Ang : Tawny Pipit
All : Brachpieper
Esp : Bisbita Campestre
Ital: Calandro
Nd: Duinpieper
Sd: Fältpiplärka
Photographes :
José Luis Beamonte
Pájaros de España
Nicole Bouglouan
PHOTOGRAPHIC RAMBLE
Texte de Nicole Bouglouan
Sources :
HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 9 - by Josep del Hoyo - Andrew Elliot - David Christie - Lynx Edicions - ISBN: 8487334695
THE HANDBOOK OF BIRD IDENTIFICATION FOR EUROPE AND THE WESTERN PALEARCTIC by Mark Beaman, Steve Madge - C.Helm - ISBN: 0713639601
Pájaros de España (JL Beamonte)
Wikipedia, the free encyclopaedia
Pipit rousseline
Anthus campestris
Ordre des Passériformes – Famille des Motacillidés
QUELQUES MESURES :
L : 16-17 cm
Poids : M : 29gr – F : 28 gr
DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Le pipit rousseline adopte souvent une posture dressée classique.
Les deux sexes sont similaires, mais le mâle a une coloration plus brillante. Les parties supérieures sont brun sable, rayé sur la calotte, le reste est uniforme sauf sur les couvertures où l’on distingue nettement de fines rayures plus sombres. Le croupion est uni et la queue, très longue, est brun foncé ou noirâtre sur les deux rectrices centrales. Les autres rectrices ont un liseré étroit beige, et les deux extérieures sont bordées de blanchâtre de chaque côté.
La poitrine est parfois légèrement rayée, mais en général, elle est beige uniforme comme les flancs. L’abdomen est plus pâle.
Sur l’œil, une rayure claire naît à la base du bec et rejoint l’arrière de la calotte. Le menton et la gorge sont jaunâtres ou blanchâtres. Le bec est brun foncé, un peu plus clair sur la mandibule inférieure. Les pattes sont longues et jaunâtres. Les yeux sont brun noir.
Le juvénile est très strié sur les parties supérieures et sur le haut de la poitrine. Il présente une barre alaire blanche évidente.
On distingue trois sous-espèces qui diffèrent par la taille, l’intensité du plumage et des dessins.
CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
Le Pipit rousseline chante d’une voix forte. Un son émis en tonalités hautes et avec une certaine âpreté. Le ton est souvent variable, mais son pouvoir de transmission est grand et s’entend très bien même lorsque l’oiseau vole à grande hauteur.
S’il est en alerte, il lance un « tzirrrp » ou « tchiiiip » aigu et prolongé.
Il chante pendant le vol de parade, montant en silence et redescendant en émettant à la fois un haut et monotone, mais musical « chiui-chiui-chiui ».
Il commence à chanter début avril, à l’arrivée sur son territoire de reproduction, et sa voix ne perd de son intensité que courant juillet.
HABITAT :
Le Pipit rousseline habite les zones buissonneuses, les terrains vagues, les prairies sèches, les terres cultivées, les dunes sablonneuses, les rives sableuses des cours d’eau, les plateaux semi-arides, les versants de montagne, les terrains en friche, les landes de bruyère.
DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
Il hiverne en Afrique. Il est présent pratiquement dans toute l’Europe sauf en Scandinavie, en Islande, en Angleterre, et dans le nord ouest de la France.
COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
Le Pipit rousseline chemine et court sur le sol à grande vitesse. S’il est inquiet, il lève et abaisse la queue nerveusement.
Il se pose très souvent à découvert. On peut l’observer en groupes de 3 à 5 pendant l’automne, mais séparés par plusieurs mètres.
Il se nourrit au sol, en courant et en picorant çà et là. Il lui arrive de sauter pour capturer un insecte au vol, mais il les poursuit rarement en vol. Les plus grands insectes sont frappés contre une surface dure pour les démembrer avant de les avaler.
C’est habituellement un solitaire, et en dehors de la période de reproduction, le couple est rarement proche. Il est monogame et plutôt territorial.
Les parades aériennes jusqu’à 30 mètres de hauteur ou même davantage, sont accompagnées de chants, tandis qu’il décrit des cercles en trajectoire ondulante. Il descend de façon abrupte ou glisse tout en continuant de chanter.
C’est un migrateur qui hiverne en Afrique subsaharienne, principalement dans la zone du sahel et dans la Vallée du Nil.
VOL :
Le Pipit rousseline initie son vol de parade depuis une pierre ou depuis le sol, aussi depuis un petit arbuste, pour revenir se poser au même endroit s’il n’est pas dérangé. Son vol est ondulant.
REPRODUCTION DE L’ESPECE :
Le Pipit rousseline nidifie à même le sol, profitant d’une dépression du terrain, et presque toujours à l’abri d’une plante, d’un buisson ou d’un arbuste. La femelle construit un nid très sommaire avec des herbes sèches, mais bien rond, garni de brins d’herbe et de poils.
Elle y dépose 4 à 5 œufs de couleur blanc jaunâtre ou grisâtre, mais toujours très marqués de points, petites taches ou mouches brun foncé, ocré, violet ou parfois noirs. L’incubation dure environ 13/14 jours. Il n’est pas sûr que les deux adultes se partagent la tâche. Même chose pour nourrir les poussins.
A la naissance, les poussins sont couverts d’un long duvet épais beige clair. Ils sortent souvent du nid avant deux semaines, surtout s’ils sont dérangés, et se dispersent entre les pierres et les mottes, mais ils continuent d’être nourris par les parents pendant plus d’une semaine encore, jusqu’à leur envol. Ils ne seront indépendants qu’au bout de 4 à 5 semaines.
ALIMENTATION :
Le Pipit rousseline se nourrit d’insectes divers, petites araignées, de vers, de petites graines et de sauterelles. Il se nourrit sur le sol en marchant et même en courant parfois.
PROTECTION/MENACES/ STATUTS :
Le Pipit rousseline est assez commun dans la majeure partie de sa distribution.
Dans l’ouest et le centre de l’Europe, l’espèce a souffert de la perte de l’habitat.
L’espèce n’est cependant pas menacée actuellement.