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Texte de Nicole Bouglouan

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AA Bird Photography

Sources:

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 14 by Josep del Hoyo-Andrew Elliot-David Christie - Lynx Edicions – ISBN: 9788496553507

Birds of Madagascar: A Photographic Guide Par Pete Morris, Frank Hawkins – ISBN: 0300077556, 9780300077551- Editeur: Yale University Press, 1998

The Birds of Africa: Volume VIII: The Malagasy Region: Madagascar, Seychelles, Comoros, Mascarenes - Par Roger Safford, Frank Hawkins – ISBN: 1408190494, 9781408190494- Editeur: A&C Black, 2013

Madagascar Wildlife: A Visitor's Guide Par Nick Garbutt, Hilary Bradt, Derek Schuurman – ISBN: 1841622451, 9781841622453 - Editeur: Bradt Travel Guides, 2008

Diversification and the adaptive radiation of the vangas of Madagascar

Ecological and evolutionary determinants for the adaptive radiation of the Madagascan vangas

Science Daily - Evolution: Vangas beat Darwin’s finches in diversity

Composition and phylogenetic affinities of vangas (Vangidae, Oscines, Passeriformes) based on morphological characters by A. Manegold

Creagus – Bird Families of the World – Vangas - Vanginae

THE VANGAS OF MADAGASCAR by Nick Garbutt
 
Vanga - From Wikipedia, the free encyclopedia         
                     

 

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FAMILLE DES VANGIDES

 

Artamie, Calicalic, Eurycère, Falculie, Hypositte, Mystacorne, Oriolie, Schetbé, Tylas, Vanga, Newtonie, Bias de Ward

 

La famille des Vangidés dans l’ordre des Passériformes, est composée de 21 espèces endémiques de Madagascar. Ces oiseaux sont les représentants d’une radiation confinée dans cette région du monde.
La majeure partie d’entre eux faisait historiquement partie de la famille des Laniidés (pies grièches). Mais en 1932, les vangas furent reconnus en tant que famille à part entière par J. Delacour. Le terme « Vangidés » fut utilisé pour la première fois, et devint plus tard « Vangidae ». Mais les membres de cette nouvelle famille étaient très différents de la classification actuelle.
Cependant, en 1960, J. Dorst présenta une nouvelle classification de ces oiseaux avec 14 espèces, actuellement reconnues en tant que famille. La 15ème espèce, le Calicalic à épaulettes, vint plus tard car il ne fut décrit qu’en 1997 par Phoebe Snetsinger. La classification de Dorst se basait sur les similarités morphologiques des membres de cette famille.          

Calicalic à épaulettes

En plus des taxons actuels de la famille des Vangidés, certains auteurs, sur la base d’analyses ADN, ont récemment inclus dans ce groupe plusieurs autres taxons qui appartenaient précédemment à d’autres familles. Ce sont les newtonies, généralement placées dans les Sylviidés ou fauvettes de l’Ancien Monde, le Bias de Ward souvent inclus dans la famille des Platysteiridés, et le Mystacorne de Crossley de la famille des Timaliidés, qui pourraient donc faire partie de la famille des Vangidés. Cet arrangement a été préféré par des auteurs plus récents. 

Mystacorne de Crossley

D’après une étude détaillée menée par S. Yamagishi et ses collègues, il se pourrait que les Vangidés soient plus proches des cassicans (famille des Cracticidés) que des pies grièches (Laniidés). L’ancêtre commun des Vangidés semble s’être différencié en cinq lignées dans une période relativement courte après son arrivée sur l’ile. Cinq groupes sont reconnus, avec des similarités entre certains d’entre eux.  

La forme du bec varie beaucoup à l’intérieur de chaque groupe comme le montrent la Falculie mantelée et l’Artamie à tête blanche d’une part, et l’Eurycère de Prévost et le Schetbé roux d’autre part. Mais en revanche, la couleur de leur plumage montre des similitudes.
Le développement de telles variations au niveau de la taille et de la forme du bec s’est produit beaucoup plus rapidement que les variations du plumage qui ont été plus progressives.

Falculie mantelée
Artamie à tête blanche
Eurycère de Prévost
Schetbé roux

Le genre Newtonia est endémique de Madagascar, et suite à des analyses génétiques, il a été suggéré que ce genre serait issu de la même lignée malgache que les Vangidés. La voix et la structure du nid indiquent également cette origine. On distingue quatre espèces, la Newtonie commune, la Newtonie d’Archbold, la Newtonie de Fanovana et la Newtonie sombre.

