L’oiseau et son nid, là où tout commence…
Page 7 : Mégapodiidés, Cracidés, Tétraonidés, Odontophoridés, Phasianidés et Numididés Opisthocomidés
Au début de la saison de reproduction et après diverses parades nuptiales, le site du nid est choisi par le couple ou l’un des deux partenaires et le nid est construit à l’intérieur de cette zone. Pour de nombreuses espèces, le nid est le lieu où les oiseaux paradent et s’accouplent. Il joue un très grand rôle pendant la nidification. Il est le berceau des poussins et l’endroit où les adultes les nourrissent avant leur envol vers l’indépendance.
L’ordre des Galliformes comprend des oiseaux qui se nourrissent au sol et dont l’aspect s’apparente à de grosses poules. Ils ont un corps lourd et des ailes courtes et arrondies, leur permettant des vols uniquement sur de courtes distances. Ils ont souvent des habitudes terrestres et/ou arboricoles. Ils marchent et courent au lieu de voler, et fréquentent plusieurs genres d’habitats comme les forêts, les herbages et les déserts. Ils nidifient sur le sol où la végétation les cache aux regards, ou dans des terriers et des monticules, ou dans les arbres.
Mais les Mégapodiidés sont différents. Leurs façon de nidifier est très spéciale car les adultes ne couvent pas et n’incubent pas leurs œufs eux-mêmes, et leur système d’incubation est unique. Il existe cinq systèmes différents tels que la construction d’un monticule ou tumulus, la ponte dans un terrier creusé dans un site géothermique, la ponte dans un terrier sur une plage chauffée par le soleil, ou encore la ponte dans un terrier entouré de racines d’arbre pourrissantes et le tumulus parasité par plusieurs mégapodes.
Le Talégalle de Latham construit un nid en forme de tumulus dans une zone de végétation épaisse. Le mâle construit un grand monticule ou tumulus sur le sol. Il est fait de feuilles pourrissantes et de terre, et le mâle en ajoute ou en retire afin de conserver une température constante de 33°C.
Ce tumulus peut être très grand, avec deux à quatre mètres de diamètre, et au moins un mètre de hauteur. Le mâle le construit en grattant la terre et les matières végétales avec ses doigts puissants. Le tumulus est réutilisé chaque année par le mâle dominant qui a la meilleure place. Certains mâles peuvent avoir plusieurs tumulus, mais habituellement, un mâle a un seul tumulus.
Le mâle et la femelle se rencontrent brièvement à l’endroit du tumulus où l’accouplement a lieu. La femelle visite et dépose ses œufs dans les tumulus de plusieurs mâles. Elle ne s’occupe pas du tout des œufs ni des jeunes après la ponte.
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Texte de Nicole Bouglouan
Photographes :
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Sources :
HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 2 by Josep del Hoyo-Andrew Elliot-Jordi Sargatal - Lynx Edicions - ISBN: 8487334156
L’ENCYCLOPEDIE MONDIALE DES OISEAUX - Dr Christopher M. Perrins - BORDAS - ISBN: 2040185607
Wikipedia, the free encyclopaedia
Bird nests: Variety is Key for the world’s avian Architects
Be on the lookout for bird nests
The design and function of birds' nests
Chez le Mégapode de Reinward, les deux adultes construisent un monticule avec des feuilles, de la terre, des rameaux de bois, des débris, du sable… de forme circulaire ou allongée. Ce monticule est habituellement construit sur un sol plat ou légèrement en pente et à l’ombre.
Ce tumulus peut être utilisé séparément par des couples différents, et il est réutilisé année après année.
Les oiseaux n’incubent pas eux-mêmes. Les œufs sont incubés par la chaleur générée par la décomposition des matériaux. La maintenance du monticule est effectuée tout au long de l’année. Il peut devenir très grand, jusqu’à 3 à 4 mètres de hauteur sur 9 à 13 mètres de diamètre ou de longueur. Il peut peser plusieurs tonnes.
Le Mégapode maléo dépose ses œufs dans des zones de nidification communes, en général sur des plages chauffées par le soleil et sur les sols sableux, là où le sol est chauffé par une activité géothermique.
Le terrier est principalement creusé par le mâle, et peut mesurer jusqu’à trois mètres de large pour un mètre de profondeur. Le mâle creuse avec ses doigts robustes, et les deux sexes joignent leurs forces pour préparer ce nid étrange.
Une fois le terrier creusé et prêt, la femelle y entre et disparait à l’intérieur où elle pond entre 8 et 12 œufs blanc-crème, à une profondeur variant de 20 à 60 centimètres. Ensuite, le couple remplit le trou avec du sable et s’éloigne pour ne plus revenir. L’incubation dure entre 60 et 80 jours, et l’éclosion se produit sans aucune aide parentale.
