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Ces images et le texte sont soumis au droit d'auteur et ne peuvent être utilisés sans l'autorisation expresse des propriétaires. Ceci s'adresse aussi bien aux particuliers qu'aux diverses associations ornithologiques et autres organismes. Mentions légales

Sources :

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 5 by Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal - Lynx Edicions - ISBN: 8487334253

L’ENCYCLOPEDIE MONDIALE DES OISEAUX - Dr Christopher M. Perrins -  BORDAS - ISBN: 2040185607

OWLS OF THE   WORLD – By Claus König, Friedhelm Weick and Jan-Hendrik Becking - IBSN 978-0-7136-6548-2

Wikipedia, the free encyclopaedia

Wikipedia – Bird nest

Bird nests: Variety is Key for the world’s avian Architects

How birds build nests

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Be on the lookout for bird nests  

Avian Reproduction: Nests

The design and function of birds' nests

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L’oiseau et son nid, là où tout commence…

Page 11 : Tytonidés, Strigidés, Steatornithidés, Podargidés, Nyctibiidés et Caprimulgidés

Au début de la saison de reproduction et après diverses parades nuptiales, le site du nid est choisi par le couple ou l’un des deux partenaires et le nid est construit à l’intérieur de cette zone. Pour de nombreuses espèces, le nid est le lieu où les oiseaux paradent et s’accouplent. Il joue un très grand rôle pendant la nidification. Il est le berceau des poussins et l’endroit où les adultes les nourrissent avant leur envol vers l’indépendance.

 

Les membres de la famille des Tytonidés ont en général une tête ronde et un disque facial en forme de cœur. La queue est carrée, les pattes assez longues. Les doigts robustes sont armés de serres puissantes. Ils arborent un plumage cryptique qui leur procure un  excellent camouflage. Les femelles sont plus grandes que les mâles. Les juvéniles sont souvent plus foncés que leurs parents jusqu’à l’obtention de leur maturité sexuelle.

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Effraie des Célèbes

Ces oiseaux sont très bien adaptés à leurs habitudes nocturnes grâce à la forme et à la composition des plumes du disque facial, à la disposition asymétrique des oreilles et à leur excellente vision due à leurs grands yeux. 
Ces rapaces nocturnes fréquentent les forêts pluviales, les lisières, les cultures boisées, les marais, les lisières des mangroves et les plaines avec des arbres clairsemés. Leur habitat doit être adapté à la chasse et à la reproduction.
Ce sont presque tous des oiseaux nocturnes, vivant seuls ou en couple. Ils sont souvent sédentaires et occupent leur territoire toute l’année, et même plusieurs années durant.

Effraie des clochers

Plusieurs semaines avant la ponte, les mâles chantent fréquemment la nuit près des sites potentiels de nidification, afin d’attirer les femelles. Le mâle effectue des vols de parade tout en criant, pratiquant des vols courts dans la zone du futur nid. Il peut aussi offrir de la nourriture à la femelle au cours des parades.
Les effraies nidifient dans des cavités naturelles, souvent dans les arbres, mais certaines espèces nidifient sur le sol dans des terriers abandonnés parmi les touffes d’herbes. Elles utilisent aussi des structures artificielles en fonction de la disponibilité des sites.
Le mâle chasse et nourrit la femelle et les jeunes, dont la période au nid avant l’obtention du plumage complet varie aussi selon l’espèce, allant de 42, 60, 84 et jusqu’à 90 jours.

Effraie des clochers

Les Strigidés typiques ont une grosse tête avec deux disques faciaux arrondis et de grands yeux légèrement allongés. De nombreuses espèces présentent des touffes auriculaires évidentes, et l’on peut souvent voir deux taches foncées sur la nuque, semblable à des faux yeux. Les couleurs cryptiques de ces rapaces leur permettent d’être presque invisibles quand ils se reposent dans les arbres pendant la journée. La femelle est généralement plus grande que le mâle.

Les grands yeux allongés, positionnés bien séparément sur la face, leur donnent une très bonne profondeur de champ. De même, ces oiseaux présentent une importante asymétrie au niveau de la taille des oreilles, leur permettant de détecter les proies uniquement grâce aux sons qu’elles produisent.
De nombreuses espèces vivent dans des habitats forestiers où elles trouvent nourriture et sites de nidification. La majeure partie vit dans les forêts tropicales.

