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L’oiseau et son nid, là où tout commence…

Page 9 : Charadriidés, Scolopacidés, Pedionomidés, Thinocoridés, Chionidés, Stercorariidés, Laridés, Sternidés, Rynchopidés et Alcidés

Seconde partie

 

Au début de la saison de reproduction et après diverses parades nuptiales, le site du nid est choisi par le couple ou l’un des deux partenaires et le nid est construit à l’intérieur de cette zone. Pour de nombreuses espèces, le nid est le lieu où les oiseaux paradent et s’accouplent. Il joue un très grand rôle pendant la nidification. Il est le berceau des poussins et l’endroit où les adultes les nourrissent avant leur envol vers l’indépendance. 

Les membres de la famille des Charadriidés sont des limicoles petits ou de taille moyenne. Ils sont présents partout sauf en Antarctique. Ils fréquentent les habitats ouverts humides et/ou secs comprenant une grande variété de zones humides ainsi que les côtes maritimes, mais aussi les herbages, la toundra, les steppes et même le semi-désert. Ils se nourrissent de petits invertébrés comme les arthropodes et les vers qui vivent près du sol.

Les limicoles des habitats terrestres se nourrissent principalement de divers insectes et de leurs larves, auxquels s’ajoutent parfois des baies et des graines. En revanche, pour ceux qui vivent dans les habitats humides, les insectes aquatiques et les petits crustacés représentent la majeure partie de leur régime, tandis que dans les habitats maritimes et côtiers, ils se nourrissent de petits mollusques et de crustacés.

A SUIVRE... Page 10

Texte de Nicole Bouglouan

Photographes:

Roger Ahlman
Pbase Galleries Peru and Ecuador

John Anderson
John Anderson Photo Galleries

Jean-Claude Billonneau
Photographe-témoin de la Beauté du Monde

Steve Garvie
RAINBIRDER Photo galleries & Flickr Rainbirder

Eduardo Andrés Jordan
MIS AVES – AVES DE ARGENTINA

René Lortie
http://rlortie.ca

Tom Merigan
Tom Merigan’s Photo Galleries

Bob Moul
Nature Photography

Otto Plantema 
Trips around the world

Philippe and Aline Wolfer
OISEAUX D'ARGENTINE

Nicole Bouglouan
Photographic ramble

Ces images et le texte sont soumis au droit d'auteur et ne peuvent être utilisés sans l'autorisation expresse des propriétaires. Ceci s'adresse aussi bien aux particuliers qu'aux diverses associations ornithologiques et autres organismes. Mentions légales

Sources :

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 3 by Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal - Lynx Edicions - ISBN : 8487334202
 
L’ENCYCLOPEDIE MONDIALE DES OISEAUX - Dr Christopher M. Perrins -  BORDAS - ISBN: 2040185607

Wikipedia, the free encyclopaedia

Wikipedia – Bird nest

Bird nests: Variety is Key for the world’s avian Architects

How birds build nests

BIRD NEST FACTS

Be on the lookout for bird nests  

Avian Reproduction: Nests

The design and function of birds' nests

Types of Bird Nests  

 

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Petit gravelot

Au nid

Ils se reproduisent lorsque les ressources alimentaires sont abondantes, et en particulier les arthropodes. Ces oiseaux sont généralement monogames avec quelques exceptions. Le territoire est défendu principalement par le mâle, mais chez certaines espèces, les deux partenaires partagent cette tâche.    

Vanneau téro

Vanneau téro

Poussin

Les limicoles nidifient habituellement sur le sol, dans une dépression peu profonde quelquefois tapissée de cailloux ou de morceaux de coquillages lorsque le nid est sur la rive. Dans les prairies, la dépression est tapissée de feuilles d’herbes, tandis que dans la toundra et les landes, ce sont des morceaux de mousses et de lichens qui adoucissent le fond du nid. Plusieurs limicoles qui se reproduisent sur les plages déposent leurs œufs directement dans un creux dans le sable. Les œufs sont de couleur cryptique et difficiles à trouver sur le sol.
Les poussins sont nidifuges et généralement capables de se nourrir seuls, mais les deux parents restent avec eux pendant une longue période.   

