L’entrée semi-transparente peut paraître fragile, mais elle est remarquablement robuste. Elle est faite de fibres de palmes ou de vrilles végétales joliment tissées. L’oiseau qui arrive au nid en vol s’engouffre à travers l’entrée évasée et se dirige vers le haut à l’intérieur du tube avec les ailes closes, puis il s’agrippe avec les griffes et escalade la structure jusqu’à la chambre d’incubation.
La couvée comprend deux œufs d’un blanc pur.
Il n’y a pas d’autres informations pour le moment.
PROTECTION / MENACES / STATUTS :
Le Malimbe à queue rouge a une vaste distribution dans laquelle il est plutôt commun. La population est apparemment stable et l’espèce n’est pas menacée pour le moment.
Fr: Malimbe à queue rouge
Ang: Red-vented Malimbe
All: Rotsteißweber
Esp: Malimbo Culirrojo
Ita: Malimbe culorosso
Nd: Schildprachtwever
Sd: rödgumpad malimbe
Photographes:
William Price
PBase-tereksandpiper & Flickr William Price
Dubi Shapiro
Dubi Shapiro Photo Galleries & Dubi Shapiro's Pictures on IBC
Texte de Nicole Bouglouan
Sources:
HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 15 by Josep del Hoyo-Andrew Elliot-David Christie - Lynx Edicions – ISBN: 9788496553682
BIRDS OF AFRICA SOUTH OF THE SAHARA by Ian Sinclair and Peter Ryan - Princeton University Press Princeton and Oxford - ISBN: 0691118159
L’ENCYCLOPEDIE MONDIALE DES OISEAUX - Dr Christopher M. Perrins - BORDAS - ISBN: 2040185607
Bird nests: Variety is Key for the world’s avian Architects
Weaver Watch - Red-vented Malimbe Malimbus scutatus
Wikipedia, the free encyclopaedia
CREAGUS@Monterey Bay (Don Roberson)
Malimbe à queue rouge
Malimbus scutatus
Ordre des Passériformes – Famille des Plocéidés
INTRODUCTION :
Le Malimbe à queue rouge est membre de la famille des Plocéidés dans la sous-famille Ploceinae, celle des tisserins typiques. L’espèce est présente dans les forêts de plaine de l’est de l’Afrique, et se nourrit en haut des arbres en glanant des insectes ou en les capturant en vol.
Le Malimbe à queue rouge est bien connu pour la forme spéciale de son nid, une structure tissée en forme de « chaussette inversée » dont le tube d’entrée peut atteindre plus de 60 centimètres de long. Il est souvent construit dans un palmier par les deux partenaires.
Le Malimbe à queue rouge a une population stable et l’espèce est commune dans sa vaste distribution.
DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :
Longueur : 17 cm
Poids : 28-33 gr
Le Malimbe à queue rouge mâle de la race nominale a le plumage noir sauf sur le front, la calotte, la nuque, la poitrine et les couvertures sous-caudales qui sont rouge écarlate. Sur la tête, les lores, les joues, les couvertures auriculaires, le menton et la gorge sont noirs.
Le bec est noir. Les yeux sont bruns ou brun-châtain foncé. Les pattes et les doigts sont noirs.
La femelle adulte a la tête noire parfois parsemée de quelques plumes rouges. Elle a une grande tache rouge sur la poitrine, bien limitée à la base de la gorge.
Le juvénile est d’un noir terne dessus et dessous. Le front, les lores, les joues, le menton, la gorge, le haut de la poitrine et les couvertures sous-caudales sont orange vif ou rouges. Le bec est couleur corne. Les yeux sont gris-brun sombre. Les pattes et les doigts sont brun foncé.
SOUS-ESPECES ET DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
Le Malimbe à queue rouge a deux sous-espèces.
M.s. scutatus se trouve en Sierra Leone, sud-est de la Guinée, Liberia, sud de la Côte d’Ivoire et sud-ouest du Ghana.
M.s. scutopartitus se trouve dans le sud-est du Bénin, dans le sud du Nigeria et le sud-ouest du Cameroun.
Cette race est légèrement plus grande que la race nominale, et la tache rouge de la poitrine est plus étendue chez les deux sexes. Mais chez la femelle, cette tache rouge est partagée en deux par une ligne noire.
HABITAT :
Le Malimbe à queue rouge fréquente la forêt humide, les pousses secondaires anciennes et les galeries forestières, les forêts marécageuses, les clairières et les lisières, et les savanes bien boisées.
Il vit près des palmiers et y construit généralement son nid, aussi bien en forêt que dans des zones ouvertes, dans les cultures ou près des villages. Il se nourrit bien en haut des arbres, dans les plus hautes strates de la canopée.
L’espèce est visible depuis le niveau de la mer jusqu’à 1000 mètres d’altitude sur le Mt Cameroon.
CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
Le Malimbe à queue rouge est souvent localisé grâce à ses cris typiques, sonores et rauques « zii-zii-zii-zii » ou « chit-it-zeer-zeer » émis par les groupes qui se déplacent à travers la forêt. Nous pouvons également entendre un « tuk tuk-tuk tuktuktuktuk tuk » dur, et un simple « zuweeya » nasillard.
Le chant est habituellement mélodieux, composé de phrases répétées « peeyo-peeyo-tsitsi-pyurr-tsu-wee-tsurr-tsurr-tsu-wee-tsitsi-wer ».
COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
Le Malimbe à queue rouge se nourrit principalement d’insectes et de chenilles glanés dans le feuillage ou en s’élançant en vol pour capturer une proie. Mais il consomme aussi les cosses des noix de palmiers à huile.
Il se nourrit généralement dans la canopée de la forêt mature, plus haut que les autres espèces du genre Malimbus, jusqu’à 30 mètres de hauteur, en particulier sur les brindilles fines extérieures où il agit à la manière des mésanges.
L’espèce est visible en petits groupes de 5-6 individus, ou en troupes plus importantes en fonction de la distribution. Ils émettent continuellement des cris rauques tout en se déplaçant dans les sous-bois, souvent près des villages.
Le Malimbe à queue rouge est monogame. Les membres de la sous-famille des Ploceinae ont des parades nuptiales qui comprennent des poursuites de la femelle par le mâle avant que ce dernier ne l’approche, et en général loin du site du nid. Ensuite, une parade consiste à attirer la femelle vers ce site. Le mâle peut aussi effectuer des parades aériennes au-dessus de son territoire, suivies d’autres en étant posé à l’intérieur du territoire. Les parties rouges du plumage sont mises en évidence par des postures adaptées.
Le nid suspendu est construit par les deux partenaires. Ils nidifient en couples isolés.
Le Malimbe à queue rouge est sédentaire.
Le vol est rapide avec des battements peu profonds.
REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La saison de reproduction varie en fonction de la distribution et a lieu en février en Guinée, en décembre au Ghana, et entre septembre et février au Nigeria.
Le couple monogame peut construire plusieurs nids (3-7) dans le même arbre, mais un seul sera utilisé. Les deux partenaires participent à ce travail qui peut durer jusqu’à trois semaines.
La « chaussette inversée » se compose d’une chambre d’incubation globulaire et d’un très long tube d’entrée pouvant mesurer plus de 60 centimètres, mais il est souvent plus court. Un tel nid est suspendu à deux folioles de feuilles de palmier adjacentes ou aux extrémités de ces folioles dans la partie haute de la canopée, à partir de 6 mètres de hauteur mais souvent plus haut.