Grand-duc africain

La plupart des espèces sont nocturnes et effectuent des vols silencieux grâce à leurs rémiges douces. En revanche, quelques oiseaux tels que les Glaucidium, Ketoupa et Scotopelia, sont largement diurnes et leur vol est moins silencieux que celui des rapaces nocturnes.

Kétoupa malais

Pendant la période de reproduction, le mâle émet des vocalises un mois avant la nidification afin d’attirer une femelle ou de renforcer les liens entre les deux partenaires. L’offrande de nourriture à la femelle est souvent observée. La femelle adopte la position des jeunes quémandant de la nourriture, tandis que le mâle bouge les ailes et le corps avant l’accouplement.

Chevêche des terriers

A l'entrée du terrier

Quelques espèces comme la Chevêche des terriers vivent sous la surface du sol, dans des terriers, mais habituellement, ces oiseaux nidifient dans des nids abandonnés par des aigles ou des ombrettes, dans des trous d’arbres, sur des corniches dans les falaises ou sur une plate-forme ou un monticule. Ils peuvent aussi utiliser des nichoirs artificiels.  
La femelle assure la totalité de l’incubation et des tâches liées à la nidification, mais le mâle chasse et nourrit toute la famille. Il donne les proies à la femelle qui les donne aux poussins. Les jeunes effectuent des dispersions post-natales après avoir acquis leur indépendance.   

Hibou moyen-duc

Poussin

Petit-duc de Watson
Petit-duc de Cuba
Chouette lapone

La famille des Steatornithidés ne comprend qu’une seule espèce, le Guacharo des cavernes qui se trouve dans quelques régions du nord et du nord-ouest de l’Amérique du Sud. Il a le plumage brun-roux avec de fines barres noires et des taches blanches clairsemées sur la queue, les ailes, la nuque, la tête et la poitrine. Les parties inférieures sont plus claires. Les longues plumes de la queue sont rigides et barrées de noir. Les ailes sont longues et larges.
La tête est légèrement plus claire avec de fines taches blanches. Le bec puissant est crochu et noirâtre. Il est entouré de plumes sétiformes très développées. Les yeux sont jaunâtres à brun-roux. Les pattes courtes et les petits doigts sont brun-roux clair. Les pattes sont placées bien en avant du corps.

Guacharo des cavernes

Le Guacharo des cavernes est un oiseau nocturne qui navigue par écholocation, appelée aussi biosonar. Il émet des cris et écoute l’écho afin de se situer ou d’identifier des objets. Il vit sur les corniches rocheuses dans des grottes pendant la journée, mais il lui faut des plaines vertes et des forêts d’altitude pour se nourrir toute l’année.
Il se nourrit de fruits, principalement du Palmier à huile et des lauriers tropicaux. Il se nourrit à vue. Il utilise son bec puissant pour saisir le fruit tout en voltigeant. Ces oiseaux ne se posent jamais à part dans les grottes.

Guacharo des cavernes

Le Guacharo des cavernes se reproduit dans des grottes, là où la lumière du jour ne peut pas pénétrer. Ils se reproduisent dans l’obscurité totale et en colonies. Cette espèce est très grégaire, avec des colonies pouvant regrouper jusqu’à 10 000 oiseaux. Ils passent la journée posés au nid ou perchés sur les corniches rocheuses.
Le nid est situé sur une corniche, à environ 10 à 20 mètres au-dessus du sol de la grotte. Parfois, il peut nidifier à même le sol.

Le nid est fait avec des fibres végétales régurgitées, amalgamées en une pâte ferme. C’est un amas cylindrique d’environ 40 cm de diamètre. Ils se reproduisent en grandes colonies, souvent à bonne distance de l’entrée des grottes.
Les poussins nidicoles sont nourris par les deux adultes avec des fruits, mais ils grandissent lentement et n’abandonnent le nid qu’au bout de 110 à 120 jours après la naissance.