Newtonie commune
Newtonie d’Archbold
Newtonie de Fanovana

Le Bias de Ward est le seul membre du genre Pseudobias. Il faisait partie auparavant de la famille des Platysteiridés qui se trouve en Afrique subsaharienne et sur quelques îles au large du continent Africain. Le Bias de Ward a été le seul à coloniser l’île de Madagascar. Mais plusieurs critères morphologiques, les cris et les chants ainsi que certains comportements l’ont rendu différent des autres membres de cette famille. Il semble donc finalement que cette espèce soit une ramification de la lignée endémique de Madagascar, les Vangidés.

Bias de Ward

Le Mystacorne de Crossley a aussi porté le nom de « Madagascar Groundhunter » qui signifie « chasseur au sol à Madagascar ». Ce nom décrit tout à fait la façon de chasser de cette espèce plutôt terrestre qui cherche des petits invertébrés en marchant et en courant sur le sol. Il est le seul membre du genre Mystacornis. L’inclusion de cette espèce dans la famille des Vangidés ajoute ainsi une autre niche écologique dans laquelle l’oiseau se nourrit.  

Mystacorne de Crossley

Nous connaissions déjà deux autres exemples d’adaptation aviaire sur des iles éloignées, avec les Pinsons de Darwin aux Iles Galápagos, et les Drépanis aux Iles Hawaï. Les Pinsons de Darwin montrent la diversification d’une seule population en plusieurs taxons adaptés à plusieurs niches environnementales aux Galápagos et sur l’Ile Cocos. Les Drépanis hawaïens se sont adaptés à un nouvel environnement grâce à l’évolution de la forme de leurs becs et de la couleur de leur plumage.  
Les vangas malgaches pourraient surpasser les deux exemples précédents par le nombre de genres et la diversité de la taille de ces oiseaux, de la forme du bec et de la couleur du plumage.      

Falculie mantelée

L’origine des vangas pose une question intéressante. D’après une autre analyse réalisée par A. Manegold en 2008, les « vrais » vangas formaient un groupe monophylétique avec les Artamidés (langrayens d’Australasie) et les Cracticidés (cassicans d’Australie et de Papouasie). Si cette relation venait à être confirmée, cela voudrait dire que l’ancêtre des vangas aurait atteint Madagascar en venant de l’est, à la suite d’une dispersion à travers l’Océan Indien.
Mais cette proposition s’oppose à l’hypothèse contemporaine dérivée de l'analyse de séquence d'ADN qui donnait d’autres espèces proches comme les bagadais (Prionopidés), les gladiateurs (Malaconotidés) et les pririts (Platysteiridés), indiquant alors une origine Africaine.  
Cependant, cette proposition s’accorde en partie avec les résultats de W.P. Pycraft publiés il y a un siècle en 1907. William Plane Pycraft était un ostéologue et un zoologue Anglais.       
   
La famille des Vangidés est encore relativement peu connue, mais ces oiseaux intéressants jouent un rôle de premier plan dans l'industrie de l'écotourisme de Madagascar, en tant que symboles de l'originalité et du caractère unique de la vie animale de cette région.   

Artamie chabert

Les membres de la famille des Vangidés sont enracinés dans la vie des habitats de l’île. Les noms malgaches de ces oiseaux dérivent de leurs chants, de la couleur de leur plumage ou de leurs comportements.
Nous citerons quelques exemples comme la Falculie mantelée, appelée « Voronjaza » qui signifie « l’oiseau des enfants » à cause de quelques cris semblables aux pleurs d’un enfant. Le Vanga écorcheur est appelé « Vangasoratra » qui veut dire « l’oiseau noir et blanc ». L’Hypositte malgache se nomme « Voronakodidina » qui signifie « l’oiseau qui tourne et grimpe autour de l’arbre ». En revanche, le Calicalic malgache est plutôt décrit à partir de son chant «toto toto karasoka toto toto karasoka » car son nom malgache est « Totokarasoka ».  

Vanga écorcheur

Hypositte malgache

Femelle

Calicalic malgache

Les vangas ont un large répertoire de cris, avec des communications vocales complexes, depuis le croassement de la Falculie mantelée au son dur et crépitant de l’Artamie azurée. Le cri du Vanga écorcheur est un sifflement pénétrant et haut-perché difficile à localiser. En général, les vangas émettent des sifflements variés, et certains d’entre eux peuvent être mélodieux comme le cri du Schetbé roux. A l’intérieur des troupes d’espèces mélangées, les cris d’alarme des vangas attirent beaucoup d’autres oiseaux, et ensemble, ils harcèlent le prédateur.  

Les vangas sont assez différents les uns des autres par la taille, la forme du bec et la couleur du plumage, et ces différences morphologiques entraînent encore des confusions taxonomiques. Leur taille varie de 12 à 32 centimètres, et les plumages sont variés. Quelques espèces présentent un dimorphisme sexuel.       