Poussin
Le Mégapode de Layard dépose ses œufs dans un terrier creusé entre les racines d’arbres pourrissants, ou dans des zones au sol volcanique et chaud, ou encore dans de la végétation en décomposition.
Sur les Iles Banks, il utilise aussi probablement des monticules de sable ou de terre pour incuber les œufs.
Plusieurs femelles peuvent pondre dans le même nid. Le terrier mesure entre 30 centimètres et 2 mètres de profondeur pour une longueur d’au moins 2 mètres. Entre 20 et 100 œufs peuvent être pondus dans chaque terrier.
L’incubation est longue et dure environ 45 jours. Elle est assurée par une source de chaleur naturelle comme un sol subissant une activité volcanique, ou bien l’énergie solaire (en particulier sur les plages bien ensoleillées), ou encore par une source de chaleur créée par la décomposition des racines des arbres ou d’autre végétation.
Après l’éclosion, le poussin se démène et lutte pour gagner la surface. Il lui faudra plusieurs heures ou même toute une journée sinon plus pour y arriver. Il est capable de supporter une telle épreuve car il est très précoce et à un stade de croissance déjà très avancé dès qu’il naît, à cause de la longueur de l’incubation.
D’autres espèces comme le Léipoa ocellé utilisent deux sources différentes, la chaleur produite par la décomposition de matériaux végétaux et aussi la chaleur venant des rayons du soleil.
Les espèces qui creusent des terriers utilisent les sources de chaleur naturelles comme la géothermie sur les sols soumis à une activité volcanique, ainsi que l’énergie solaire. C’est le cas des Mégapodiidés qui vivent sur des îles où les sites de nidification adaptés à leurs besoins sont restreints. Ils se reproduisent alors dans des zones communes où quelques couples, mais aussi parfois des dizaines de milliers de couples déposent leurs œufs (observé chez le Mégapode mélanésien dans l’Archipel de Bismarck).
Ces comportements pourraient avoir évolué à partir de l’habitude de couvrir les œufs avec des feuilles lorsque les adultes quittent le nid, afin de garder la couvée au chaud et de la rendre invisible. Nous pouvons donc suggérer que le pas à franchir jusqu’à la construction du tumulus ne semble pas difficile.
La famille des Cracidés est probablement la plus primitive dans l’ordre des Galliformes, et elle semble très proche des Mégapodiidés par certaines similarités morphologiques. Comme les Mégapodiidés, ces oiseaux sont surtout présents respectivement dans les régions de l’Australasie et néotropicales. Cette famille comprend les ortalides, les pénélopes et les hoccos.
Les Cracidés sont d’abord des oiseaux forestiers et la seule famille arboricole chez les Galliformes. Cependant, les ortalides sont adaptées à une vie dans des bois plus ouverts, tant qu’il y a abondance de buissons. Elles ont tendance à éviter l’intérieur dense des forêts.
Les Cracidés sont généralement monogames avec quelques exceptions. Les deux partenaires construisent le nid, bien que parfois seul le mâle ou la femelle fasse ce travail.
Le nid de l’Ortalide à ventre roux est généralement situé dans un arbre, entre 1 et 3 mètres de hauteur, mais parfois à 20 mètres au-dessus du sol. Cette espèce peut aussi nidifier sur le sol aux lisières des clairières herbeuses. Le nid est fait de rameaux de bois et de feuilles, et peut quelquefois être tapissé de végétation fraîche.
L’Ortalide chacamel peut utiliser d’anciens nids d’autres espèces, mais habituellement, le nid est situé dans un arbre sur une branche basse, à environ 90 cm à 9 mètres de hauteur, au milieu d’une végétation épaisse. Le petit nid est une structure plutôt lâche, faite de rameaux de bois, et tapissée de mousse et de feuilles.
Le nid de l’Ortalide du chaco est une plate-forme peu profonde. C’est une petite structure lâche faite avec des rameaux de bois, des tiges et des feuilles, sans rien à l’intérieur. Le nid est souvent placé entre 2,5 et 4 mètres au-dessus du sol.
L’ Ortalide à tête rousse construit son nid dans la fourche d’un arbre avec des rameaux de bois, des brindilles, des herbes et des feuilles. Le nid peut parfois paraître petit comparé à la taille de l’oiseau.
Le Hocco à face nue construit une plateforme avec des rameaux de bois, des brindilles et des feuilles. L’intérieur est aussi tapissé de feuilles. Cette structure plate est placée à environ 4 ou 5 mètres de hauteur dans un arbre. Le nid est souvent caché dans la végétation, habituellement une touffe de plantes grimpantes.
La Pénélope des Andes se reproduit dans les forêts d’altitude. Le nid est une plateforme faite de rameaux de bois et de brindilles et tapissée de feuilles. Cette structure est située en hauteur dans un arbre.