Guacharo des cavernes

Adulte au nid avec poussin

La famille des Podargidés comprend deux genres uniquement présents en Australasie (genre Podargus) et dans la Région orientale indo-malaise (genre Batrachostomus).
Ce sont des oiseaux petits ou grands selon les espèces, trapus avec un grand bec robuste et des pattes courtes. Le bec très large est le critère le plus important qui caractérise cette famille et donne à ces oiseaux le nom anglais « frogmouth » (bouche de grenouille). Les narines sont cachées par de longues plumes sétiformes.  

Podarge gris

Lorsqu’ils sont posés, ces oiseaux nocturnes ont une posture bien droite. Ils fréquentent principalement les forêts et les bois, les savanes boisées et les broussailles sèches. Ils sont généralement présents à basse altitude, mais certaines espèces peuvent atteindre 2250 mètres.    

Ils se nourrissent surtout de grands insectes, mais d’autres proies comme les araignées, les millepattes, les scorpions, les crustacés, les vers de terre, et occasionnellement les limaces et les escargots font aussi partie de leur régime. Cependant, des petits vertébrés comprenant des grenouilles, des lézards, des petits rongeurs et parfois des petits oiseaux font partie des proies capturées par les podarges du genre Podargus.   
Ils chassent surtout en s’élançant depuis un perchoir exposé pour capturer des insectes et d’autres proies. Ces proies sont prises sur le sol, mais surtout sur les troncs d’arbres, les branches et le feuillage. Ils les capturent avec le bec. Quelques insectes volants peuvent être capturés en vol.

Les podarges construisent des nids bien formés, souvent situés sur une branche, un arbuste ou au sommet d’une plante épiphyte. Mais des nids abandonnés par d’autres espèces font également l’affaire.

Podarge de Ceylan

Couple

(mâle de forme rousse à droite et femelle grise.

La structure du nid diffère considérablement entre les deux genres de cette famille.
Le genre Podargus construit une plateforme qui peut-être volumineuse ou plutôt petite avec une coupe peu profonde au centre. Ce nid est fait avec des brindilles entrecroisées, de fins bâtonnets de bois, des vrilles végétales ou des tiges. Des herbes, des feuilles, de la mousse ou des lichens sont quelquefois ajoutés.  

Le nid construit par  le genre Batrachostomus a été peu décrit, mais ces espèces semblent construire une très petite coupe bien nette avec du duvet tissé provenant de l’abdomen des oiseaux. Quelques toiles d’araignées, des mousses, des lichens ou des feuilles peuvent être ajoutés à l’extérieur en guise de camouflage.    

Les deux adultes construisent le nid. La couvée comprend un ou deux œufs et les deux parents incubent, le mâle pendant la journée et la femelle pendant la nuit. Les poussins sont nourris au nid et plus tard, les jeunes sont encore nourris par les parents pendant une à deux semaines après avoir quitté le nid. Ils restent en groupes familiaux pendant plusieurs mois.         

Podarge des Philippines

Les ibijaux de la famille des Nyctibiidés sont endémiques du Néotropique et se trouvent principalement dans les plaines amazoniennes. Ils diffèrent des autres familles par leur bec « denté » au culmen court et à large ouverture, et par les projections dentelées positionnées de chaque côté de l’extrémité du bec. Ils n’ont pas de plumes sétiformes, bien que quelques plumes fines soient présentes dans la région lorale entre l’œil et la narine.

Leurs très grands yeux adaptés à la vie nocturne reflètent une lueur rouge ou orangée dans un faisceau de lumière. La paupière supérieure est un autre critère particulier car elle présente deux ou trois petits plis le long du bord, créant des encoches ou des fentes qui permettent à l’oiseau de détecter un mouvement ou un danger potentiel alors qu’il se repose avec les yeux fermés. Les pattes courtes et les petits doigts faibles sont utilisés uniquement pour se percher sur les branches, et les coussinets charnus situés sous les orteils sont parfaitement adaptés à ce comportement.      

