Fr : Toui céleste
Ang : Pacific Parrotlet
All : Himmelsperlingspapagei
Esp : Cotorrita de Piura
Ita : Pappagallino del Pacifico
Nd : Blauwe Muspapegaai
Sd : stillahavssparvpapegoja
Photographes:
Roger Ahlman
Pbase Galleries Peru and Ecuador & My bird pictures on IBC
Jean Michel Fenerole
Photos d’Oiseaux du monde
Texte de Nicole Bouglouan
Sources :
HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD vol 4 by Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal - Lynx Edicions - ISBN: 8487334229
PARROTS OF THE WORLD – An Identification Guide – by Joseph M. Forshaw – Princeton University Press – ISBN 0691092516
BIRDS OF PERU by Thomas S. Schulenberg, Douglas F. Stotz, Daniel F. Lane, John P. O’Neill, Theodore A. Parker III – Princeton University Press 2007- ISBN: 978-0-691-13023-1
Neotropical Birds – Cornell Lab of Ornithology
THE AVIANWEB - Beauty of Birds (Sibylle Faye)
Wikipedia, la enciclopedia libre
Toui céleste
Forpus coelestis
Ordre des Psittaciformes – Famille des Psittacidés
INTRODUCTION :
Le Toui céleste est une espèce néo-tropicale, un petit Psittacidé vert, résident dans sa distribution restreinte sur la côte Pacifique de l’Equateur et du nord-ouest du Pérou. Il fréquente une grande variété d’habitats, en particulier les broussailles arides en plaine et les forêts tropicales semi-ouvertes plantées de feuillus. Il nidifie dans des cavités naturelles ou artificielles.
Le Toui céleste est commun dans sa distribution en dépit du commerce des oiseaux d’ornement et des changements survenus dans son habitat. L’espèce n’est pas menacée pour le moment.
DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :
Longueur : 13 cm
Poids : 24-28 gr
Sur les parties supérieures, le Toui céleste mâle adulte a le manteau, le haut du dos et les petites couvertures alaires jusqu’aux scapulaires et aux rémiges secondaires internes gris verdâtre. Le bas du dos et le croupion, les couvertures primaires et secondaires, les rémiges secondaires externes et les bases des rémiges primaires internes sont bleu cobalt. La queue courte est verte.
Les parties inférieures vertes sont teintées de gris sur les flancs et les côtés de la poitrine. En dessous des ailes, les petites couvertures et les axillaires sont bleu cobalt. Les sous-caudales sont d’un vert plus terne.
Sur la tête, le front, la calotte, les joues et la gorge vert jaunâtre vif et forment un masque facial bien défini. On remarque une rayure post oculaire bleue qui se mélange au bleu-gris de la nuque et des côtés du cou.
Le bec est couleur corne. Les yeux sont bruns. Les pattes et les doigts sont rose brunâtre pâle.
La femelle adulte n’a pas de bleu sur les ailes où il est remplacé par du vert émeraude. On peut voir une teinte bleue ou vert bleuâtre depuis l’arrière de l’œil jusqu’à la nuque, ainsi que sur le croupion. Le masque facial est plus vert, moins jaunâtre. Les parties inférieures sont uniformément vertes.
Le juvénile ressemble à la femelle mais il a les parties supérieures et la tête vertes. Le jeune mâle a le croupion vert bleuâtre.
DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
Le Toui céleste se trouve dans l’ouest de l’Equateur (ouest Esmeraldas) jusqu’au nord-ouest du Pérou (La Libertad, Cajamarca).
L’espèce a été observée récemment dans l’extrême sud-ouest de la Colombie (Nariño).
HABITAT :
Le Toui céleste fréquente une variété d’habitats semi-ouverts et ouverts, les broussailles dans les zones arides, les forêts de feuillus et les bois semi-ouverts, les galeries forestières, les plantations, les cultures, les parcs urbains et les jardins. Il lui arrive à l’occasion de fréquenter la végétation humide jusqu’à 1300 mètres d’altitude, mais il se trouve généralement plus bas, en dessous de 800 mètres, et localement jusqu’à 2000 mètres.
CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
Le Toui céleste émet des cris haut-perchés comme les petits cris des passereaux «tzit » ou « zidit » en vol ou posé. Lorsque les oiseaux volent en groupes, ils répètent rapidement ces cris et produisent ainsi un bavardage sonore incessant.
COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
Le Toui céleste se nourrit de baies, cactus et fruits de Tamarindus. Il consomme aussi des graines à terre et d’autres matières végétales.
Ils se trouvent généralement en groupes pouvant compter une vingtaine d’oiseaux, quelquefois davantage en dehors de la saison de reproduction. Ils grimpent dans les arbres tout en cherchant des fruits et des graines.
Des grandes bandes se rassemblent parfois au pied des falaises d’argile pour boire de l’eau et manger de l’argile.
Voir la page : Perroquets et argile… une vieille histoire !
Au début de la saison de reproduction, quelques parades sont observées au moment de la formation du couple. Au cours de ces parades, le croupion bleu du mâle est mis en valeur par des postures adaptées.
Une fois le couple formé, la femelle cherche une cavité dans un arbre ou autre support pour y déposer ses œufs. Elle nettoie cette cavité en enlevant les débris qui s’y trouvent, et peut aussi l’agrandir pour abriter sa couvée. Elle utilise aussi des nids abandonnés par d’autres espèces, y compris les nids faits de boue séchée des Furnariidés. Il lui arrive aussi de s’installer sur des structures faites par les hommes.
Le Toui céleste est résident dans sa distribution restreinte.
Il a tendance à se déplacer sur des distances courtes, mais son vol est rapide avec des battements peu profonds.
REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La saison de reproduction a lieu entre janvier et mai en Equateur.
Le Toui céleste nidifie dans des cavités naturelles ou artificielles, et utilise aussi des nids abandonnés par d’autres espèces. La femelle choisit une cavité et la nettoie, mais elle n’ajoute aucun matériau sur le fond.
Elle dépose 4-6 œufs sur le fond nu de la cavité et incube seule pendant 17-19 jours, tandis que le mâle garde et protège le nid. Les deux parents nourrissent les poussins qui quittent le nid au bout de 4 à 5 semaines.
Le Toui céleste peut produire une seconde couvée 7-8 jours après l’envol de la précédente.
PROTECTION / MENACES / STATUTS :
Le Toui céleste est généralement commun et même abondant localement, surtout dans les zones sèches. Cette espèce s’est bien adaptée aux changements survenus dans son habitat, et semble capable de résister aux constants développements urbains et agricoles. Il profite aussi de la déforestation, et peut étendre sa distribution dans des zones où il reste de la végétation aussi longtemps que les hommes y laisseront quelques arbres.
Le Toui céleste n’est pas globalement menacé et sa population semble stable actuellement.
