Ang : Rock Ptarmigan
All : Alpenschneehuhn
Esp : Lagópodo Alpino
Ital : Pernice bianca delle Alpi
Nd: Alpensneeuwhoen
Sd: Fjällripa
Photographes:
John Anderson
John Anderson Photo Galleries
Tom Merigan
Tom Merigan’s Photo Galleries
Ingo Waschkies
Bird Photography
Texte de Nicole Bouglouan
Sources:
HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 2 by Josep del Hoyo-Andrew Elliot-Jordi Sargatal - Lynx Edicions - ISBN: 8487334156
ENCYCLOPEDIE DES OISEAUX DE FRANCE ET D’EUROPE – de Peter Hayman et Rob Hume - Flammarion – ISBN : 2082009920
THE COMPLETE BOOK OF BRITISH BIRDS – Written by “Royal Society for the Protection of Birds” experts - Préface de Magnus Magnusson - Michael Cady- Rob Hume Editors - ISBN: 0749509112
THE HANDBOOK OF BIRD IDENTIFICATION FOR EUROPE AND THE WESTERN PALEARCTIC by Mark Beaman, Steve Madge - C.Helm - ISBN: 0713639601
BirdLife International (BirdLife International)
All About Birds (Cornell Lab of Ornithology)
Wikipedia, the free encyclopaedia
Lagopède alpin
Lagopus muta
Ordre des Galliformes – Famille des Tétraonidés
QUELQUES MESURES :
L : 33-38 cm
Poids : M : 470-740 gr – F : 430-700 gr
DESCRIPTION DE L’OISEAU:
Le Lagopède alpin est le champion des déguisements avec son plumage qui lui procure un camouflage parfait tout au long de l’année et des saisons. Il mue trois fois.
En hiver, l’adulte est entièrement blanc, excepté le bec et les yeux sombres.
Le mâle présente des lores noirs et une ligne noire qui se prolonge en arrière de l’œil, lui-même surmonté d’un lobe rouge vif assez étroit en plein hiver. Même les pattes et les doigts sont emplumés et blancs. Cependant, les rectrices externes forment un triangle noir de chaque côté de la queue blanche, bien visible en vol.
La femelle est semblable mais le lobe au-dessus de l’œil est pratiquement inexistant.
Lorsque le printemps commence à faire fondre la neige, le plumage des deux sexes devient tacheté afin de se fondre dans le décor. Quelques taches brunes et grises apparaissent sur le plumage immaculé de l’hiver.
En été, le mâle est gris-brun, plutôt gris sur la tête, les parties supérieures, la gorge, le cou et la poitrine. Le menton et le reste des parties inférieures, y compris les pattes et les doigts, sont blancs. Le lobe oculaire rouge est toujours présent et grossit légèrement.
La femelle a le plumage chamois clair dans l’ensemble, avec des taches noires assez importantes sur le dessus. L’abdomen blanc présente des marques noires et chamoisées ainsi que des stries le long du bas des flancs. Elle a des lobes rougeâtres étroits.
En automne, les deux sexes deviennent plus gris sur la tête et les parties supérieures, tandis que l’abdomen, le bas-ventre et les pattes restent blancs.
La femelle a les parties supérieures plus blanches qu’en été.
Le mâle présente des lobes rouges moins importants.
Chez les deux sexes, les rectrices externes sont noires, mais les ailes sont blanches en tous plumages. Le mâle est en général plutôt gris excepté en hiver, alors que la femelle a un plumage plus chamoisé, tacheté et moucheté de noir, mais elle est également blanche en hiver.
Le juvénile ressemble à la femelle adulte, mais il a le dessus des ailes brun grisâtre et la queue brune et non noire sur l’extérieur.
Le premier hiver ressemble aux adultes, bien que les deux rémiges primaires externes soient moins pigmentées.
En tous plumages, le bec est noir. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts sont couvets de plumes blanches, souvent qualifiées de « bottes aviaires » !
Nous trouvons de nombreuses sous-espèces selon la vaste distribution. Ces races diffèrent légèrement au niveau de la couleur et des dessins en plumage d’été.
CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
Le Lagopède alpin mâle émet un cri typique en vol, un caquetage sec et bas « ARR-arr-kakarr » aussi utilisé pendant les parades ou lorsqu’il s’envole brusquement.
Il émet souvent un son rauque et prolongé « ARR-arr-kakarrrrrrrr k k k k k k k k k ». Un « kuk » bas est produit par les deux sexes.
HABITAT :
Le Lagopède alpin fréquente les paysages rocailleux avec végétation éparse dans la toundra, alors que plus loin au Sud, on le trouve plutôt en montagne.
Cette espèce est rarement visible dans les broussailles hautes ou en-dessous de la ligne des derniers arbres. En Ecosse, elle est commune dans les éboulis et les escarpements, et dans les bruyères rabougries mélangées à de l’herbe.
Il est visible habituellement au-dessus de 2000 mètres dans les montagnes des Alpes et des Pyrénées, et au-dessus de 5000 mètres dans le Centre de l’Asie à Pamir Alaï. En Islande, on peut le trouver au niveau de la mer.
En hiver, il lui arrive de se déplacer vers des zones moins enneigées afin de trouver de la végétation pour se nourrir.
DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
Le Lagopède alpin se reproduit à travers les zones arctiques et subarctiques d’Eurasie et d’Amérique du Nord, ainsi qu’au Groenland. Cette espèce est commune dans la Cordillère Arctique, et on trouve plusieurs populations isolées dans les montagnes écossaises et dans les Pyrénées, les Alpes, en Bulgarie, dans l’Oural, dans les Montagnes du Pamir, les Montagnes de l’Altaï et au Japon.
Il est visible dans tous les pays de la zone circumpolaire autour du pôle Nord, comprenant le Groenland, l’Islande, l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord, et dans les zones montagneuses du sud de l’Europe.
COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
Le Lagopède alpin en hiver se nourrit sur le sol, mais sa nourriture dépend du lieu et de l’enneigement et comprend des bourgeons et, des chatons de bouleau (Betula), des bourgeons et des rameaux de saules (Salix). Il consomme aussi des baies sur les buissons dans les Alpes et autres régions du Sud.
Du printemps à l’automne, son régime comprend des feuilles, des fleurs, des baies et les graines de plusieurs espèces de plantes.
En dehors de la saison de reproduction, on peut les voir en groupes à la fin de l’automne et en hiver, le nombre leur offrant une meilleure protection contre les prédateurs. Ces groupes rassemblent plusieurs douzaines d’oiseaux, mais mâles et femelles vivent séparément.
Les mâles se placent souvent en première ligne, aussi bien contre les prédateurs que lorsque le temps est mauvais, et ils se nourrissent à des places plus exposées que les femelles et les jeunes.
L’Aigle royal reste le principal prédateur de l’espèce, capable de les trouver même en plumage immaculé dans la neige.
Contrairement aux autres Tétraonidés, le Lagopède alpin est monogame (comme les deux autres membres du genre Lagopus). Le mâle est en couple avec une seule femelle qu’il garde et surveille jusqu’à la fin de la période d’incubation.
Le mâle est très territorial et garde le territoire pendant l’hiver et jusqu’au printemps lorsque les femelles arrivent. Cette zone peut être cruciale avant la ponte parce que les ressources de nourriture sont encore limitées après l’hiver. Pour cette raison, les compétitions entre mâles sont essentielles. Les femelles préfèrent en général un mâle associé à un bon territoire.
Il parade pour prévenir ses rivaux de l’occupation du territoire en utilisant des signaux visuels et vocaux, et de violentes disputes peuvent se produire.
Il pratique un vol d’avertissement au cours duquel il s’élève verticalement jusqu’à une dizaine de mètres du sol ou plus. Ensuite, il glisse avec les ailes et la queue largement déployées tout en émettant un cri rythmé qui porte loin, jusqu’à un kilomètre de distance « err-ouk-kakakaka-koua-koua-koua ». Finalement, il descend sur le sol et émet encore un caquetage bruyant qui accélère au fur et à mesure. Il finit avec une posture de parade, exposant les triangles noirs de la queue.
