Fr: Xénique grimpeur
Maori: Titipounamu
Ang: Rifleman
All: Grünschlüpfer
Esp: Acantisita Verdoso
Ita: Acantisitta verde
Nd: Geweervogel
Sd: Klättersmyg
Photographes:
John Anderson
John Anderson Photo Galleries
Patrick Ingremeau
TAMANDUA
Illustrateur :
William Lawry Buller (1838-1906)
« A History of the Birds of New Zealand, 2nd Edition »
Texte de Nicole Bouglouan
Sources:
HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 9 - by Josep del Hoyo - Andrew Elliot - David Christie - Lynx Edicions - ISBN: 8487334695
KNOW YOUR NEW ZEALAND BIRDS by Lynnette Moon - New Holland Publishers – ISBN: 1869660897
BirdLife International (BirdLife International)
New Zealand birds and birding (Narena Olliver)
New Zealand bird status between 2008 and 2012
Te Ara – The Encyclopedia of New Zealand
Tiritiri Matangi Open Sanctuary
Wikipedia, the free encyclopaedia
DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Quelques mesures :
Longueur : 7-9 cm
Poids : M : 6 gr – F : 7 gr
Le mâle adulte a les parties supérieures vert vif avec le croupion vert-jaune. On peut voir des taches vertes, blanches et noires sur les ailes fermées, ainsi qu’une bande jaune transversale à la base des rémiges formant une barre alaire claire très nette en vol. La queue courte est noirâtre avec l’extrémité blanchâtre.
Sur les parties inférieures, le menton, la gorge, la poitrine et l’abdomen sont blancs avec une teinte jaunâtre pâle variable, tandis que les flancs sont plutôt jaunâtres.
Sur la tête, on note la présence d’un sourcil blanchâtre net. Les couvertures auriculaires sont brunâtres.
Le bec mince et légèrement recourbé vers le haut est brun foncé ou noir. Quelques oiseaux ont la base de la mandibule inférieure jaune. Les yeux sont brun foncé, avec un demi-cercle oculaire blanc sous l’œil. Les pattes et les doigts sont bruns ou jaune orangé avec le dessous jaune.
La femelle est légèrement plus grande que le mâle et son plumage est plus terne. Les parties supérieures sont brun-jaune avec des stries sombres et le croupion est brun-jaune uni. Les parties inférieures sont gris pâle.
Le juvénile ressemble à la femelle mais il a la poitrine et les parties supérieures striées et le sourcil clair est indistinct. Quelques oiseaux peuvent être davantage tachetés ou striés.
SOUS-ESPECES ET DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
Le Xénique grimpeur a deux sous-espèces :
A.c. chloris (décrite ci-dessus) est largement répandue à travers l’ouest de l’Ile du Sud, et il est présent sur Banks Peninsula et dans la zone de Kaikoura. Cette race survit sur l’Ile Codfish (Ile de la Morue) mais s’est éteinte récemment sur l’Ile Stewart.
A.c. granti (ici représentée) a une répartition inégale sur l’Ile du Nord et à travers les régions de l’est de l’île. Quelques populations restantes se trouvent dans le Northland, sur l’Ile de la Petite Barrière et dans le Parc National du Mont Egmont. Cette race a moins de jaune sur les parties inférieures et les flancs.
HABITAT :
Le Xénique grimpeur fréquente les forêts de hêtres et les broussailles, ainsi que les plantations de pins avec un sous-bois épais et des arbustes indigènes. Il est parfois présent dans des zones ouvertes où il fréquente les haies et les parcelles plantées d’ajoncs et de genêts, deux espèces introduites en Nouvelle Zélande.
On le trouve surtout au-dessus de 400 mètres et jusqu’à 1500 mètres d’altitude.
CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
Le Xénique grimpeur émet des « tsit-tsit » rapides et haut-perchés produits par les deux sexes. S’il se sent menacé, il lance des sons rapides descendants. Tout en cherchant leur nourriture, les oiseaux restent presque continuellement en contact par des petits cris. La haute fréquence de ces sons rend les cris souvent inaudibles pour l’oreille humaine.
COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
Le Xénique grimpeur est un insectivore. Lorsqu’il cherche sa nourriture, il est toujours en mouvement et grimpe sur l’écorce des arbres. Il cherche dans le feuillage en partant de la base de l’arbre et en montant en spirale. Il voltige autour des troncs et des branches, et sonde la mousse et l’écorce avec son bec fin et retourné. Une fois arrivé à la cime de l’arbre, il descend et recommence le même manège sur l’arbre suivant.