La Pénélope à front noir construit une plate-forme avec des brindilles et des tiges dans une fourche d’arbre.
Le nid de la Pénélope siffleuse est une plateforme faite avec des rameaux de bois. Il est situé dans un enchevêtrement de végétation et en général assez près du sol.
Le nid de la Pénélope à ailes blanches est très souvent placé dans la végétation, dans un arbre ou un buisson, à hauteur variable. Les deux partenaires le construisent entre 2 et 5 mètres au-dessus du sol, dans l’épaisseur de la forêt.
C’est une structure relativement petite par rapport à la taille de l’oiseau. Elle est faite de rameaux de bois, de brindilles, de feuilles et autres matériaux végétaux. L’intérieur est souvent tapissé de végétation fraîche.
Tous ces nids sont habituellement plats et plutôt petits par rapport à la taille de ces oiseaux. La construction est lâche, faite avec des rameaux de bois, des brindilles, des vrilles de plantes grimpantes et autres matériaux. La coupe est parfois tapissée de végétation fraîche. Les poussins sont grands et robustes et l’éclosion est rapide.
Les Tétraonidés forment un groupe naturel et assez homogène dans l’ordre des Galliformes. Il est même parfois intégré dans les Phasianidés en tant que sous-famille.
Mais en dépit de plusieurs facteurs morphologiques et comportementaux communs aux deux familles, les Tétraonidés présentent quelques différences comme les narines et les tarses emplumés, l’absence d’ergot, des doigts avec des écailles sur les côtés pour mieux grimper aux branches ou marcher sur la neige, une queue plus courte et un corps plus trapu paré d’un plumage moins coloré.
La femelle choisit le site du nid. Celui-ci est habituellement placé sur le sol, mais le Grand tétras et la Gélinotte des bois peuvent occasionnellement utiliser un vieux nid abandonné par un autre oiseau à quelques mètres au-dessus du sol.
Le nid est bien caché dans la végétation épaisse, et il peut même être partiellement couvert chez les espèces vivant dans les zones découvertes. Les espèces forestières s’installent contre un tronc d’arbre ou près d’une grosse pierre.
Cependant, tous ces endroits sont choisis en fonction de la visibilité qu’ils procurent à la femelle en train de couver.
Le nid est une dépression peu profonde avec pour garniture interne quelques morceaux d’herbes, des feuilles sèches et des brindilles ou même quelques plumes.
Femelle avec poussin
C’est à la femelle que reviennent toutes les tâches liées à la nidification. Elle conduit sa progéniture dans des lieux où la nourriture est abondante. Ils se nourrissent d’insectes pendant les premiers jours. Si leur mère lance des cris d’alarme, les poussins se dispersent dans toutes les directions pour se cacher. Elle les protège aussi du climat qui peut être dur en les abritant sous ses ailes pour maintenir leur température corporelle.
Les jeunes grandissent rapidement et s’éloignent peu à peu de leur mère tout en cherchant leur nourriture. Le groupe familial éclate lorsqu’ils atteignent l’âge de trois mois.
Femelle et poussin
La famille des Odontophoridés comprend les colins ou cailles du Nouveau Monde, présentes dans la Région Néotropicale et dans la partie sud du Néarctique. Leur apparence est très semblable à celle des cailles et des perdrix de l’Ancien Monde. Leurs pattes courtes et puissantes indiquent plutôt des habitudes terrestres, bien qu’ils soient capables de parcourir des distances courtes en vol, mais en général, ces oiseaux préfèrent courir plutôt que s’envoler. Ils vivent dans une variété d’habitats allant de la forêt tropicale humide aux broussailles du désert. Ce sont des oiseaux grégaires qui vivent souvent en groupes.
Ces oiseaux nidifient habituellement sur le sol, dans une simple dépression peu profonde tapissée de végétation. Cette structure est souvent cachée sous de la végétation épaisse, mais quelques espèces peuvent aussi construire un nid avec un dôme et un long tunnel d’entrée.
Le Colin de Californie se reproduit dans les zones broussailleuses et les forêts ouvertes. Le nid est en général protégé par un arbuste, une touffe d’herbes ou autre végétation.
Le nid du Colin de Gambel est situé sur le sol. C’est une dépression peu profonde cachée au milieu de la végétation et tapissée avec des herbes, des tiges et des plumes.
Couple
Le Colin de Virginie nidifie sur le sol, dans une dépression peu profonde tapissée d’herbes et de végétation sèche. Le nid est souvent caché et couvert d’une arche de végétaux tressés faite avec les herbes qui poussent tout autour, et il y a une petite entrée latérale.
