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Fr: Tarier de la Réunion
Ang: Reunion Stonechat
All: Réunionschmätzer
Esp: Tarabilla de Reunión
Ita: Saltimpalo di Reunion
Nd: Réunionroodborsttapuit
Sd: réunionbuskskvätta

Photographes:

Patrick Ingremeau
TAMANDUA

Dubi Shapiro
Dubi Shapiro Photo Galleries & Dubi Shapiro's Pictures on IBC

Alan & Ann Tate
AA Bird Photography

Texte de Nicole Bouglouan

Sources:

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 10 by Josep del Hoyo-Andrew Elliott-David Christie - Lynx Edicions - ISBN: 8487334725

The Birds of Africa: Volume VIII: The Malagasy Region: Madagascar, Seychelles, Comoros, Mascarenes - Par Roger Safford, Frank Hawkins – ISBN: 1408190494, 9781408190494- Editeur: A&C Black, 2013

Avibase (Denis Lepage)

Birdlife International

HBW Alive

African Bird Club

LILEDELAREUNION.COM – Le Tec-tec

Wikipedia, the free encyclopaedia

 

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Tarier de la Réunion
Saxicola tectes

Ordre des Passériformes – Famille des Muscicapidés

INTRODUCTION :
Le Tarier de la Réunion est endémique de cette île. Il est parfois traité en tant que sous-espèce du Tarier pâtre selon les différents auteurs.
Il se trouve généralement dans la forêt humide à des altitudes situées entre 300 et 1000 mètres. Il se nourrit de diverses espèces d’insectes et de petits invertébrés, mais fruits et baies font occasionnellement partie de son régime.
Il nidifie dans une structure en forme de coupe bien cachée dans la végétation, soit sur le sol ou plus haut dans un trou d’arbre.
Le Tarier de la Réunion a une distribution restreinte mais il est capable de s’adapter à des habitats dégradés. La population est assez stable et l’espèce n’est pas globalement menacée pour le moment.

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :
Longueur : 12-13 cm
Poids : 11-14 gr

Le Tarier de la Réunion ressemble au Tarier des Canaries.    
Le mâle adulte a les parties supérieures noires y compris la tête, les ailes et la queue. Une tache alaire blanche est parfois visible sur les grandes couvertures.
Les parties inférieures sont blanches, avec une tache roux orangé de taille variable sur la poitrine. Selon les individus, les parties inférieures peuvent être teintées d’orange pâle en dessous de la poitrine. On remarque également un demi-collier blanc.
Sur la tête, la calotte, la nuque et la face sont noires, contrastant parfois avec un étroit sourcil blanc. Le menton et la gorge sont blancs.
Le bec fin est noir. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts sont noirâtres.

La femelle adulte a les parties supérieures sombres mais généralement plus brunes que chez le mâle. La tache alaire blanche est souvent absente.
Sur les parties inférieures, la poitrine est plus chamoisée que rousse, et le centre de l’abdomen est blanchâtre.  
Sur la tête, le sourcil pâle est plutôt chamois. La femelle est plus terne que le mâle dans l’ensemble.

Le juvénile ressemble à la femelle mais il a les parties inférieures tachetées et il est plus clair.

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :   
Le Tarier de la Réunion est endémique et n’est présent que sur l’ile de la Réunion.

HABITAT :
Le Tarier de la Réunion peut être observé dans divers habitats à haute altitude dans le nord de l’île. Il fréquente des habitats allant des zones arbustives aux forêts si les sous-bois sont clairs.
Il est commun dans tous les types de forêts originaires de l’île, depuis la forêt sèche de l’ouest et la forêt humide toujours verte qui couvre la majeure partie de l’île et la végétation secondaire, jusqu’aux herbages des plus hautes altitudes mais où il est moins commun. L’espèce devient rare autour du Volcan et dans la forêt de nuages de l’est de l’île.
Le Tarier de la Réunion est généralement présent au-dessus de 800-900 mètres dans le nord et le nord-est, et à partir de 300 mètres dans le sud. Mais il est plus commun au-dessus de 1200 mètres d’altitude.

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
Le Tarier de la Réunion se nourrit principalement d’insectes et de petits invertébrés, mais les fruits, les baies et les graines font probablement partie occasionnellement de son régime.
Il se nourrit en saisissant rapidement des insectes ou en glanant des proies sur les feuilles, les rochers, les troncs d’arbre et les murs, ou en s’élançant dans les airs, même au-dessus de l’eau. Il surveille depuis un perchoir pour ensuite s’envoler ou sauter pour capturer sa proie. Celle-ci est souvent ramenée sur un autre perchoir, mais les proies plus importantes sont frappées avant d’être avalées.

Le Tarier de la Réunion est monogame et territorial. Des vols nuptiaux ont été observés. L’oiseau s’élève presque verticalement depuis un perchoir, et « danse » dans les airs en bougeant de bas en haut. Ces parades sont accompagnées de cris aigus typiques du genre Saxicola.  

Le Tarier de la Réunion peut se déplacer vers des régions moins élevées après la reproduction.
Il se nourrit en voltigeant et en faisant de temps en temps du vol stationnaire.

REPRODUCTION DE L’ESPECE :  
La saison de reproduction a lieu entre mi-octobre et fin janvier.
Le Tarier de la Réunion nidifie dans une structure en forme de coupe faite avec de la mousse, des herbes et des feuilles, et l’intérieur est tapissé d’herbes plus fines et de plumes.
Le nid est souvent situé sur le sol dans une touffe de végétation qui peut parfois former une sorte de toit. Il peut aussi utiliser un trou dans un tronc d’arbre, jusqu’à 8-9 mètres de hauteur mais parfois plus haut. Les nids situés dans les arbres sont mieux protégés contre les mammifères prédateurs et les dérangements humains.

La femelle dépose 2-3 œufs bleu-vert pâle avec de fines marques brunes. Elle incube seule pendant environ deux semaines. Les poussins sont nourris par les deux parents et s’envolent au bout de 13 à 15 jours.

PROTECTION / MENACES / STATUTS :              
Le Tarier de la Réunion a une distribution très restreinte. Il est surtout menacé par les mammifères introduits sur l’île et les modifications de l’habitat.
L’espèce est plus commune au-dessus de 1200 mètres d’altitude. La taille de la population a été estimée à 180 000 individus en 1983, et à plus de 100 000 couples en 1987. Elle est située dans l’intervalle 100 000/499 999 individus et semble actuellement stable.
Le Tarier de la Réunion n’est pas globalement menacé pour le moment.
CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO  
Le Tarier de la Réunion émet un « tek » vigoureux, ou des « tek-tek » répétés généralement dirigés vers les intrus. Ce cri a donné à l’espèce son nom créole « Tec-tec » mais aussi son nom scientifique « tectes ». Ce cri est parfois précédé d’un « kweet » plaintif. Le cri d’alarme est un « trré trré » plus rapide.
Le chant est fort et particulier, souvent émis depuis un perchoir élevé ou pendant un vol au-dessus de la canopée.