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Ang : Corn Bunting
All : Grauammer
Esp : Escribano Triguero
Ital : Strillozzo
Nd: Grauwe Gors
Sd: Kornsparv
Port : Trigueirão

Texte et photos de Nicole Bouglouan     

Sources :

HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 16 by Josep del Hoyo- Andrew Elliot-David Christie – Lynx Edicions – ISBN: 9788496553781

ENCYCLOPEDIE DES OISEAUX DE FRANCE ET D’EUROPE – de Peter Hayman et Rob Hume - Flammarion – ISBN : 2082009920

THE COMPLETE BOOK OF BRITISH BIRDS – Written by “Royal Society for the Protection of Birds” experts - Préface de Magnus Magnusson - Michael Cady- Rob Hume Editors - ISBN: 0749509112  

Avibase (Lepage Denis)

BirdLife International (BirdLife International)

Pájaros de España (JL Beamonte)

Wikipedia, the free encyclopaedia

 

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Bruant proyer
Emberiza calandra

Ordre des Passériformes – Famille des Embérizidés

QUELQUES MESURES :
L : 17-19 cm
Poids : 32-67 gr

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
Le Bruant proyer se pose souvent à découvert sur les fils, les clôtures, les branches ou les pylônes. Cet oiseau est trapu et ressemble un peu à une Alouette des champs. C’est l’un des plus grands bruants.

Mâle et femelle ont le même plumage, mais le mâle est plus grand.
L’adulte a les parties supérieures gris-brun avec des stries plus foncées. Le croupion et les couvertures sus-caudales présentent des stries plus diffuses et plus grises, et sont légèrement plus clairs que le dos. Sur le dessus des ailes, les plumes brun foncé sont bordées et terminées de chamois ou gris pâle. La queue est brune avec des rectrices externes aux extrémités blanchâtres.

Autres

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Sur les parties inférieures, le menton et la gorge sont blanchâtres. Le reste du dessous est blanchâtre ou chamois clair, avec des stries sombres très nettes sur la poitrine, les flancs et les côtés du corps, et parfois aussi sur les couvertures sous-caudales. Selon chaque individu, ces stries sombres peuvent parfois former une tache foncée au centre de la poitrine.

Sur la tête, la calotte, la nuque et les couvertures auriculaires sont gris-brun ou brun-olive, avec des stries étroites plus foncées. Les couvertures auriculaires peuvent être d’un brun légèrement plus sombre. Les lores et le sourcil sont plus pâles. Une rayure malaire foncée borde le menton et la gorge, et l’espace sous-mustacien présente des stries fines et plus sombres. 
Le bec fort est jaune pâle avec l’arête du culmen grise. Les mandibules ont les bords coupants en forme de S très net. Les yeux sont brun foncé. Les pattes et les doigts sont brun rosâtre clair.

Le juvénile est plus clair sur le dessus avec des stries plus sombres et plus larges. Le dessous est moins strié que chez les adultes.

On trouve trois sous-espèces, E.c. clanceyi, E.c. calandra et E.c. buturlini. Elles diffèrent par la tonalité du plumage et par l’intensité des stries sombres qui sont plus ou moins larges.

CRIS ET CHANTS : SONS PAR XENO-CANTO
Le Bruant proyer a pour cri habituel un « pit » distinct, souvent répété rapidement cinq ou six fois. On peut aussi entendre un « quip ».
Le chant métallique du mâle peut ressembler au bruit produit par un trousseau de clefs que l’on secoue. Ce sont deux ou trois notes suivies d’un « tik tik zreeississ » rapide et discordant qui varie en longueur.
Le mâle chante souvent depuis un perchoir à découvert, et peut chanter pendant une heure sans bouger.

HABITAT :
Le Bruant proyer fréquente les zones ouvertes comme les herbages dans les steppes ou les cultures. Il évite en général le couvert buissonneux trop épais, mais on peut le voir dans les espaces découverts avec des buissons clairsemés.
En dehors de la saison de reproduction, il fréquente les champs en jachère et les chaumes. En groupes, ils dorment dans les roselières (Phragmites).
Cette espèce se trouve surtout dans les plaines, mais dans certaines parties du centre de l’Asie, elle peut être vue jusqu’à 2600 mètres d’altitude.

DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE : 
Le Bruant proyer est en général résident et se reproduit dans le sud et le centre de l’Europe, en Afrique du nord, en Asie jusqu’au Kazakhstan. Cependant, les populations des régions plus froides du centre de l’Europe et d’Asie se déplacent souvent vers le sud pour hiverner.

COMPORTEMENTS DANS LA VIE SAUVAGE :  
Le Bruant proyer se nourrit principalement de matières végétales telles que graines, feuilles, herbes, racines et fruits. Pendant la saison de reproduction, il consomme une grande variété d’invertébrés, petits insectes et araignées, papillons, chenilles, escargots, limaces et vers de terre.

Il se nourrit habituellement sur le sol en se déplaçant avec des petits sauts courts. Il lui arrive de temps en temps d’effectuer un vol stationnaire faible au moment de l’émergence de certains insectes. 

En dehors de la saison de reproduction, cet oiseau grégaire forme des grandes bandes de plusieurs centaines d’individus, mais il a tendance à éviter la proximité des autres bruants.

Au début de la saison de reproduction, le territoire est établi et comprend plusieurs perchoirs tels que fils, pylônes, arbres et autres, utilisés par le mâle pour chanter. Il effectue aussi des parades aériennes, des vols verticaux courts au cours desquels il plane à faible hauteur avec les pattes pendantes, et décrit des cercles au-dessus de la femelle. Parfois, les ailes du mâle sont agitées de tremblements pendant le vol.
Certains mâles sont polygames et ont deux à quatre femelles à l’intérieur de leur territoire, et même quelquefois davantage. Dans ces cas-là, les nids sont relativement proches les uns des autres, juste à quelques mètres.
Le mâle poursuit souvent ses rivaux en vol bas au-dessus des champs.

VOL :
Le Bruant proyer volète avec les pattes pendantes entre ses perchoirs favoris.

REPRODUCTION DE L’ESPECE :  
La ponte a lieu assez tard, entre fin mai et début juin au nord-ouest de la distribution, et plus tôt au sud. Cette espèce produit une ou deux couvées par saison, parfois trois.
La femelle construit le nid sur le sol. C’est une structure lâche faite avec des herbes sèches. L’intérieur est tapissé de matériaux fins, herbes et radicelles. Il est placé dans une touffe d’herbes ou de rosacées épineuses, mais aussi parfois dans une dépression du sol dans un champ cultivé.

La femelle dépose 4 à 6 œufs blancs teintés de bleu ciel ou chamoisés avec quelques marques sombres. Elle incube seule pendant 12 à 14 jours. Elle nourrit elle-même les poussins, tandis que le mâle chante continuellement. Il lui arrive de venir jusqu’au nid, mais il ne participe pas au nourrissage. La femelle les nourrit principalement avec des chenilles vertes qu’elle trouve aux alentours. Quand elle quitte le nid pour chasser, le mâle abandonne son perchoir pour la suivre. Ensuite, il se remet à chanter tandis qu’elle nourrit les poussins.

Les jeunes quittent le nid au bout de 9 à 13 jours après la naissance, mais en général, ils ne savent pas encore voler. Ils restent cachés dans les hautes herbes autour du nid.

ALIMENTATION :  
Le Bruant proyer se nourrit surtout de graines provenant de plusieurs espèces de plantes, herbes et céréales, ainsi que des graines « volantes » des sycomores du genre Acer.  
Pendant la nidification, il capture des invertébrés, insectes et araignées, chenilles, escargots, limaces et vers de terre.
Il se nourrit au sol en faisant des petits sauts.

PROTECTION / MENACES / STATUTS :    
Le Bruant proyer est largement répandu et abondant dans la majeure partie de son habitat. Cependant, des déclins ont été observés au siècle dernier, dus à l’intensification de l’agriculture, aux changements dans l’habitat et au climat fantaisiste.
Mais actuellement, cette espèce n’est pas menacée.