Pluvier kildir

La famille des Scolopacidés diffère des Charadriidés par quelques critères morphologiques, et en particulier par le doigt postérieur de la majeure partie de ses membres. Ce critère bien distinct permet à ces limicoles de se percher dans les arbres, et certains d’entre eux peuvent même y nidifier en utilisant des nids abandonnés par d’autres oiseaux.      

Les limicoles possèdent des becs et des pattes adaptés à leur façon de se nourrir, et divers comportements alimentaires peuvent être observés dans cette famille.
En dehors de la période de reproduction, ils ont tendance à se nourrir en groupes compacts. Ces groupes représentent une certaine forme de protection contre d’éventuels prédateurs.  

Les comportements nuptiaux des limicoles incluent la monogamie et la polyandrie selon les espèces. La majorité est monogame, mais il existe une grande flexibilité du système et parfois, les femelles peuvent s’accoupler avec différents males. 
Chez les phalaropes, les rôles sont inversés. La femelle a le plumage plus coloré que le mâle, défend le territoire et parade. Elle est polyandre.

Les limicoles nidifient habituellement dans des dépressions peu profondes creusées ou grattées dans le sol. Le fond peut être tapissé de matériaux doux ou non. Peu d’espèces nidifient ou construisent un nid dans un buisson épais ou un arbre.

Barge à queue noire

Le site du nid est variable selon les espèces. Ils se reproduisent sur les sols humides et marécageux, sur les hauteurs sèches et la toundra nue et rocailleuse, les éboulis, les amas de graviers dans les lits des rivières de montagne au-dessus de la limite des arbres, dans la végétation près de l’eau douce, dans la forêt sur un sol tendre à la base d’un arbre ou d’un buisson, et quelques bécasseaux peuvent parfois utiliser de vieux nids de Turdidés dans les arbres.
Les œufs piriformes sont de couleur cryptique et bien camouflés sur le sol. Les sont nidifuges et peuvent marcher et picorer de la nourriture à peine quelques heures après la naissance.
Plusieurs limicoles restent sur le nid même si un intrus approche, attendant la dernière seconde pour sauter à la face du visiteur.

Bécasseau de Temminck

Le Pédionome errant est le seul membre de la famille des Pédionomidés. Il est présent uniquement dans l’est de l’Australie.  
Chez cette espèce polyandre, la femelle est plus grande et plus vivement colorée que le mâle, entraînant des rôles sexuels inversés pendant la période de reproduction. Le mâle incube les œufs et élève les poussins tandis que la femelle s’accouple avec d’autres mâles.
Ils nidifient sur le sol, dans un creux légèrement gratté et tapissé d’herbes. Le site du nid se trouve généralement dans un herbage, et la dépression est souvent protégée par quelques plantes sur le côté ou au-dessus du nid. Les oiseaux peuvent aussi tirer des herbes pour les rapprocher et former une sorte de toit qui cache la dépression. Les nids sont espacés de 250 à 400 mètres.  
Les œufs piriformes ont une couleur cryptique et les poussins sont nidifuges. Ils sont accompagnés par le mâle lorsqu’ils se nourrissent. Il les protège vigoureusement contre les prédateurs et les intrus.     

 

Les attagis et les thinocores de la famille des Thinocoridés sont endémiques de Patagonie et des régions andines. Il existe deux genres et quatre espèces, assez semblables aux cailles ou aux perdrix, sauf les longues ailes pointues. Le plumage est de couleur cryptique avec le dessus tacheté et festonné, et des couleurs comme le noir, le brun et le roux.  
Ces oiseaux fréquentent les herbages, le semi-désert et les habitats élevés, souvent dans les parties les plus inhospitalières du continent Sud-Américain. Ils se nourrissent de feuilles, bourgeons et graines provenant de diverses espèces de plantes en marchant lentement tout en mâchonnant des petits morceaux de végétation.  

Les attagis et les thinocores semblent être monogames et territoriaux. Ils sont généralement observés en couples ou en petits groupes familiaux. Le nid se trouve sur le sol, une dépression grattée, tapissée de mousse et de débris végétaux. Il est souvent situé près d’une pierre, d’une touffe d’herbes ou d’un petit arbuste. De nombreux nids peuvent aussi être faits dans les déjections sèches des chevaux.
Les œufs sont de couleur cryptique et incubés surtout par la femelle, tandis que le mâle reste perché à proximité du nid. Lorsqu’elle quitte momentanément le nid, la femelle recouvre les œufs avec des débris de plantes. Les poussins sont très précoces et nidifuges, capables de se nourrir seuls dès le début de leur vie.     

