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Ang : Ruby-topaz Hummingbird
All : Moskitokolibri
Esp: Colibrí Rubí
Ital: Colibrì rubino-topazio
Nd: Rode Kolibrie
Sd : Topaskolibri
Port: Beija-flor-vermelho

Photographes :

Chrétien Marc
MURINUS

Garvie Steve
RAINBIRDER Photo galleries

Patrick Ingremeau
TAMANDUA

Wolfer Philippe
OISEAUX D’ARGENTINE

Texte de Nicole Bouglouan

Sources :   

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 5 by Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal - Lynx Edicions - ISBN: 8487334253

A GUIDE TO THE BIRDS OF COLOMBIA by Steven L. Hilty and William L. Brown - Princeton University Press – ISBN 069108372X

Avibase (Lepage Denis)

Arthur Grosset's Birds (Arthur Grosset)

Discovering the birds of Trinidad and Tobago (Brian Ramsey)

Wikipedia (Wikipedia, The Free Encyclopedia)

 

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Colibri rubis-topaze
Chrysolampis mosquitus

Ordre des Apodiformes – Famille des Trochilidés

QUELQUES MESURES :
L : 8-9 cm
Poids : 4-5 gr

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Comme de nombreux colibris, le Colibri rubis-topaze présente des apparences différentes selon l’intensité de la lumière.
Quand l’oiseau est posé à l’ombre, il apparaît brun noirâtre terne, mais si le soleil effleure ses plumes, le colibri devient alors un joyau.

OMBRE
SOLEIL

Le mâle adulte a le corps brun foncé avec des reflets vert-olive ternes. Les ailes sont gris foncé. La queue est châtain vif avec l’extrémité noire.  
Sur les parties inférieures, la gorge et la poitrine sont doré irisé, ou occasionnellement vert émeraude.
La tête est d’un beau rouge rubis luisant sur le front, la calotte et la nuque. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts sont noirâtres.

La femelle a les parties supérieures vert cuivré. La queue présente des rectrices centrales vert-olive, alors que les rectrices externes sont châtain vif. On peut voir une bande subterminale violet foncé alors que l’extrémité est blanche.
Les parties inférieures sont gris pâle. Les oiseaux de Trinité et Tobago ont parfois une bande doré-verdâtre qui descend du menton jusqu’à la poitrine.   

L’immature ressemble à la femelle adulte. Il a une tache blanche derrière l’œil. Sur la queue, les rectrices externes sont violet foncé avec des extrémités blanches.

CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO 
Le Colibri rubis-topaze émet des sons et des sifflements haut-perchés. Les cris sont très courts et lancés depuis un perchoir exposé en guise d’avertissement « tliii, tliii, tliii… ». 
Les cris agressifs sont des séries de bavardages rapides émises par les deux sexes.

HABITAT :
Le Colibri rubis-topaze peut être vu dans les clairières, les campagnes ouvertes, les zones cultivées et les jardins où il se nourrit depuis le niveau du sol jusqu’à la cime des arbres.
On le voit en général depuis le niveau de la mer jusqu’aux contreforts broussailleux des collines à 1700 mètres d’altitude, mais il est plus souvent aux alentours de 500 mètres ou en dessous.

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
Le Colibri rubis-topaze se reproduit dans les régions tropicales du nord de l’Amérique du Sud, depuis le sud du Panama, la Colombie, le Venezuela et les Guyanes, et vers le sud jusqu’au centre du Brésil et le nord de la Bolivie. 
On le trouve également sur les îles, aux Petites Antilles, à Trinité et Tobago.  

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :  
Le Colibri rubis-topaze se nourrit du nectar des fleurs de nombreuses plantes. Il voltige et pratique le vol stationnaire en face de chaque fleur et atteint le nectar avec le bec et surtout la langue.
Il capture aussi des insectes en les happant dans les airs ou tout en récoltant le nectar. Il lui arrive de se nourrir dans le feuillage où il  cherche des arthropodes.
Le territoire de nourrissage qui comprend des arbres à fleurs, des arbustes et des cactus, est défendu par le mâle à l’aide de séries de bavardages agressifs et rapides.
Le Colibri rubis-topaze se nourrit souvent seul à des hauteurs variables.

Pendant la saison de reproduction, le mâle effectue quelques parades. Il tourne rapidement autour de la femelle et expose les riches couleurs de la queue en la déployant en un large éventail, et dresse aussi les plumes rouge rubis de la calotte.

Le Colibri rubis-topaze est migrateur. Il effectue des migrations nord-sud à l’intérieur du Brésil. Il voyage le long des régions côtières de la Guyane, du Venezuela et de la Colombie en faisant probablement des déplacements est-ouest, et il migre vers le sud jusqu’en Colombie où il arrive en mai et d’où il repart en septembre.
Quelques mouvements migratoires sont probables à Trinité et Tobago.

VOL :
Comme tous les colibris, le Colibri rubis-topaze voltige en avant et en arrière quand il se nourrit de nectar sur les fleurs.

REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La saison de reproduction varie selon la distribution géographique, de décembre à juin sur Trinité et Tobago, au Venezuela et en Guyane, et de septembre à janvier au Brésil.
Le nid minuscule est installé dans une fourche sur une petite branche, à environ un à quatre mètres au-dessus du sol. Le nid en forme de coupe est fait avec des matériaux fins comme des fibres végétales et des toiles d’araignées. L’extérieur est décoré de lichens et de morceaux d’écorce.

La femelle dépose deux œufs et incube pendant 15 à 16 jours. À la naissance, les poussins sont noirs, couverts de duvet brunâtre épars sur le dos. Ils sont emplumés au bout de trois semaines et peuvent se reproduire au cours de leur deuxième année.

ALIMENTATION :  
Le Colibri rubis-topaze se nourrit de nectar de fleurs dans les arbres, les broussailles, les cactus et les cultures.
Il prend aussi des insectes en les happant dans les airs, et il se nourrit dans le feuillage où il capture des arthropodes.

PROTECTION/MENACES/STATUTS :  
Le Colibri rubis-topaze est commun dans les plaines et les régions côtières. Il accepte les habitats modifiés par les humains et fréquente les jardins et les zones cultivées.
Après de sérieux déclins dus au commerce illégal des oiseaux de cage au Brésil dans les années 1970, l’espèce a maintenant des populations stables et n’est pas menacée pour le moment.