Ang : Asian Glossy Starling
All : Malaienstar
Esp: Estornino Bronceado
Ital: Storno splendente delle Filippine
Nd: Maleise Purperspreeuw
Sd: Orientstare
Photographe:
Ingo Waschkies
My bird pictures on Pbase
Texte de Nicole Bouglouan
Sources:
HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 14 by Josep del Hoyo-Andrew Elliot-David Christie - Lynx Edicions – ISBN: 9788496553507
BirdLife International (BirdLife International)
Sungei Buloh Wetlands Reserve (Michael Mastaller)
Wikipedia, the free encyclopaedia
Stourne bronzé
Aplonis panayensis
Ordre des Passériformes – Famille des Sturnidés
QUELQUES MESURES :
L : 20 cm
Poids : 50-60 gr
DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Le Stourne bronzé apparaît souvent noir, mais les remarquables yeux rouges éclairent le plumage sombre et irisé de ce bel oiseau.
Les deux sexes sont identiques.
L’adulte a le plumage pratiquement noir avec des reflets verts sur tout le corps excepté le bas-ventre qui est noir mat.
Sur la tête, on peut voir un petit masque noir sur les lores et tout autour de l’œil. La nuque et le cou présentent des plumes plus longues qui se gonflent au gré des situations et de l’excitation de l’oiseau.
Le bec robuste, les pattes et les doigts sont noirs. Les yeux sont rouge vif.
Le juvénile a les parties supérieures plus brunes avec un faible reflet vert sur le dessus des ailes. Les parties inférieures sont blanchâtres et striées de sombre. Les yeux peuvent être jaunes, orangés ou roses. La couleur change au fur et à mesure que l’oiseau grandit, acquérant en même temps les reflets verts du plumage.
Ici un immature ------------------------>
Il existe 14 sous-espèces qui diffèrent légèrement par la taille du corps et du bec, l’intensité des reflets verts et la couleur des yeux qui varie du blanchâtre ou rose, à l’orange et au rouge.
La race présentée sur cette page est la sous-espèce Aplonis panayensis strigata de Singapour. Elle est plus petite que la race nominale, et son plumage présente une teinte plutôt bleuâtre ou vert-noirâtre sur le dessus, et davantage de reflets verts dessous.
CRIS ET CHANTS :
Le Stourne bronzé émet des cris métalliques, « ink » quand il est posé. Au dortoir, ils émettent des trilles haut-perchés, et en vol, des pépiements bruyants ou des sifflements sonores. On peut aussi entendre un « tseeu » aigu, des « tsuu tsuu » répétés et un « tseeeer » descendant.
Ce sont des oiseaux bruyants quand ils sont en groupes.
Aucun vrai chant n’est reporté, mais ils sont capables d’imiter les cris d’autres espèces d’oiseaux.
HABITAT :
Le Stourne bronzé fréquente les forêts, ainsi que les lisières et les clairières, les forêts secondaires, les mangroves, la végétation côtière, les jardins et les plantations. Il est habituellement visible depuis les plaines jusqu’à 700 mètres d’altitude mais pas au-delà.
Ils dorment dans des dortoirs établis dans les zones urbaines, et jusqu’à 15 000 oiseaux s’installent pour la nuit en compagnie d’autres espèces comme le Martin triste ou le Martin de Java.
DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE :
Le Stourne bronzé se trouve au Bangladesh, au Brunei, en Inde, en Indonésie, en Malaisie, au Myanmar, aux Philippines, à Singapour et en Thaïlande.
COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :
Le Stourne bronzé est principalement frugivore et se nourrit d’une grande variété de fruits, et plus particulièrement de figues, papayes, bananes et mangues. Il consomme aussi des baies. Il capture parfois des insectes, des araignées et des escargots, et prend aussi du nectar sur les arbres fruitiers.
Cet oiseau arboricole se nourrit souvent à la cime des arbres, mais il vient aussi au sol pour profiter des fruits tombés. Il y trouve aussi quelques sauterelles. Il happe aussi des insectes en vol.
En Malaisie, quelques rapports mentionnent des Stournes bronzés capturant de grands escargots qu’ils lancent contre une surface dure pour casser les coquilles.
Le Stourne bronzé est très grégaire. Ils se nourrissent souvent en groupes et se rassemblent aux dortoirs pour passer la nuit, parfois en grands nombres. Avant de se poser au dortoir, ils effectuent souvent des parades au-dessus des arbres concernés. Les groupes se déplacent vite, font des virages impressionnants, et composent aussi des figures symétriques. Ces parades aériennes complexes pourraient être utilisées pour éviter les prédateurs. De tels groupes sont plus stables et moins enclins à se séparer en laissant des oiseaux isolés et donc vulnérables.
Ils pratiquent régulièrement le lissage des plumes indispensable à la bonne maintenance du plumage, mais qui représente également un élément important dans les relations sociales au sein des groupes.
Le Stourne bronzé est principalement résident et n’effectue que des déplacements locaux. Quelques dispersions peuvent couvrir des distances relativement longues pour trouver des arbres fruitiers, et les oiseaux se déplacent alors de nuit.
VOL :
Le Stourne bronzé a un vol direct et rapide, habituellement au niveau de la cime des arbres.
REPRODUCTION DE L’ESPECE :
La saison de reproduction varie selon la distribution géographique.
Le Stourne bronzé est probablement monogame, et se reproduit parfois en colonies. Il nidifie dans des cavités naturelles, utilisant des loges abandonnées par les pics, un trou dans une falaise ou un talus, parfois un creux dans un mur ou même un nichoir artificiel. La coupe sommaire est construite dans la cavité avec des racines, des herbes et des feuilles, et souvent assez haut au-dessus du sol.
La femelle dépose 3 œufs bleuâtres marqués de sombre.
Le comportement de nidification n’est pas connu pour cette espèce.
ALIMENTATION :
Le Stourne bronzé se nourrit des fruits de nombreux arbres. Il consomme aussi des baies et du nectar qu’il prend sur les arbres fruitiers.
Il capture aussi des insectes tels que scarabées, adultes et larves, chenilles, courtilières et sauterelles immatures.
Il se nourrit surtout dans les arbres, mais vient prendre les fruits tombés sur le sol.
PROTECTION / MENACES / STATUTS :
Le Stourne bronzé est commun et largement répandu. Il est bien adapté aux développements humains et de grandes bandes s’installent souvent dans les zones urbaines.
Ils sont capturés et tués pour la consommation de leur chair aux Philippines. Mais cette espèce est aussi un agent important pour la dispersion des graines d’arbres, bien qu’il soit aussi considéré comme un parasite des récoltes et des vergers.
L’espèce n’est pas menacée actuellement.