 

Les chionis de la famille des Chionidés sont les seuls oiseaux qui se reproduisent uniquement en Antarctique et dans les régions subantarctiques. Cette famille comprend deux espèces du même genre « Chionis ». Elles ont des apparences légèrement différentes et leurs distributions respectives ne se chevauchent pas. Cependant, leurs comportements sont très similaires. 

Ces oiseaux robustes ont des pattes et des doigts puissants, bien adaptés à leur vie terrestre. Comme leurs doigts ne sont pas palmés, ils ne sont pas du tout faits pour la vie aquatique. Sur le sol, ils ont une démarche semblable à celle des poules domestiques, mais ils sont capables de courir vite et ils volent très bien.

Ils se nourrissent le long de la côte sur les plages de sable ou de rochers où ils trouvent des invertébrés dans les tas d’algues pourrissantes. Ils peuvent se déplacer sur environ un kilomètre vers l’intérieur des terres pour se nourrir dans les prairies, les herbages et les tourbières où ils trouvent des insectes terrestres et des vers. Ce sont des chasseurs opportunistes qui profitent de n’importe quelle source de nourriture trouvée sur le sol ou volée aux autres oiseaux marins.

Attagis de Gay

Au repos sur le sol

Chionis blanc

Leurs aires de reproduction sont souvent proches des colonies de manchots et de gorfous, et peuvent même en englober une partie. Leur cycle de reproduction est étroitement associé à celui des manchots qui leur procurent de la nourriture pendant la nidification, ainsi qu’une forme de protection contre les prédateurs.  

Pendant la saison de reproduction, les chionis établissent le territoire en criant et le défendent vigoureusement.
Le nid est habituellement caché dans une crevasse ou une petite cavité, ou même dans un ancien terrier abandonné par des pétrels. Il est normalement situé à l’intérieur de la zone de nourrissage. C’est une coupe placée au sommet d’un tas d’algues, herbes, plumes et débris divers, malodorants et désordonnés.
Les poussins sont couverts de duvet brun et sont élevés par les deux parents. Ils quittent le nid 50-60 jours après la naissance.

Petit Chionis

La famille des Stercorariidés comprend sept espèces du genre Stercorarius dans l’ordre des Charadriiformes. Ces sept espèces se divisent en deux groupes. Le premier groupe comprend les labbes de l’ancien genre Catharacta, aujourd’hui Stercorarius. Ce sont les plus grands, tandis que le second groupe comprend les trois espèces plus petites.

Les labbes pratiquent régulièrement le piratage et volent de la nourriture aux autres oiseaux marins. On les appelle « les rapaces des mers ». Ils harcèlent leurs victimes dans des poursuites aériennes qui provoquent la régurgitation ou la chute de leurs proies, souvent du poisson. Cependant, il arrive que cette forme de piratage mène aussi à des attaques réelles. Pour les labbes, le piratage est la principale façon de se nourrir pendant l’hiver, lorsqu’ils sont sur les aires d’hivernage et surtout en mer. Mais au cours de la saison de reproduction, lorsqu’ils sont à terre, ils dépendent davantage des animaux terrestres et des baies que du poisson.

La majeure partie des espèces utilise le même territoire chaque année. De même, les liens du couple sont établis pour longtemps et solides. Ces oiseaux sont monogames, bien que certains s’accouplent parfois avec plusieurs femelles et forment parfois des trios comprenant deux mâles et une femelle.
Beaucoup de territoires sont établis sur les zones rocheuses en bordure de mer, et ces zones disponibles mais limitées encouragent la formation de groupes. Ces groupes sont très stables avec des liens solides qui peuvent durer plusieurs années consécutives. Ils se reproduisent souvent en colonies mais aussi en couples isolés. Les colonies sont la conséquence de l’habitat restreint et des sources de nourritures abondantes localement. 

Grand labbe

Les deux adultes préparent le nid tout en paradant ensemble. Le couple sélectionne une dépression dans le sol après en avoir préparé plusieurs. Les labbes ont deux plaques incubatrices, et posent un œuf sur chaque pied pour l’isoler du sol car le nid n’est tapissé d’aucun matériau ou très peu. C’est la raison pour laquelle les labbes ne pondent qu’un ou deux œufs. Des couvées plus grandes sont vouées à l’échec car les œufs ne sont pas suffisamment maintenus au chaud.