Les chants et les parades des mâles prennent place à l’aube afin d’éviter d’attirer l’attention des prédateurs. Ils choisissent en général des endroits sûrs pour parader.
Pendant les parades nuptiales, le mâle traine une aile sur le sol, la queue est déployée pour mettre les dessins noirs et blancs en valeur. Il gonfle le lobe oculaire rouge et décrit des cercles autour de la femelle.
Selon la distribution, l’espèce est la proie de divers prédateurs tels que l’Aigle royal, le Goéland bourgmestre, le Labbe parasite et le Renard arctique entre autres.
Les populations du Lagopède alpin effectuent des déplacements limités, surtout altitudinaux, associés aux conditions climatiques locales et aux ressources de nourriture.
Les populations arctiques effectuent des déplacements plus amples et surtout nomadiques. Les femelles d’Amérique du nord sont connues pour migrer plus au Sud avant de regagner les aires de reproduction.
VOL :
Le Lagopède alpin vole vite avec les ailes raides. Il effectue des battements fréquents alternant avec des glissés. Le vol est bref mais vigoureux. Lorsqu’il s’envole brusquement, il s’élève d’un seul coup et vole rapidement.
REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La ponte a lieu en juin.
Le nid du Lagopède alpin est une dépression peu profonde sur le sol, habituellement à découvert, mais placée à l’abri d’un buisson ou d’une grosse pierre. Le nid est tapissé de matériaux végétaux tels que brindilles, herbes et feuilles, et parfois quelques plumes.
La femelle dépose 5-8 œufs chamois-crème intensément tachetés de brun foncé. Elle incube pendant 21-24 jours, protégée par son plumage cryptique.
A la naissance, les poussins ont la calotte brune bordée de lignes noires, et sont couverts de duvet brunâtre tacheté de gris. Ils sont capables de voler dix jours après la naissance. Ils se nourrissent d’insectes et de végétaux. Ils marchent aux alentours dans la toundra 24 heures après l’éclosion. Ils sont indépendants à trois mois, et peuvent se reproduire à un an.
Cette espèce ne produit qu’une couvée par saison.
ALIMENTATION :
Le Lagopède alpin se nourrit surtout de matières végétales telles que bourgeons, brindilles, feuilles, fleurs et baies. Les poussins se nourrissent d’insectes en plus des végétaux.
PROTECTION / MENACES / STATUTS :
Le Lagopède alpin a une distribution vaste et la taille des populations est extrêmement grande. Cette espèce vit dans des zones retirées, ce qui les rend relativement sures.
La chasse peut affecter des populations isolées, mais la perte de l’habitat et l’augmentation des dérangements causés par le tourisme de montagne et le ski pourraient avoir des effets négatifs sur l’espèce. Les densités sont très variables d’une région à l’autre.
Cependant, l’espèce n’est pas en danger actuellement.
Mâle hiver
Race Millaisi
Ecosse
Mâle printemps
Race Millaisi
Ecosse
Couple hiver
Race Millaisi
Ecosse
Femelle à gauche
Mâle hiver
Race Millaisi
Ecosse
Mâle fin d'hiver
Race Millaisi
Ecosse
Mâle printems
Race Millaisi
Ecosse
Mâle printemps
Race Millaisi
Ecosse
Femelle printemps
Race Millaisi
Ecosse
Femelle été avec poussins
Race Millaisi
Ecosse
Mâle printemps
Race Millaisi
Ecosse
Femelle fin d'hiver
Race Millaisi
Ecosse
Mâle hiver
Race Millaisi
Ecosse
Femelle été
Race Helvetica
Suisse
Mâle automne
Race Helvetica
Suisse
Femelle été
Race Helvetica
Suisse
Femelle été
Race Nelsoni
Unalaska - Iles Aléoutiennes
Mâle hiver
Race Millaisi
Ecosse