Il peut se suspendre la tête en bas pour chercher dans les crevasses de l’écorce, et il se montre continuellement actif. Ses ailes sont en permanence agitées de soubresauts tandis qu’il se nourrit.
Il capture habituellement des insectes et leurs larves, des araignées, des phalènes et des coléoptères. Il lui arrive à l’occasion de consommer des fruits mûrs, mais il vient rarement se nourrir au sol. On peut cependant le voir dans la partie basse de la canopée et dans les arbustes voisins.
Les couples ont des liens permanents et les adultes restent dans leur territoire toute l’année. Ils ne sont pas très territoriaux et chantent rarement dans le but de défendre leur espace et les comportements agressifs sont très rares.
Le Xénique grimpeur se reproduit au cours de la première année de sa vie, vers l’âge de 9 mois. Les parades nuptiales sont très simples. Le mâle reste près de la femelle pendant la période qui précède la ponte, sans doute pour éviter des accouplements de sa partenaire avec d’autres mâles. En revanche, il la nourrit pendant la période de la ponte.
On note la présence d’aides pendant la nidification. Ils nourrissent les poussins, enlèvent les sacs fécaux et défendent les jeunes contre les intrus. Les aides présents pendant la première couvée sont souvent des adultes mâles non-nicheurs, alors que pendant la seconde couvée, ce sont plutôt des juvéniles issus de la précédente.
COUPLE
Femelle à gauche
Mâle à droite
William Lawry Buller (1838-1906)
REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La saison de reproduction a lieu entre août et février, et surtout de septembre à novembre.
Le nid sphérique et clos est habituellement construit dans une petite cavité dans un arbre ou sous l’écorce, ou parmi les rochers ou dans une crevasse sur les falaises. Il est fait avec des herbes sèches entrelacées, des brindilles fines, de la mousse et des radicelles. A l’intérieur, le nid est tapissé d’herbes douces et de plumes.
La femelle dépose 2-5 œufs blancs et les deux parents incubent pendant 20 jours. Les poussins sont nourris par les adultes et à partir du 5ème jour, également par les aides. Ils quittent le nid au bout de 24 jours après la naissance et sont indépendants à l’âge de 4-6 semaines.
Cette espèce produit en général deux couvées par saison.
PROTECTION / MENACES / STATUTS :
La population du Xénique grimpeur est actuellement en déclin et fragmentée à cause de l’éclaircissage de l’habitat et de la prédation par les parasites introduits, en particulier les hermines.
L’espèce est commune localement ou largement répandue selon les régions dans les Iles du Nord et du Sud. Les nombres sont inconnus.
Le Xénique grimpeur a une vaste distribution et les chiffres sont en augmentation dans les régions où les prédateurs sont contrôlés. L’espèce est actuellement considérée comme n’étant pas menacée.
Le Xénique grimpeur adulte occupe son habitat toute l’année. Cependant, les juvéniles se dispersent sur de courtes distances, depuis le territoire natal jusqu’à une zone forestière adaptée à leurs besoins.
La mue a lieu entre fin janvier et début avril, et dure environ 50 à 60 jours.
Le Xénique grimpeur a des ailes courtes et arrondies avec un squelette assez réduit au niveau des ailes. D’après plusieurs récits d’observations, il semble que les troglodytes de Nouvelle Zélande disparus aient été incapables de voler, ce qui ne posait pas de problème en l’absence de mammifères prédateurs.
Cet oiseau est très souvent observé en train de se déplacer le long des troncs d’arbres et des branches. Il pratique des vols courts d’une canopée à l’autre, avec des battements rapides.
Xénique grimpeur
Acanthisitta chloris
Ordre des Passériformes – Famille des Acanthisittidés
INTRODUCTION :
Le Xénique grimpeur est le plus petit passereau de Nouvelle Zélande. C’est un insectivore endémique de ce pays. La famille des Acanthisittidés regroupe les troglodytes de Nouvelle Zélande, mais seulement deux espèces sont encore vivantes aujourd’hui.
Mâle et femelle ont des plumages différents adaptés à l’habitat dans lequel ils se nourrissent. Les deux partenaires cherchent leur nourriture ensemble en dehors de la période de reproduction, mais lorsqu’ils s’occupent des jeunes, le mâle cherche au milieu du feuillage dans lequel son plumage vert se fond pour lui assurer un bon camouflage, tandis que la femelle inspecte les troncs d’arbres où son plumage cryptique la rend presqu’invisible.