Labbe à longue queue

Le nid est partiellement caché sur le sol. C’est une bonne mesure de protection contre des prédateurs tels que le Renard Arctique ou même les autres labbes. Les poussins quittent le nid très tôt, un ou deux jours après la naissance, et vagabondent sur de courtes distances autour du nid. S’ils sont menacés, ils s’accroupissent immobiles derrière la végétation ou une pierre.

Labbe antarctique

La famille des Laridés comprend les goélands, les mouettes, les sternes, les noddis et les bec-en ciseaux. Tous sont étroitement associés aux océans et aux mers du monde entier.

Les goélands et les mouettes peuvent avoir un corps fin, mais certaines espèces sont plus trapues. Les ailes longues et étroites présentent souvent des extrémités pointues. La queue est habituellement large et plutôt arrondie. Ils se nourrissent de plusieurs façons différentes. Ils capturent des insectes dans les airs en décrivant des cercles au-dessus de l’eau ou des zones humides. Ils glanent des proies à la surface de l’eau ou du sol, ou plongent carrément. Ils nagent et trempent la tête dans l’eau pour piéger les proies sous la surface.

Sterne arctique

Sur le nid

Les noddis diffèrent des sternes par leur apparence, et surtout par la couleur du plumage. Les cinq espèces de noddis vivent dans les régions tropicales. Ils pêchent pratiquement de la même façon que les sternes dont ils sont proches. Ils se nourrissent de poisson et de calmars, et sont capables de capturer des poissons volants. 

Les Bec-en ciseaux diffèrent des autres Laridés par la structure étonnante du bec qui présente une mandibule supérieure plus courte, parfaitement adaptée à sa façon de se nourrir. Leur méthode est unique en son genre parmi les oiseaux. L’oiseau vole au-dessus de l’eau, et « laboure » littéralement la surface en gardant le bec ouvert, avec la mandibule inférieure au contact de l’eau. Il écume une zone d’environ 50-100 mètres de long avant de s’élever dans les airs. Ensuite, il tourne et refait le même trajet en sens inverse.

Noddi brun

Avec poussin au nid

Presque tous les membres de la famille des Laridés nidifient en colonies et souvent côte à côte avec d’autres espèces d’oiseaux marins, mais certains peuvent occasionnellement nidifier en couples isolés.  

Les goélands, mouettes, sternes et bec-en-ciseaux nidifient en général sur des plages sablonneuses, des roches nues, au milieu des roseaux ou de toute autre végétation, ou sur le sable des dunes où poussent quelques végétaux. Le nid est une dépression peu profonde, parfois tapissée de quelques herbes ou algues, graviers ou coquillages. La colonie s’installe surtout sur les zones côtières, mais aussi sur des îles, des rochers coralliens, des rochers dans la mer… Les mouettes du genre « rissa » établissent leur colonies sur d’étroites corniches rocheuses.

Mouette tridactyle

Guifette noire

Certaines sternes nidifient dans les marais et construisent un nid flottant. Mais la Sterne Inca nidifie dans des fissures, des terriers ou des petites grottes, sous les rochers et les éboulis, sur les pentes des îles mais aussi sur des corniches ou sur les structures humaines. La Gygis blanche ne construit pas de nid. La femelle dépose son œuf unique dans une petite dépression, dans une fourche sur la branche nue.  

Gygis blanche

Le but de chaque espèce est de défendre le site du nid contre les prédateurs et les autres couples. Nidifier en colonies entraine plus de sécurité, mais aussi de promiscuité qui favorise souvent la polygamie et les combats. En revanche, les nicheurs solitaires doivent trouver des sites cachés avec une bonne vue sur les alentours.  

 

La famille des Alcidés est une très ancienne famille dont les racines remontent à 30-40 millions d’années ou plus. Elle comprend plusieurs espèces comme les guillemots, les macareux, les mergules, les stariques et le Petit Pingouin. Ils sont capables de voler mais ce sont plutôt de grands plongeurs et nageurs qui poursuivent leurs proies sous l’eau, propulsés par leurs petites ailes puissantes, leurs pattes courtes et leurs doigts palmés. En revanche, les pattes sont placées loin en arrière du corps, ce qui les rend maladroits lorsqu’ils marchent sur le sol en adoptant une posture très droite.    

