Fr: Bruant blanc - Plectrophane blanc
Ang: McKay's Bunting
All: Beringschneeammer
Esp: Escribano de McKay
Ita: Zigolo di McKay
Nd: McKays Sneeuwgors
Sd: beringsnösparv
Photographes:
Ken Havard
My Bird Gallery & Flickr gallery 1 & Flickr gallery 2
Tom Merigan
Tom Merigan’s Photo Galleries
Texte de Nicole Bouglouan
Sources:
HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 16 by Josep del Hoyo- Andrew Elliot-David Christie – Lynx Edicions – ISBN: 9788496553781
Buntings and Sparrows Par Clive Byers,Urban Olsson,Jon Curson – Editeur : A&C Black, 2013 – ISBN: 1408189062, 9781408189061 – 264 pages
Wikipedia, the free encyclopaedia
The Birds of North America online
What Bird-The ultimate Bird Guide (Mitchell Waite)
SORA Searchable Ornithological Research Archive (Blair O. Wolf)
South Dakota Birds and Birding – (Terry L. Sohl)
Bruant blanc ou Plectrophane blanc
Plectrophenax hyperboreus
Ordre des Passériformes – Famille des Calcariidés
INTRODUCTION :
Le Bruant blanc ou Plectrophane blanc est décrit comme l’un des passereaux les plus blancs d’Amérique du Nord. Il se reproduit sur quelques îles de la Mer de Béring dans des habitats côtiers. Il passe l’hiver sur les côtes ouest et sud-ouest de l’Alaska.
Il se nourrit sur le sol et dans la végétation basse, souvent en petites bandes en dehors de la saison de reproduction.
Le Bruant blanc court le risque d’être menacé par les mammifères introduits sur les îles où il nidifie. Il a une distribution restreinte mais la population semble actuellement augmenter.
DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :
Longueur : 16-18 cm
Envergure : 30-33 cm
Poids : 54 gr (38-62)
Le Bruant blanc mâle en plumage nuptial a le plumage blanc dans l’ensemble, sauf les tertiaires qui sont partiellement noires, ainsi que les extrémités des rémiges primaires. Sur la queue, les deux paires de rectrices centrales sont partiellement noires. La queue est assez courte et fourchue. Quelques plumes des scapulaires ont le centre noir.
Le bec est noir. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts sont brun foncé ou noirs.
Le mâle non-nuptial est légèrement teinté de roux sur la calotte, les couvertures auriculaires et la poitrine.
La femelle en plumage nuptial ressemble au mâle, mais elle a des taches sombres sur la calotte et des stries noires sur le dos. L’alule est noire. Les rectrices centrales ont plus de noir que chez le mâle, tandis que les autres rectrices ont les vexilles internes sombres.
La femelle non-nuptiale peut paraître plus foncée que le mâle non nicheur.
Le juvénile est grisâtre de la tête à la poitrine, avec la gorge et la moustache plus claires. Les parties supérieures sont noirâtres avec des plumes aux larges liserés chamoisés. Les ailes et la queue ont les mêmes motifs blancs que les adultes mais moins étendus. Les flancs sont rosâtres et l’abdomen est blanc. Le bec est jaunâtre.
Le mâle de 1er hiver ressemble à l’adulte non nicheur, avec davantage de roux sur les tertiaires et les parties supérieures, et davantage de noir sur les ailes et la queue.
La femelle de 1er hiver est plus foncée et plus terne que la femelle adulte non-nuptiale, et avec moins de blanc.
DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
Le Bruant blanc se reproduit surtout sur les Iles Hall et St Matthew dans la Mer de Béring, et plus rarement sur les Iles Pribilof (St Paul) et Saint Laurent.
Il hiverne le long des côtes ouest et sud-ouest de l’Alaska, et il y a quelques rares observations de l’espèce sur la Péninsule des Tchouktches dans l’extrême nord-est de la Russie.
HABITAT :
Le Bruant blanc se reproduit sur les rives, y compris les plages de graviers et les talus rocheux et en pente, ainsi que dans la toundra intérieure où il est décrit comme étant commun.
Il hiverne dans les marais côtiers, sur les plages et dans les champs cultivés.
CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
La voix du Bruant blanc ressemble beaucoup à celle du Bruant des neiges. Les cris comprennent un « tew » dur, un cliquetis doux et un sifflement descendant « cheew ».
Le chant est décrit comme un gazouillis bas, sonore, roulé et flûté.
COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
Le Bruant blanc se nourrit probablement d’un mélange d’insectes, araignées, graines et bourgeons pendant l’été, mais en hiver, les graines d’herbes sont sa principale nourriture. Des petits crustacés sont certainement consommés le long du littoral.
Il se nourrit en groupes en dehors de la saison de reproduction, sur ou près du sol, y compris dans la végétation basse. Il se nourrit en marchant et en courant sur le sol.
La formation du couple a lieu en mai. Le mâle parade sur les aires de reproduction, effectuant un large cercle en vol tout en chantant.
Cette espèce nidifie en général dans des cavités qui protègent parents et poussins des renards. Ces oiseaux sont certainement monogames.
Le Bruant blanc est migrateur. Il quitte les aires de reproduction début octobre pour rejoindre les côtes de l’Alaska, après quelques haltes, notamment sur l’Ile Nunivak. Ensuite, il se disperse vers le sud et l’est le long de la côte.
Le retour commence début mars, bien que de nombreux oiseaux restent sur les aires d’hivernage jusqu’au début du mois d’avril.
L’espèce est quelquefois observée vers le sud jusqu’aux Aléoutiennes et la côte sud de l’Alaska, ainsi que dans l’extrême nord-est de la Russie.
Le Bruant blanc a un vol rapide avec des séries de battements actifs alternées de courtes périodes de glissés.
REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La construction du nid et la ponte ont lieu fin juin. Le Bruant blanc construit son nid dans une creux ou autre cavité protégée, souvent une crevasse rocheuse sur une falaise, ou parmi les rochers ou même en dessous, ou encore dans un creux dans un morceau de bois flotté.
C’est une structure en forme de coupe peu profonde faite avec des laîches, des herbes, des lichens et des tiges. L’intérieur est tapissé de matériaux doux comme de la végétation plus fine, de la fourrure ou des plumes, en fonction de l’endroit.
La femelle dépose 3-5 œufs vert pâle avec des petites taches brun clair. La femelle incube pendant 12 jours (de 10 à 16 jours), et les jeunes quittent le nid environ deux semaines après l’éclosion.
Le Bruant blanc s’hybride quelquefois avec le Bruant des neiges car les deux espèces sont très proches.
PROTECTION / MENACES / STATUTS :
Le Bruant blanc est considéré comme étant « rare ». Il est menacé par les prédateurs introduits sur les îles où il se reproduit. Ce sont des rats et des Mustélidés, mais aussi le Renard roux récemment installé sur l’Ile St Matthew car le Renard arctique a aujourd’hui disparu de ce lieu. Cependant, le Bruant blanc est quand même protégé de ces prédateurs par les cavités qui abritent son nid.
La population était estimée à 18 400/23 700 individus matures en 2008. Elle semble être en augmentation.
Le Bruant blanc n’est pas globalement menacé pour le moment.