Artamie azurée
Falculie mantelée

Nous trouvons parmi eux plusieurs colorations de plumage, et la majorité des vangas ont les parties inférieures blanches.
Le genre Calicalus a le plumage grisâtre, blanc et roux, alors que le genre Vanga est noir et blanc. Le genre Oriola présente un dimorphisme sexuel avec le mâle noir et la femelle brunâtre. Le genre Xenopirostris est noirâtre/grisâtre et blanc, mais le Vanga de Pollen présente un dimorphisme sexuel. Les genres Falculea et Artamella sont noir et blanc, avec un bec très spécialisé chez la Falculie mantelée. Les genres Leptopterus et Cyanolanius ont des plumages plutôt bleus, mais plus foncé chez Leptopterus, et des parties inférieures blanches. Le genre Schetba a le plumage roux et le dessous blanc. Mâle et femelle montrent de légères différences au niveau de l’étendue de noir sur la tête. Le genre Euryceros est roux et noir, mais son bec massif est très particulier. Le genre Tylas ressemble au Vanga de Pollen et présente un léger dimorphisme sexuel. Le seul membre du genre Hypositta est le plus petit vanga. Le plumage est gris bleuâtre chez le mâle et la femelle a la tête et les parties inférieures gris-roussâtre.         

Vanga de Pollen

Femelle

La forme du bec varie beaucoup d’un vanga à l’autre. En utilisant l'analogie des outils de préhension, nous pouvons trouver plusieurs formes basiques telles que pince forte, pince fine, pince plate, pince à bec courbé ou pince droite.
Grâce à ces formes de becs, les vangas occupent des niches qui devraient être celles d’autres espèces telles que pics, irrisors, pies grièches, mésanges, grimpereaux et sittelles qui sont absents de Madagascar. Le bec indique le type de proie capturée, la façon dont elle est chassée et l’habitat dans lequel l’oiseau se nourrit.     

Falculie mantelée
Vanga de Lafresnaye

Les vangas se nourrissent d’invertébrés petits ou grands, plutôt des insectes mais aussi des araignées et des vers selon la taille de l’oiseau et la forme du bec. Mais ils capturent aussi des petits vertébrés comme les lézards, les caméléons et les geckos. Ce sont des oiseaux arboricoles qui passent la majeure partie de leur temps à chasser dans les arbres à l’intérieur du territoire. Cependant, certains d’entre eux viennent sur le sol, en particulier le Schetbé roux qui cherche des proies en sautillant. 
Le Vanga écorcheur se nourrit de grenouilles, de petits oiseaux et d’œufs, et capture parfois des jeunes lémurs. En plus des invertébrés, les baies sont consommées par l’Artamie chabert et l’Artamie azurée, tandis que l’Artamie à tête blanche se nourrit de quelques fruits et graines. Les grandes proies à carapace dure ou piquante sont démembrées avant d’être avalées. Les vangas se nourrissent à tous les niveaux de la végétation, depuis le sol de la forêt jusqu’à la canopée selon l’espèce. Ils se nourrissent en glanant, en voletant, en sondant, en saisissant au vol et en happant des insectes. Ils ont tendance à chasser seuls ou en couples, ou en petit groupes familiaux.         

Artamie azurée
Artamie à tête blanche

Ils se joignent aussi à des troupes d’espèces mélangées en dehors de la saison de reproduction.
Quelques espèces comme la Falculie mantelée, l’Artamie à tête blanche et l’Artamie chabert ont tendance à dormir en bandes dans des dortoirs communs. Ils se regroupent au même site et utilisent le même arbre toute l’année.  

Les Vangidés fréquentent généralement tous les habitats forestiers de Madagascar. Ils sont présents à travers l’île, sauf sur le plateau central où le paysage n’offre que quelques arbustes clairsemés. Il existe deux régions distinctes, la partie sèche de l’ouest avec la forêt de feuillus, et la partie humide de l’est avec la forêt tropicale humide. La région du sud a un climat semi-aride et la végétation est composée de forêts d’épineux et de plantes adaptées à un environnement aride. La distribution de chaque espèce de vanga dépend à la fois du climat et de la végétation.   

Newtonie commune

La majorité des espèces se reproduit pendant l’été austral, de septembre à janvier, avec quelques variations en fonction de la latitude et de l’altitude. La saison de reproduction commence à la fin de la saison sèche et se poursuit jusqu’au milieu de la saison des pluies. Les parades nuptiales sont peu connues sauf celles de la Falculie mantelée, au cours desquelles la femelle courtise le mâle sans aucun retour de la part de ce dernier. Nous pouvons cependant suggérer que les motifs colorés de la tête de quelques espèces sont mis en valeur par des postures adaptées et accompagnées de vocalises.  