La saison de reproduction mène les Alcidés à terre pour s’y reproduire. Ils préfèrent généralement les îles rocheuses au large des côtes et les promontoires afin d’éviter au maximum la prédation. L’habitat des guillemots du genre Cepphus doit comprendre des crevasses ou des fissures entre les rochers sur les falaises et les éboulis, mais ils utilisent aussi des terriers abandonnés par d’autres espèces et même des cavités artificielles dans des structures anciennes.

Les macareux nidifient dans des terriers qu’ils creusent eux-mêmes dans le sol des pentes maritimes. Parmi les macareux, certaines espèces préfèrent les pentes herbeuses face à la mer, alors que d’autres nidifient  dans des crevasses rocheuses sur les pentes et les falaises maritimes.

Les petits guillemots du genre Synthliboramphus nidifient dans des cavités et des creux autour des racines des arbres ou des souches, mais aussi dans des crevasses rocheuses, tandis que d’autres creusent un trou dans le sol meuble.
Le Mergule nain et la plupart des stariques nidifient souvent sur les pentes pierreuses et les éboulis qui font face à l’océan, mais aussi dans les zones caillouteuses le long des plages côtières et sur les falaises abruptes.

Goéland cendré
Les sternes sont habituellement plus fines que les goélands. Le principal critère est la queue profondément fourchue avec les rectrices externes souvent plus longues. Ce sont des oiseaux plus spécialisés que les mouettes et les goélands. Elles utilisent leur agilité en vol, et utilisent plusieurs méthodes. Elles pratiquent le vol près de la surface et fondent sur la proie détectée en ne plongeant que le bec. Elles font aussi du vol stationnaire à un ou deux mètres au-dessus des flots, et descendent pour capturer une proie à la surface. Parfois, certaines sternes se posent sur l’eau, ou nagent, et picorent les proies qui passent à portée de bec. Enfin, elles happent des insectes en vol et piratent les autres espèces.

Le nid des bec-en-ciseaux se trouve sur le sol. Aucune végétation ne vient tapisser le fond. Il peut être situé sur les rives sableuses des grands fleuves, ou sur des îles au milieu des lacs.

Les noddis nidifient principalement dans les zones rocheuses telles que les corniches sur les falaises, les crevasses sur les pentes rocheuses, mais aussi dans les arbres. Les nids des noddis ne sont pas absolument cachés, mais ils sont souvent inaccessibles pour la plupart des prédateurs.  

Noddi brun
Mergule nain

L’habitat de reproduction des Alcidés est variable, mais la majeure partie des espèces se reproduit en colonies établies sur des îles rocheuses et des falaises le long des côtes maritimes. Certaines espèces forment des colonies très denses et d’autres nidifient en petits groupes et même quelquefois en couples isolés.
Le Guillemot marbré installe son nid sur des branches hautes dans la partie supérieure de la canopée des forêts de conifères, tandis que le Guillemot à long bec construit son nid dans un arbre sur un amas de branches couvertes de mousse, à seulement 5-7 mètres de hauteur.

Guillemot de Troïl

La majorité d’entre eux revient sur les aires de reproduction plusieurs semaines ou mois avant la ponte. Durant cette période, les couples renforcent leurs liens, s’accouplent, occupent le site du nid et préparent le nid. Ils sont généralement très fidèles à leurs sites de nidification et aux colonies, et reviennent souvent au même endroit pendant plusieurs années consécutives. 

Les juvéniles passent beaucoup de temps à faire des exercices avec leurs ailes en pratiquant des battements intenses à l’intérieur du nid ou juste à l’entrée à l’extérieur. Lorsqu’ils sont prêts à partir, beaucoup d’entre eux grimpent jusqu’à un point plus élevé pour mieux s’envoler, ou descendent les pentes en petits vols courts jusqu’au bord de la falaise d’où ils s’élancent. Ils effectuent alors un vol « parachute » spectaculaire qui les mène 200-300 mètres plus bas, suivis par les parents qui crient continuellement pour garder le contact avec leurs jeunes, avant de quitter rapidement la colonie en famille.

Macareux moine

Juvénile

Exercices à l'entrée du terrier