Fr: Engoulevent minime
Ang: Lesser Nighthawk
All: Texasnachtschwalbe
Esp: Añapero Garrapena
Ita: Succiacapre minore
Nd: Texasnachtzwaluw
Sd: mindre falknattskärra
Photographes:
Roger Ahlman
Pbase Galleries Peru and Ecuador
Dubi Shapiro
Dubi Shapiro Photo Galleries
Simon Tan
PBase Bird galleries
Texte de Nicole Bouglouan
Sources:
HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 5 by Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal - Lynx Edicions - ISBN: 8487334253
NIGHTJARS - A Guide to Nightjars and Related Nightbirds – Nigel Cleere and Dave Nurney - Yale University Press - First Edition (August 11, 1998) - ISBN 10: 0300074573 / ISBN 13: 9780300074574
A GUIDE TO THE BIRDS OF MEXICO AND NORTHERN CENTRAL AMERICA by Steve N. G. Howell, Sophie Webb - Oxford University Press - ISBN: 0198540124
BIRDS OF PERU by Thomas S. Schulenberg, Douglas F. Stotz, Daniel F. Lane, John P. O’Neill, Theodore A. Parker III–Princeton University Press 2007–ISBN: 978-0-691-13023-1
A GUIDE TO THE BIRDS OF COLOMBIA by Steven L. Hilty and William L. Brown - Princeton University Press – ISBN 069108372X
Animal Diversity Web (University of Michigan Museum of Zoology)
South Dakota Birds and Birding – (Terry L. Sohl)
Houston Audubon Society (National Audubon Society)
What Bird-The ultimate Bird Guide (Mitchell Waite)
Wikipedia, the free encyclopaedia
DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :
Longueur : 19-23 cm
Poids : 34-64 gr
Au repos, l’Engoulevent minime semble avoir une petite tête, et les extrémités des ailes atteignent l’extrémité de la queue.
En vol, les ailes paraissent assez pointues et la queue est légèrement fourchue.
Les parties supérieures sont brunâtres avec des mouchetures blanc grisâtre et des taches brun noirâtre très nettes. Un collier indistinct, chamoisé ou gris pâle, est parfois visible sur l’arrière du cou. Les scapulaires sont brun noirâtre avec des liserés chamois sur les vexilles externes. Les couvertures alaires sont brunâtres avec des motifs blanc grisâtre, bruns et chamois.
Sur les parties inférieures, la tache de la gorge est blanche chez le mâle, et chamoisée chez la femelle. Les parties inférieures sont brunâtres avec des taches et des mouchetures blanc grisâtre, cannelle et chamois. L’abdomen et les flancs sont chamois et barrés de brun.
Le mâle a une bande blanche à l’extrémité des ailes, en travers des quatre primaires externes. Sur la queue, nous remarquons une bande subterminale étroite et blanche en travers des rectrices, sauf sur la paire centrale.
La femelle a une bande blanc chamoisé sur l’aile, et la bande blanche de la queue est absente. Elle est légèrement plus claire et plus brune que le mâle.
Sur la tête, la calotte est brun noirâtre. Les lores et les parotiques sont brun foncé avec des taches plus claires, tout comme le menton et les côtés de la gorge.
Le bec est noirâtre. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts sont brunâtres ou grisâtres.
Le juvénile est généralement plus gris ou plus chamoisé que les adultes. Sur les ailes, les primaires et les secondaires ont des extrémités blanc grisâtre ou fauve.
SOUS-ESPECES ET DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
L’Engoulevent minime a sept sous-espèces qui diffèrent par la taille, les couleurs du plumage et les motifs des parties inférieures. La taille des bandes blanches des ailes et de la queue peut varier d’un mâle à l’autre.
C.a. acutipennis (décrit plus haut) est résident en Amérique du Nord et du Sud jusqu’au nord de la Bolivie, le Paraguay et le nord de l’Argentine.
C.a. texensis se reproduit dans le sud-ouest des Etats-Unis jusqu’au centre du Mexique. Il hiverne jusqu’au nord de la Colombie.
C.a. micromeris se reproduit dans le nord de la Péninsule du Yucatán et à Belize. Il hiverne jusqu’au Panama.
C.a. littoralis est présent depuis le sud du Mexique jusqu’au Costa Rica.
C.a. crissalis se trouve dans le sud-ouest de la Colombie.
C.a. aequatorialis est présent dans l’ouest de la Colombie, l’ouest de l’Equateur et le nord-ouest du Pérou.
C.a. exilis est présent depuis l’ouest du Pérou jusqu’à l’extrême nord du Chili (rarement).
HABITAT :
L’Engoulevent minime fréquente les déserts et les semi-déserts, les zones broussailleuses et les champs cultivés. Il aime surtout les habitats ouverts de divers types. Il est également présent dans les jardins et les espaces urbains, les bois, les mangroves, les plages océanes et les lagunes salées en fonction de la distribution.
L’espèce est visible depuis le niveau de la mer jusqu’à 1200/2500 mètres d’altitude (occasionnellement).
CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
L’Engoulevent minime émet une sorte de bêlement en vol « whik » et une série nasillarde composée de « chuck ». Nous pouvons aussi entendre des sons semblables à ceux émis par les tourterelles « c-r-rooo ».
