Ang : Whooping Crane
All : Schreikranich
Esp : Grulla Trompetera
Ital: Gru americana
Nd: Trompetkraanvogel
Sd: Trumpetartrana
Photographes:
Jean Michel Fenerole
Photos d’Oiseaux du monde
Tom Grey
Tom Grey's Bird Pictures
Ken Havard
My Bird Gallery & Flickr gallery 1 & Flickr gallery 2
Texte de Nicole Bouglouan
Sources:
HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Volume 3 by Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal - Lynx Edicions - ISBN : 8487334202
FIELD GUIDE TO THE BIRDS OF NORTH AMERICA - National Geographic Society - ISBN: 0792274512
BirdLife International (BirdLife International)
International Crane Foundation
L’adulte a le plumage d’un blanc pur sur tout le corps, excepté les rémiges primaires et l’alula noires beaucoup plus visibles en vol.
Sur la tête, la calotte est rouge foncé et nue. La face est noirâtre à rouge sombre, avec une rayure malaire étirée qui contraste avec le plumage blanc.
Le bec est long, robuste et de couleur corne. Les yeux sont jaune pâle. Les pattes et les doigts sont gris foncé à noirâtres.
Les deux sexes sont semblables en plumage, mais le mâle est plus grand que la femelle.
Le juvénile a la tête brun clair et emplumée. Le corps est tacheté blanc et cannelle.
CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
La Grue blanche émet des cris sonores, aigus et claironnants « ker-loo ker-lee-loo ».
HABITAT :
La Grue blanche se reproduisait autrefois dans les zones humides des plaines du nord et dans les prairies d’Amérique du nord.
Les oiseaux d’une petite population sauvage se reproduisent dans des zones plus sèches où les habitats se mélangent, leur offrant des étangs, des marais, des tourbières et des forêts. Les aires de nidification se caractérisent par une végétation émergente faite de roseaux et de laîches.
Pendant les migrations, elles se nourrissent et dorment dans les marais et autres zones humides ou cultivées.
Les aires d’hivernage leur procurent des baies aux eaux saumâtres, des mares salées et des marais côtiers.
REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La Grue blanche se reproduit au printemps, avec une ponte entre fin avril et mi-mai.
Elle nidifie dans les zones humides. Le nid est fait avec des plantes aquatiques et installé sur le sol, à 45-50 cm au-dessus de l’eau.
La femelle dépose deux œufs. L’incubation dure de 28 à 31 jours, assurée par les deux parents, mais davantage par la femelle. Les poussins sont couverts de duvet brun-cannelle dessus et gris pâle en dessous. Ils sont nourris par les adultes qu’ils suivent très vite après la naissance sur les aires de nourrissage. Ils sont emplumés au bout de 80 à 90 jours et restent en famille jusqu’à la saison de reproduction suivante. Ils sont sexuellement matures à 3-4 ans.
DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
La Grue blanche est une espèce Nord Américaine qui occupe un territoire restreint. Une population éparse mais sauvage se reproduit en Alberta, dans le Wood Buffalo National Park, qui comprend des marais d’eau douce. Cette population hiverne sur la côte du Texas dans le Golfe du Mexique.
Un petit groupe a été introduit dans les Montagnes Rocheuses. Il vit dans les zones humides entre les montagnes.
Un second groupe expérimental est établi en Floride où il utilise les savanes, les prairies humides, les marais et les bordures des lacs dans la région de Kissimmee Prairie. Ce groupe est non-migrateur.
COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
La Grue blanche est omnivore. En été, elle se nourrit d’insectes, de poissons, de grenouilles, de petits oiseaux et de rongeurs. Elle prend aussi quelques baies. Pendant les migrations, elle consomme des tubercules et des restes de céréales. En hiver, elle consomme davantage de nourriture animale comme les crabes bleus et les coquillages qu’elle trouve sur les côtes. Il lui arrive de glaner sur les plateaux où elle trouve des glands et des invertébrés.
ALIMENTATION :
La Grue blanche est omnivore et se nourrit d’insectes, petits poissons, grenouilles, petits oiseaux et rongeurs en été.
Elle consomme des tubercules et des céréales pendant les migrations.
Sur les aires d’hivernage, elle se nourrit de crabes bleus et de coquillages sur la côte, et aussi de glands et d’invertébrés quand elle glane sur les plateaux.
PROTECTION / MENACES / STATUTS :
La Grue blanche a une petite population et vit dans une distribution restreinte après des déclins dus à la perte de l’habitat, à la pression de la chasse et aux dérangements humains avec en plus les collisions avec les lignes électriques et la prédation des œufs et des poussins.
Les petits groupes réintroduits dans les Montagnes Rocheuses et en Floride augmentent lentement et pourrait devenir autonomes.
Les statuts de conservation de cette espèce s’améliorent et permettent d’espérer que le classement changera et que l’espèce deviendra Vulnérable.
Mais actuellement, elle est encore considérée comme étant en Danger d’Extinction.
La Grue blanche se nourrit en marchant lentement sur le sol ou dans l’eau peu profonde. Elle sonde avec son long bec ou picore à la surface. Dans l’eau, elle peut immerge la tête pour capturer un poisson sous la surface.
Avant de repartir vers les aires de reproduction, la Grue blanche commence à effectuer quelques parades, elle danse et crie, et vole aussi.
Elles arrivent en avril et habituellement, les couples reviennent aux mêmes sites de nidification année après année.
Les parades nuptiales sont celles de tous les membres des Gruidés avec des courbettes, des sauts, des courses et des jets de morceaux de plantes tout en criant fortement.
La Grue blanche est monogame et les liens du couple durent toute la vie.
VOL :
La Grue blanche court sur le sol pour s’envoler. Elle vole avec des battements vigoureux et profonds, et sait utiliser les courants thermiques pour planer. Elle se pose debout sur le sol ou dans l’eau peu profonde.
Grue blanche
Grus americana
Ordre des Gruiformes – Famille des Gruidés
QUELQUES MESURES :
L : 130-160 cm
Env : 200-230 cm
Poids : 4500-8500 gr
DESCRIPTION DE L’OISEAU :
La Grue blanche est une espèce en danger d’extinction, avec une très petite population. Actuellement, deux groupes ont été réintroduits et sont en augmentation lente, permettant d’espérer que dans un futur proche, cette espèce passera de « en danger » à « vulnérable ».