarre doucement, augmente en volume et s’estompe vers la fin « bubububububububububu… »
Le second chant du mâle est une courte séquence de notes émises à un rythme saccadé. Le premier chant est émis de nuit tandis que le second est émis au crépuscule.
La femelle émet des sons plus haut-perchés.

La race « usta » a le même premier chant avec un rythme de 2-3 notes par seconde « whoo-whoo-whoo-whoo-whoo… ». Le second chant est une série de notes qui rebondissent. Il commence sur un rythme rapide pour devenir plus lent vers la fin « bububu-bu-bu-bu-bu-bu bu bub ».  

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
Le Petit-duc de Watson se nourrit principalement d’insectes, mais il capture probablement des petits vertébrés. Il chasse à des niveaux assez bas.
Il consomme de grands insectes tels que scarabées, criquets, phalènes, sauterelles et cicadidés. Ces proies constituent la majeure partie de son régime. Des petits vertébrés comme les rongeurs sont certainement capturés.
Il utilise son bec crochu et ses griffes pour déchirer la proie en petits morceaux avant de les avaler. Il chasse depuis un perchoir et détecte les proies grâce à son excellent sens de l’ouïe.

Les comportements nuptiaux de cette espèce sont peu connus. Le mâle fait le nid dans une cavité où il essaie ensuite d’attirer une femelle. La femelle fait son choix en se basant sur la qualité de la cavité de nidification et de la nourriture qu’elle contient.
Le Petit-duc de Watson est monogame et les liens du couple sont durables. Pendant les parades nuptiales, le mâle chante sur différentes branches tout en se rapprochant de la femelle. Ensuite, il hoche la tête et plus tard, c’est le corps entier qui bouge. Si la femelle accepte le mâle, ils touchent leurs becs et se lissent mutuellement les plumes.

Le Petit-duc de Watson est résident dans sa distribution.
Comme de nombreux Strigidés, il vole silencieusement, ce qui lui permet de surprendre ses proies.

REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La saison de reproduction est généralement associée à l’abondance des proies et commence au début du printemps.
Le Petit-duc de Watson nidifie dans des cavités naturelles, un creux dans un arbre ou une souche. Il utilise aussi les loges abandonnées par les pics. Le même site est souvent réutilisé plusieurs années de suite.

La femelle dépose 3-4 œufs et effectue la majeure partie de l’incubation pendant 25-26 jours. Le mâle défend un petit  territoire autour de la cavité et nourrit la femelle pendant cette période.
Les poussins sont nourris par la femelle avec des petits morceaux de nourriture. Habituellement, un seul poussin survit à cause de la prédation. Il quitte le nid au bout d’un mois après l’éclosion.
Cette espèce ne produit qu’une seule couvée par saison, mais une seconde pourra être déposée en cas de perte de la première.

PROTECTION / MENACES / STATUTS :  
Le Petit-duc de Watson est menacé par la déforestation intense à l’intérieur de sa distribution. La taille de la population est inconnue, mais bien qu’étant décrit comme espèce commune, les nombres semblent décliner.
Le Petit-duc de Watson est présent dans plusieurs zones protégées et il est actuellement considéré comme non menacé.