Le chant est émis depuis le sol ou près du sol. C’est un trille bas et bourdonnant semblable aux sons produits par les crapauds ainsi décrit « urrrr », émis en séries qui durent de 7 à 13 secondes.
L’Engoulevent minime chante aussi en vol mais également depuis des perchoirs ou depuis le sol. Pendant les parades nuptiales, nous pouvons entendre des bêlements, des trilles lents et de longs cris nasillards « whoa » ou encore « whoo ».
Un sifflement guttural est émis par les deux adultes pendant la défense du territoire et les parades de distraction si un prédateur approche trop du nid.
COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
L’Engoulevent minime se nourrit principalement d’insectes volants comme les phalènes, les scarabées, les fourmis volantes, les moustiques et les sauterelles.
Il se nourrit surtout en vol, au crépuscule ou pendant la nuit. Il vole assez bas at capture des insectes dans sa grande bouche tapissée de poils fins qui aident à piéger les proies. Mais il peut aussi sauter en l’air pour capturer un insecte depuis le sol. Il chasse souvent autour des lumières artificielles qui attirent une multitude d’insectes.
Il boit en volant bas et en trempant le bec dans l’eau, mais aussi en voletant au-dessus de la surface de l’eau.
Au début de la saison de reproduction, le mâle effectue des parades aériennes. Il vole avec les ailes raides tout en suivant la femelle. Tandis qu’il émet des trilles en vol, les plumes blanches de sa gorge sont gonflées et deviennent alors très nettes.
Le couple reste soudé pendant la saison et sans doute davantage. Le nid est sur le sol, souvent sur des petits cailloux.
L’espèce est territoriale et le mâle poursuit ses rivaux en vol pour les éloigner du site.
L’Engoulevent minime a beaucoup de populations qui sont probablement sédentaires. Cependant, les races « texensis » et « micromeris » sont migratrices et se déplacent vers le sud après la reproduction. Ils migrent habituellement en groupes clairsemés, mais aussi parfois en grand nombres.
L’Engoulevent minime patrouille dans le ciel, seul ou en groupes, en alternant des battements vifs et rapides et des glissés courts avec les ailes tendues en V. Le vol est rapide grâce aux longues ailes pointues, mais avec des virages et des changements de directions erratiques.
Engoulevent minime
Chordeiles acutipennis
Ordre des Caprimulgiformes – Famille des Caprimulgidés
INTRODUCTION :
L’Engoulevent minime est présent dans le sud-ouest de l’Amérique du Nord, ainsi qu’en Amérique Centrale et du Sud où il fréquente les vastes zones ouvertes et une variété d’habitats comme les bois, les jardins, les mangroves et les espaces urbains.
Il se nourrit de divers insectes capturés en vol ou en s’élançant depuis le sol. Comme les autres engoulevents, il ne construit pas de nid et les œufs sont déposés directement sur les feuilles mortes, le sable ou les graviers. Il est souvent situé sous un buisson ou un arbuste.
L’Engoulevent minime a sept sous-espèces reconnues dont certaines sont migratrices.
L’espèce est décrite comme étant commune localement à travers la vaste distribution. Elle est affectée par la perte de l’habitat et l’usage des insecticides dans certaines régions. Mais actuellement, l’Engoulevent minime n’est pas globalement menacé.
REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La saison de reproduction varie avec la distribution et s’étend de fin avril jusqu’à août dans le sud-ouest des Etats-Unis, jusqu’en janvier/février dans le sud de la Colombie, et février/mars dans l’est de l’Equateur.
L’Engoulevent minime ne construit pas de nid. Le site de nidification est sur le sol, parfois sous un petit buisson ou un arbuste, mais aussi souvent à découvert, plus rarement sur le toit d’un immeuble.
La femelle dépose deux œufs blancs ou gris pâle avec des petits points gris, bruns et lavande. Ils sont déposés directement sur le sable, le gravier, le sol nu ou les feuilles mortes. L’incubation est presque entièrement effectuée par la femelle et dure 18-19 jours.
Les jeunes sont nourris par régurgitation d’insectes par les deux parents. Si le nid est menacé par un prédateur, les adultes effectuent la parade typique de « l’aile cassée » pour éloigner les intrus. Les jeunes peuvent se déplacer jusqu’à un nouveau site s’ils sont dérangés car ils sont capables de ramper rapidement sur le sol. Ils peuvent voler au bout de trois semaines après l’éclosion.
La période de reproduction est assez longue et l’espèce produit certainement plus d’une couvée par saison.
Les prédateurs classiques des œufs sont le Bihoreau gris, les coyotes, les ratons-laveurs, les renards, les moufettes et divers serpents, mais la Pie grièche migratrice et le Grand géocoucou sont des menaces pour les juvéniles. Les adultes peuvent être tués par le Faucon aplomado.
PROTECTION / MENACES / STATUTS :
L’Engoulevent minime est généralement assez commun dans sa distribution.
La population a augmenté de 15% depuis 1970 (Partners in Flight). La population nicheuse totale est estimée à 12 000 000.
Cependant, l’espèce est affectée par la perte de l’habitat à cause de l’exploitation minière et de l’urbanisation en Californie, et par l’usage des insecticides au Nouveau Mexique. Mais il est très difficile de suivre ces oiseaux à cause de leurs habitudes nocturnes et il faudrait davantage d’informations.
Mais actuellement, l’Engoulevent minime n’est pas globalement menacé.