Grand ibijau

En tant qu’espèces nocturnes, les ibijaux se reposent pendant la journée perchés dans un arbre sur une branche horizontale, ou plus souvent tout en haut d’une souche cassée, soit à découvert, soit dans la canopée. L’oiseau est seul, en position dressée avec les yeux clos, la tête rentrée dans les épaules et les plumes lâches. Le plumage cryptique ressemble à l’écorce de l’arbre et l’oiseau est alors tout à fait semblable à une souche ou une branche morte.   

Ibijau des Andes

Tous les Nyctibiidés sont des espèces forestières et fréquentent les épaisses forêts humides, mais certains d’entre eux peuvent se trouver dans des forêts plus sèches ou dans des parcelles boisées clairsemées dans des zones à végétation plus basse. En général, toutes les espèces sont flexibles quant à la sélection de leur habitat, mais avec quelques préférences et surtout des forêts.  

Les ibijaux ne construisent pas de nid. Ils utilisent une dépression naturelle dans une branche d’arbre, souvent au niveau de la cassure d’une branche morte tombée, ou tout en haut d’une souche brisée. Seul un creux sans aucun matériel ajouté accueille l’œuf qui disparaît complètement sous les plumes de l’abdomen de l’adulte.

Ibijau à longue queue

Sur le nid

Plus tard, le poussin est dans la même position, et les deux oiseaux regardent dans la même direction. Le poussin est visible seulement quand il est assez grand, mais il reste collé aux plumes de l’adulte.
Ces oiseaux sont monogames et les deux adultes partagent toutes les tâches liées à la nidification.

Ibijau gris

Adulte avec poussin sous l' abdomen

Grand Ibijau

Adulte et poussin

La famille des Caprimulgidés comprend deux sortes d’espèces, les Chordeilinae et les Caprimulginae. Ils diffèrent par certains critères comme la forme du palais, mais les Chordeilinae n’ont pas les longues plumes sétiformes autour des commissures et ils sont en général plus actifs pendant le jour que les engoulevents typiques.

Ce sont des espèces nocturnes de taille moyenne avec un plumage cryptique, une grande bouche et des pattes courtes, tandis que les ailes et la queue sont longues. Ces oiseaux se trouvent sur tous les continents excepté les régions polaires. Ils fréquentent le désert, les herbages, les campagnes ouvertes et boisées ainsi que les forêts, et sont visibles jusqu’à 4200 mètres d’altitude selon la distribution.    

Engoulevent lyre

Femelle au nid

Les engoulevents sont insectivores et consomment principalement des insectes nocturnes ailés qu’ils capturent et avalent en vol. Cependant, de nombreuses espèces capturent aussi des insectes sur les feuilles et les branches et même sur le sol. La taille des proies est très variable. Ils chassent surtout au crépuscule et à l’aube avec un vol très agile lorsqu’ils poursuivent leurs proies. 

En tant qu’espèces nocturnes, il est difficile d’étudier leurs comportements. Les engoulevents sont souvent territoriaux et monogames, avec des liens qui durent longtemps. Ils nidifient sur le sol à l’intérieur du territoire défendu par le mâle, dans des zones sèches et découvertes, mais le site du nid est généralement près ou au milieu de la végétation, des rochers ou des pierres, ou même des branches cassées tombées sur le sol. Ce type d’emplacement leur fournit une bonne protection contre le mauvais temps et les prédateurs.   

Engoulevent à nuque rousse

Adulte au nid

Les engoulevents ne construisent pas de nid, et les 1-2 œufs sont pondus directement sur le sol, sur le tapis de feuilles mortes, ou sur un sol nu, sur des graviers ou du sable. Quelques poussins peuvent rester au voisinage du site de nidification jusqu’à leur premier vol, tandis que d’autres se déplacent sur plusieurs mètres (10 à 20 mètres) et changent d’endroit chaque nuit. Ils sont nourris par régurgitation d’une balle de nourriture directement dans la bouche. Ils deviennent indépendants environ 25-32 jours après l’éclosion, et chez de nombreuses espèces, les jeunes restent en famille pendant plusieurs semaines.         

Engoulevent de Porto Rico

Oeufs posés sur le sol

Engoulevent piramidig

Adulte au nid

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Engoulevent pauraqué

Adulte avec poussin

Podarge de Java

Au nid