Les poussins sont nidifuges et sortent du nid très vite après l’éclosion. ils sont surveillés par la femelle ou le sdeux adultes dans le groupe familial.
La famille des Phasianidés est la plus grande dans l’ordre des Galliformes. Elle comprend les faisans, les perdrix et d’autres espèces proches. Ce sont des oiseaux aux habitudes terrestres, petit ou de grande taille. Les Perdicinae fréquentent une grande variété d’habitats, sauf la toundra et la forêt boréale, toutes deux occupées par les Tétraonidés. Les Phasianinae se trouvent plutôt depuis les plaines jusqu’aux praires alpines à haute altitude, et les familles occupent les pentes des montagnes à travers la vaste distribution, aussi bien dans les zones tempérées que tropicales.
Après les parades nuptiales et la période de l’accouplement, la femelle, ou les deux adultes ensemble, cherchent un site pour le nid. Seuls les Tragopans nidifient à plusieurs mètres au-dessus du sol dans les arbres ou les buissons.
Chez les Phasianidés, le nid est en général sur le sol. Il se trouve souvent à la base d’une touffe d’herbes, ou abrité par des rochers. C’est une dépression dans le sol, parfois tapissée de végétation sèche comme des feuilles ou des racines, mais tout dépend des conditions locales. Quelques matériaux, souvent des brindilles, peuvent parfois être ajoutés, mais rarement.
Femelle avec poussins
Les poussins sont nidifuges et capables de se déplacer et de se nourrir dès la naissance. Les adultes les conduisent sur les aires de nourrissage où ils se nourrissent eux-mêmes. Mais la femelle, ou les deux parents, peuvent aussi les aider en leur lançant de la nourriture, ou en la plaçant devant eux, ou même en leur passant de bec à bec. Les adultes les appellent souvent pour leur indiquer les endroits où se nourrir.
La famille des Numididés est endémique d’Afrique. Ces “pintades” constituent un groupe distinct dans l’ordre des Galliformes, mais leur morphologie et leur structure sont assez semblables aux autres membres de cet ordre.
Ces oiseaux occupent presque tous les types d’habitats disponibles, depuis la forêt humide et dense jusqu’aux steppes arides et au semi-désert, et peuvent être observés à haute altitude. Ils ont des habitudes terrestres et volent rarement. Ils sont grégaires sauf pendant la reproduction.
Seuls quelques nids ont été trouvés, mais ces pintades pondent généralement leurs œufs dans une légère dépression sur le sol. Le nid est situé à la base d’un arbre ou dans des hautes herbes. La dépression est parfois tapissée de quelques feuilles sèches ou d’un peu d’herbe.
La Pintade vulturine nidifie sur le sol. C’est une dépression grattée par la femelle sous le couvert végétal, près d’une épaisse touffe d’herbe ou à l’abri d’un rocher ou d’un buisson. Elle se reproduit dans les zones sèches et ouvertes comme les savanes ou les prairies herbeuses avec quelques arbres et buissons.
Les poussins sont nidifuges et quittent le nid presque immédiatement. Ils sont capables de se nourrir seuls, mais les parents les guident et les protègent pendant quelques temps. Ils sont capables de voler au bout de 15 ou 20 jours après la naissance et peuvent alors atteindre les dortoirs en hauteur.
Ordre des Opisthocomiformes
L’Hoazin huppé, après plusieurs passages dans divers Ordres tels que Galliformes et Coliiformes, est aussi passé par les Cuculiformes dont il diffère par des doigts typiques, non zygodactyles.
D’autres sources IOC World Bird Names le classent aujourd’hui dans son propre ordre, les Opisthocomiformes, et sa propre famille, Opisthocomidés, dont il est le seul représentant car finalement, aucune espèce ne semble proche de lui actuellement.
C’est un oiseau coloré, portant crête frisée et longue queue. On ne peut que constater son « apparence préhistorique » avec ses griffes alaires particulières, semblables à celles présentes sur les ailes du premier oiseau-reptile connu, l’Archæoptéryx.
Il vit dans les forêts inondables le long des fleuves, dans les mangroves et les marais.
Le nid de l’Hoazin huppé est une structure plate, située dans un arbre au-dessus de l’eau. C’est une plate-forme lâche, faite avec des rameaux de bois et des brindilles sèches, à environ 2 à 8 mètres au-dessus des flots. Ces oiseaux nidifient en petites communautés de 2 à 6 adultes qui participent à la construction du nid et aident le couple reproducteur.
Les poussins sont semi-précoces et abandonnent le nid à l’âge de deux ou trois semaines. Les jeunes sont capables de sauter hors du nid ou depuis une branche d’arbre et se jeter dans l’eau pour échapper à un prédateur. Ils nagent alors à l’aide des ailes et des pattes pour s’éloigner du danger.
Poussins