Fr: Synallaxe à calotte blanche
Ang: Creamy-crested Spinetail
All: Fahlkappen-Baumschlüpfer
Esp: Curutié Crestado
Ita: Codaspino crestacrema
Nd: Vaalkopstekelstaart
Sd: gräddkronad taggstjärt
Photographe:
Roger Ahlman
Pbase Galleries Peru and Ecuador
Texte de Nicole Bouglouan
Sources:
HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 8 By Josep del Hoyo-Andrew Elliott-David Christie - Lynx Edicions - ISBN: 8487334504
BIRDS OF SOUTH AMERICA – Passerines - by Robert S. Ridgely and Guy Tudor – HELM Field Guides – ISBN: 9781408113424
Neotropical Birds – Cornell Lab of Ornithology
A blog dedicated to the thousands of bird species that fly, swim or walk on our planet.
Foraging Ecology of High Andean Insectivorous Birds in Remnant Polylepis Forest Patches
Synallaxe à calotte blanche
Cranioleuca albicapilla
Ordre des Passériformes – Famille des Furnariidés
INTRODUCTION :
Le Synallaxe à calotte blanche est endémique du Pérou où il est relativement commun dans les broussailles et les bois semi-arides en montagne, souvent près des cours d’eau ou dans des habitats modifiés.
Il se nourrit principalement d’arthropodes glanés sur la végétation. Il nidifie dans une structure globulaire suspendue au bout d’une branche, assez typique de la famille des Furnariidés.
Le Synallaxe à calotte blanche a une distribution restreinte au Pérou, mais il n’est pas globalement menacé grâce à sa tolérance envers des habitats dégradés, fragmentés ou modifiés.
DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :
Longueur : 16-17 cm
Poids : 18-24 gr
Le Synallaxe à calotte blanche a les parties supérieures olive brunâtre, devenant plus brunes vers le croupion. Sur le dessus des ailes, les couvertures châtain-roux contrastent fortement avec les rémiges brun foncé souvent plus ternes. La queue graduée est châtain-roux avec les rectrices très pointues.
Sur les parties inférieures, la gorge et le haut de la poitrine sont blancs. Le bas de la poitrine est plutôt blanc-crème tandis que l’abdomen est gris-brun plus terne. Les flancs et les couvertures sous-caudales peuvent paraître légèrement plus bruns.
Sur la tête, la calotte est blanc-crème, avec les plumes souvent dressées en une crête broussailleuse. Une étroite rayure irrégulière brun grisâtre sépare le sourcil blanchâtre de la calotte. La face est brun chamoisé avec des stries sombres. Les lores sont gris-brun foncé.
Le bec est gris ou rosâtre. Les yeux sont châtain ou gris. Les pattes et les doigts sont jaune-olive ou jaune verdâtre.
Mâle et femelle sont identiques.
Le juvénile ressemble à l’adulte mais il a le front et la gorge jaunâtre pâle, des parties inférieures variablement teintées d’ocre, tandis que la nuque et le haut de l’abdomen sont de couleur sombre.
SOUS-ESPECES ET DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
Le Synallaxe à calotte blanche a deux sous-espèces.
C.a. albicapilla (décrit plus haut) se trouve dans les Andes du centre du Pérou (Junín et Huancavelica et vers le sud jusqu’à Ayacucho et Apurímac).
C.a. albigula se trouve dans les Andes du sud du Pérou (Cuzco jusqu’à Ayacucho et Apurímac).
Cette race a l’arrière de la calotte plus ocré, le dos plus brun, le croupion de couleur fauve et les couvertures sus-caudales rougeâtre-roux. Les parties inférieures sont fortement teintées de chamois-roux qui contraste avec le blanc de la gorge.
HABITAT :
Le Synallaxe à calotte blanche fréquente les bois épais et semi-arides en montagne, les broussailles, et les parcelles où poussent principalement des arbres du genre Polylepis dans les Andes du sud du Pérou, entre 2500 et 3600 mètres d’altitude. Il est souvent près des cours d’eau.
L’espèce a su s’adapter aux habitats fragmentés et modifiés, y compris les zones de cultures perturbées.
CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
Le Synallaxe à calotte blanche émet des « tlee’lee » ascendants, ainsi qu’un « dew » sonore plus ou moins sifflé. Nous pouvons aussi entendre une série rapide composée de « tleep » répétés.
Le chant, émis fréquemment, est sonore. C’est une série descendante de notes semi-musicales « tch, tch, chee, chee, cheechee, ee-ee-ee-ee-ew »
COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
Le Synallaxe à calotte blanche est insectivore et consomme une belle variété d’arthropodes.
Il se nourrit généralement seul ou en couple en marchant, puis s’arrêtant le long d’une branche pour sonder les crevasses de l’écorce, les touffes de mousse et les épiphytes.
Il fréquente souvent les parcelles de Polylepis qui procurent aux oiseaux un habitat essentiel pour se nourrir, très bien adapté aux insectivores.
Les comportements pendant la saison de reproduction sont peu connus. L’absence de dimorphisme sexuel ne permet pas de déterminer les contributions du mâle ou de la femelle du couple. Cependant, d’après des observations de plusieurs espèces de Furnariidés, les deux partenaires semblent partager la majeure partie des tâches liées à la reproduction.
Nous pouvons également suggérer que les plumes érectiles de la calotte, les taches vivement colorées du plumage et la longue queue graduée jouent un rôle dans les parades nuptiales. Ces oiseaux semblent être monogames.
Ils nidifient dans une structure globulaire suspendue au bout d’une branche.
Le Synallaxe à calotte blanche est résident dans sa distribution.
Il vole fréquemment entre les différents sites de nourrissage, mais il ne parcourt pas de longues distances.
REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La saison de reproduction semble avoir lieu entre janvier et mai, car des jeunes récemment envolés ont pu être observés au mois de mai.
Le Synallaxe à calotte blanche construit une petite structure globulaire d’environ 30 centimètres de diamètre. Elle est faite avec de la mousse, des brindilles et des morceaux d’écorce. Elle est habituellement suspendue à l’extrémité d’une branche. Un trou au fond de la structure sert d’entrée.
Les poussins sont probablement nourris avec des insectes par les deux parents.
PROTECTION / MENACES / STATUTS :
Le Synallaxe à calotte blanche a une distribution restreinte dans laquelle il est assez commun ou même commun. Il a su s’adapter à des habitats fragmentés, des forêts et des zones cultivées modifiées. L’espèce est présente dans des zones protégées.
Le Synallaxe à calotte blanche a une population qui semble stable, et l’espèce n’est pas globalement menacée pour le moment.
