Fr: Chevêchette de Hoskins
Ang: Baja Pygmy-owl - Cape pygmy owl
All: Hoskinszwergkauz
Esp: Mochuelo de Hoskins
Ita: Civettina del Capo
Nd: Bajadwerguil
Sd: californiasparvuggla
Photographe:
Dubi Shapiro
Dubi Shapiro Photo Galleries
Texte de Nicole Bouglouan
Sources:
HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 5 by Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal - Lynx Edicions - ISBN: 8487334253
OWLS OF THE WORLD – By Claus König, Friedhelm Weick and Jan-Hendrik Becking - IBSN 978-0-7136-6548-2
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What Bird-The ultimate Bird Guide (Mitchell Waite)
Wikipedia, la enciclopedia libre
Chevêchette de Hoskins
Glaucidium hoskinsii
Ordre des Strigiformes – Famille des Strigidés
INTRODUCTION :
La Chevêchette de Hoskins se trouve en Basse-Californie du Sud dont elle est endémique.
Elle fréquente les forêts de pins et les forêts mixtes avec des pins et des chênes, entre 1500 et 2100 mètres d’altitude, mais elle se déplace en hiver vers des zones moins élevées. Elle se nourrit d’insectes, de petits mammifères et oiseaux, et de reptiles. Elle nidifie dans une cavité située dans un arbre, souvent une loge abandonnée par un pic.
La Chevêchette de Hoskins a une distribution restreinte dans laquelle elle est rare ou commune localement. Elle est menacée par la dégradation et la perte de son habitat, mais elle n’est pas globalement menacée pour le moment.
DESCRIPTION DE L’OISEAU:
Quelques mesures:
Longueur : 15-17 cm
Poids : 50-65 gr
La Chevêchette de Hoskins est un petit Strigidé.
Les parties supérieures sont gris-brun et légèrement teintées de roux. Le manteau et le dos ont des taches claires irrégulières, mais plutôt chamois clair sur les scapulaires. Sur le dessus des ailes, les rémiges présentent des barres claires et sombres alternées. La queue relativement longue pour un Strigidé présente cinq ou six barres claires.
Les parties inférieures sont blanchâtres, avec une tache blanche bien nette sur la gorge et le milieu de la partie antérieure du cou. Cette zone blanche est entourée de taches et de stries brun-grisâtre. Les côtés du haut de la poitrine et une partie des flancs sont tachetés de brun grisâtre. Le reste du dessous est intensément strié de sombre.
Sur la tête, la calotte et la nuque sont gris-brun ou brun-roux avec des taches chamoisées. Le disque facial est peu développé et on note la présence de sourcils blancs étroits.
Sur la nuque, nous remarquons deux taches noirâtres bien nettes, bordées de blanchâtre au-dessus et de chamois clair en dessous. Ces taches ressemblent beaucoup à des « yeux » et s’avèrent très utiles pour tromper les prédateurs et les intrus. On les appelle « faux yeux ».
Le bec est jaune verdâtre avec la cire gris-verdâtre. Les yeux sont jaunes. Les tarses emplumés et les doigts légèrement hérissés de quelques plumes sont gris jaunâtre. Les griffes sont couleur corne avec les extrémités plus foncées.
La femelle est semblable au mâle mais elle a les parties supérieures teintées de roux plus foncé. Elle est généralement plus lourde que le mâle.
Le juvénile n’a pas encore été décrit.
DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
La Chevêchette de Hoskins est endémique des montagnes de Basse-Californie du sud. Elle est présente dans la Sierra Victoria et la Sierra de la Giganta, jusqu’au Cabo San Lucas.
HABITAT :
La Chevêchette de Hoskins fréquente les forêts de pins et les forêts mixtes avec des pins et des chênes, entre 1500 et 2100 mètres d’altitude.
En hiver, elle descend vers des zones plus basses et fréquente surtout les forêts de feuillus aux alentours de 500 mètres d’altitude.
CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
Le chant de la Chevêchette de Hoskins est une série de notes courtes émises à intervalles réguliers d’environ une seconde. Ces notes sont relativement haut-perché mais avec une inflexion décroissante vers la fin « kwiu kwiu kwiu… ». Cette série est généralement précédée de « huhuhu » tremblotants menant parfois à des hululements.
COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
La Chevêchette de Hoskins se nourrit d’insectes et de divers arthropodes, mais aussi de petits mammifères et oiseaux et de reptiles.
Elle chasse probablement comme les autres chevêchettes, posée sur un perchoir d’où elle cherche sa future victime, pour ensuite s’élancer vers le sol afin de la capturer avec les serres.
Les oiseaux du genre Glaucidium capturent souvent des proies assez grandes comparées à leur propre taille. La proie est ensuite consommée morceau par morceau.
La Chevêchette de Hoskins, comme les autres espèces du genre Glaucidium, nidifie généralement dans des cavités situées dans les arbres. Ces trous sont souvent des loges creusées et abandonnées par des pics.
Elle est résidente, mais elle effectue quelques déplacements altitudinaux pour passer l’hiver dans des zones moins élevées.
Le vol est ondulant, semblable à celui des Picidés.
REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La ponte semble avoir lieu entre le mois de mai et début juin.
La Chevêchette de Hoskins nidifie dans des cavités naturelles dans les arbres, creusées et abandonnées par des pics.
La femelle dépose deux à sept œufs blancs, de forme arrondie ou ovale, et incube pendant environ 28 jours.
C’est généralement le mâle qui chasse et procure la nourriture aux jeunes et à la femelle. Chez ces petites espèces, le mâle consomme généralement la tête de la proie et donne le corps à la femelle.
Chez quelques espèces du genre Glaucidium, les jeunes ont leur plumage juvénile complet et sont capables de s’envoler dès qu’ils quittent le nid.
PROTECTION / MENACES / STATUTS :
La Chevêchette de Hoskins a une distribution restreinte dans laquelle elle est rare ou localement commune dans certaines zones.
L’espèce est menacée par la dégradation et la destruction de son habitat. De plus, elle est isolée dans une région située tout au bout de la Basse Californie.
Cependant, la Chevêchette de Hoskins n’est pas considérée comme étant globalement menacée pour le moment. Mais plus d’études et d’informations sont nécessaires concernant cette espèce.
