Fr: Tyran à queue rousse
Ang: Rufous-tailed Flycatcher
All: Rostschwanz-Schopftyrann
Esp: Copetón Colirrufo
Ita: Pigliamosche codarossiccia
Nd: Oranjestaarttiran
Sd: rödstjärtad topptyrann
Photographes:
Ken Havard
My Bird Gallery & Flickr gallery 1 & Flickr gallery 2
William Price
PBase-tereksandpiper & Flickr William Price
Dubi Shapiro
Dubi Shapiro Photo Galleries
Texte de Nicole Bouglouan
Sources:
HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 9 - by Josep del Hoyo - Andrew Elliot - David Christie - Lynx Edicions - ISBN: 8487334695
BIRDS OF THE WEST INDIES – by Herbert Raffaele, Kristin Williams et Tracy Pedersen – Helm – ISBN: 9780713649055
Avibase (Denis Lepage)
Neotropical Birds – Cornell Lab of Ornithology
Tyran à queue rousse
Myiarchus validus
Ordre des Passériformes – Famille des Tyrannidés
INTRODUCTION :
Le Tyran à queue rousse est endémique de la Jamaïque où il est assez commun à moyenne altitude dans une variété de zones boisées.
Il se nourrit d’insectes et de fruits et construit son nid dans une cavité naturelle.
Le Tyran à queue rousse a une distribution restreinte dans laquelle il est peu commun ou assez commun. En dépit de la destruction de son habitat, l’espèce n’est pas globalement menacée pour le moment.
DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :
Longueur : 24 cm
Poids : 38,5 – 43 gr
Le Tyran à queue rousse est un grand Tyrannidé reconnaissable aux ailes et à la queue rousses, et dont le bec a la base claire.
Les parties supérieures sont olive terne avec les couvertures sus-caudales teintée de roux. Sur le dessus des ailes, les rémiges primaires et secondaires ont des vexilles externes roux, et une bande rousse plus large sur les vexilles externes des tertiaires. Les grandes et moyennes couvertures alaires ont de larges extrémités rousses. Sur la queue, toutes les rectrices sont rousses et bordées d’une bande étroite brun foncé, sauf la paire de rectrices centrales qui présente des vexilles externes plus pâles.
Sur les parties inférieures, la gorge et la poitrine sont gris foncé, tandis que l’abdomen et les couvertures sous-caudales sont jaunes. Une forte teinte grisâtre est visible sur le haut de la poitrine, formant une démarcation indistincte entre la poitrine et l’abdomen. Les plumes des cuisses sont brun-olive. Les couvertures sous-alaires sont rousses.
Sur la tête, la calotte est brun grisâtre. La face et les lores sont gris ardoisé.
Le bec est noir avec la base rose au niveau de la mandibule inférieure. L’intérieur de la bouche est orange vif. Les yeux sont bruns. Les pattes et les doigts sont noirâtres.
Mâle et femelle sont identiques.
Le juvénile a les parties inférieures blanchâtres.
DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
Le Tyran à queue rousse ne se trouve qu’à la Jamaïque dont il est endémique.
HABITAT :
Le Tyran à queue rousse fréquente une variété d’habitats boisés, mais surtout la forêt humide, et moins souvent les broussailles sèches et les pousses secondaires.
Il est surtout visible à moyenne altitude, de 300 à 2000 mètres, et moins fréquemment à haute altitude ou dans les plaines.
CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
Le Tyran à queue rousse est plus souvent entendu que vu. Ses cris sonores et rauques le rendent aisément reconnaissable.
Il émet des « pree-ee-ee-ee-ee » rapides et descendants très semblables au hennissement d’un cheval. Ce cri est utilisé pendant la défense du territoire. D’autres cris, un « wick-up » dissyllabique et des notes « chi-chi-chiup » sont également entendus.
COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
Le Tyran à queue rousse se nourrit d’insectes et de fruits. Le régime insectivore est composé de Cicadidés, phalènes et papillons.
Il chasse depuis un perchoir situé dans la végétation épaisse sous la canopée. Lorsqu’une proie est détectée, il s’élance en vol depuis son perchoir pour la capturer et retourne se poser pour la consommer.
Les tyrans du genre Myiarchus construisent le nid à l’intérieur d’une cavité.
L’espèce est probablement sédentaire.
Le vol des Tyrannidés est généralement aisé et agile.
REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La saison de reproduction a lieu entre avril et juillet.
Le Tyran à queue rousse construit son nid dans une cavité naturelle ou dans une souche d’arbre. Le nid est fait avec des herbes et des feuilles. Cependant, il n’y a eu aucune observation de peau de serpent à l’intérieur pour le tapisser, comme le font souvent les tyrans du genre Myiarchus.
La femelle dépose 3-5 œufs blanc-crème avec des marques sombres sur le côté le plus large.
PROTECTION / MENACES / STATUTS :
Le Tyran à queue rousse a une distribution restreinte dans laquelle il est peu commun ou assez commun en fonction du lieu. L’espèce est vulnérable à la dégradation et la destruction de son habitat, à cause de l’éclaircissage des pousses secondaires pour les plantations de café et de pins (Pinus), l’usage des pesticides et la conversion des terres pour les cultures et les habitations humaines.
La population semble décliner, mais le Tyran à queue rousse n’est pas encore globalement menacé.