Falculie mantelée

Les Vangidés sont en principe monogames, mais nous découvrons une grande diversité au sein de cette famille. Il existe des variations au niveau de la reproduction communautaire qui engendrent des systèmes de reproduction différents.

Le Schetbé roux peut se reproduire en couple ou assisté d’aides, généralement des mâles immatures de l’année précédente, qui participent à la défense du territoire en faisant fuir les prédateurs, mais moins souvent au nourrissage des jeunes. L’Artamie à tête blanche a un système de reproduction assez semblable, et ces comportements pourraient donc être plus répandus chez les Vangidés.  

D’après plusieurs observations, des individus au plumage neutre ont été observés en train de s’occuper du nid ou de participer aux tâches liées à la nidification comme la construction du nid chez l’Artamie chabert et l’Oriolie de Bernier.  Cependant, aucun comportement de ce genre n’a été observé aux nids de l’Eurycère de Prévost, du Vanga écorcheur, du Vanga de Van Dam, du Vanga de Pollen, et du Tylas à tête noire. Ces espèces se reproduisent en couples isolés et les deux partenaires partagent toutes les tâches liées à la reproduction.

La Falculie mantelée et l’Oriolie de Bernier ont un système de reproduction communautaire et polyandre. Le groupe est composé d’une seule femelle et de plusieurs mâles qui s’accouplent avec elle. Dans ce système, les mâles s’occupent des tâches diverses liées à la nidification, y compris l’élevage des jeunes.         

Oriolie de Bernier

Vanga de Van Dam

Femelle

Il existe quatre types de nids. La Falculie mantelée construit une grande structure en forme de bol constituée d’un amas de brindilles. L’Hypositte malgache positionne des tas de mousse à l’intérieur d’un trou dans un tronc d’arbre. Le Schetbé roux, le Vanga écorcheur et l’Eurycère de Prévost construisent une petite structure en forme de coupe dans la fourche d’un arbre. Les autres espèces construisent un petit nid creux de taille variable et dans des lieux différents. Habituellement, les matériaux utilisés reflètent les caractéristiques de l’habitat de chaque espèce.  
La ponte comprend deux ou quatre œufs de couleur claire avec des marques sombres. La période d’incubation dure de 16 à 19 jours, mais elle dure 22-24 jours chez le Vanga écorcheur et les poussins quittent le nid au bout de 20-22 jours après l’éclosion.   

Eurycère de Prévost

Adulte et poussin au nid

Schetbé roux

Femelle

Schetbé roux

Mâle

Vanga écorcheur

Les prédateurs de ces oiseaux ne sont pas bien connus. D’après quelques observations, pour la majeure partie des nids attaqués, tous les œufs ou la couvée entière avaient disparu en même temps. Ce genre de prédation est probablement dû à des serpents, des lézards, des lémurs ou des rapaces.
Les vangas harcèlent des prédateurs comme les couas, les drongos, certains lémurs (Eulemur fulvus) et les serpents. Le couple ou les membres du groupe se rassemblent près du prédateur tout en lançant des cris d’alarme aigus. Ils peuvent aussi approcher le prédateur et certains vangas adoptent des postures agressives, tendant le cou et laissant tomber les ailes.       

Les vangas sont sédentaires à Madagascar où ils occupent les territoires toute l’année.
Ils ont des ailes courtes qui ne leur permettent pas d’effectuer des vols prolongés.    

Falculie mantelée

Les vangas sont présents dans les forêts de Madagascar, et la majorité d’entre eux sont assez commun dans des habitats adaptés à leurs besoins. Cependant, certaines espèces sont quelquefois rares ou absentes localement. Les déplacements effectués par les Vangidés nécessitent une étude approfondie afin de protéger ces oiseaux car la plupart d’entre eux sont En Danger d’Extinction.    

Ils sont surtout menacés par la perte de l’habitat à cause de l’éclaircissage de la forêt pour l’expansion de l’agriculture. Mais les cultures sur brûlis, l’exploitation du bois et l’augmentation de la population humaine sont également des problèmes non négligeables. Les oiseaux endémiques de Madagascar, y compris les Vangidés, sont étroitement associés à la conservation de la forêt.
Il existe de nombreuses zones protégées sur l’ile, comme les réserves et les parcs nationaux où les oiseaux peuvent vivre, mais le degré d’éclaircissage de la forêt en dehors de ces zones est encore élevé et reste la menace principale.
L’originalité et le caractère unique de Madagascar doivent être protégés et d’avantage d’études sont nécessaires afin de déterminer les besoins de chaque espèce et d’établir des mesures de conservations adaptées.            

Oriolie de Bernier

Femelle

Artamie chabert
Newtonie d’Archbold

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