FAMILLE BUCEROTIDES ET BURCORVIDES
Calaos et Bucorves
Oiseaux étranges et beaux, les Calaos sont souvent impliqués dans les cultures locales. En Afrique où le peuple les respecte, ils font partie de la mythologie et du folklore.
Mais les calaos sont aussi associés aux traditions médicales et religieuses. En Inde et en Asie du Sud-est, les calaos du genre Buceros font partie des mythes et des rites. Les peuples de l’Inde utilisaient les crânes, les casques et les plumes de la queue comme ornements.
Tous ces peuples étaient impressionnés par le bec et le casque de ces espèces, et particulièrement par les ornements des plus grands oiseaux.
Aujourd’hui, les emblèmes de plusieurs pays d’Asie arborent des silhouettes de calaos.
Les Calaos terrestres ou Bucorves appartiennent à l’ordre des Bucérotiformes, famille des Bucorvidés. Cet ordre regroupe les Calaos terrestres (les deux espèces du genre Bucorvus), et les Calaos classiques plus arboricoles (59 espèces dans la famille des Bucérotidés).
Dossier associé:
L’oiseau et son nid, là où tout commence…
Page 15 : Upupidés, Phoeniculidés, Bucérotidés et Bucorvidés
Photographes :
John Anderson : John Anderson Photo Galleries
Didier Buysse : Vision d’Oiseaux
Steve Garvie : RAINBIRDER Photo galleries
Tom Merigan : Tom Merigan’s Photo Galleries
William Price : PBase-tereksandpiper & Flickr William Price
Dubi Shapiro : Dubi Shapiro Photo Galleries
Callie de Wet : GALLERY
Texte et illustration de Nicole Bouglouan
Sources :
HANDBOOK OF THE BIRDS OF THE WORLD Vol 6 by Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal - Lynx Edicions, 2001 - ISBN: 848733430X
BIRDS OF AFRICA SOUTH OF THE SAHARA by Ian Sinclair and Peter Ryan - Princeton University Press Princeton and Oxford - ISBN: 0691118159
Wikipedia (Wikipedia, The Free Encyclopaedia)
CREAGUS@Monterey Bay (Don Roberson)
Fatbirder - The World’s Richest Information Resource about Birds for Birders
Bucorvus leadbeateri
Les Calaos terrestres sont les plus grands membres de cet ordre. Ils vivent dans les savanes ouvertes de l’Afrique sub-saharienne.
On trouve le Bucorve du Sud et le Bucorve d’Abyssinie, deux espèces terrestres qui volent très bien. Leurs longues pattes sont adaptées à leur façon de se nourrir. Ils chassent en marchant sur le sol et sont principalement carnivores.
Bucorvus leadbeateri
Les Calaos terrestres nidifient dans des cavités naturelles dont l’entrée n’est pas scellée, contrairement à la majorité des autres espèces. La femelle peut aller et venir librement pendant la nidification.
Bucorvus leadbeateri
Les deux espèces se trouvent en Afrique et vivent dans des zones restreintes et des réserves. Menacées par la perte de l’habitat, elles sont néanmoins communes localement.
Les Calaos terrestres appartiennent à la sous-famille des Bucorvinés, famille des Bucorvidés.
Les autres espèces appartiennent à la famille des Bucérotidés, réparties en 15 genres.
Le plus important est le genre Tockus qui regroupe plusieurs calaos africains. Ces calaos sont les plus petits de tous et vivent principalement dans les savanes et les zones boisées. Ils portent une seule proie à la fois (souvent un insecte) au bout du bec jusqu’au nid.
Tockus erythrorhynchus
Connus pour leurs remarquables parades territoriales, ils accompagnent ces comportements de sons variés allant des sifflements aux gloussements selon les espèces.
Les « siffleurs » ont des pattes courtes et sautillent sur le sol. Leurs longues ailes permettent un vol énergique.
Les calaos de l’autre groupe possèdent des pattes longues qui leur permettent de marcher sur le sol. En revanche, leurs ailes courtes produisent un vol direct alternant battements et glissés.
A l’intérieur du groupe Tockus, le genre Tropicanus ne comprend qu’une seule espèce, le Calao à huppe blanche (Tropicanus albocristatus). Il vole comme un grand gobe-mouches à travers la partie basse de la canopée, sa très longue queue graduée servant de gouvernail. Il présente une remarquable crête blanche. Ses hurlements le rendent différent des autres calaos.
Bycanistes bucinator
Les deux derniers genres Africains, Bycanistes et Ceratogymna, comprennent sept espèces de calaos forestiers. De taille moyenne et plutôt de couleur noire, ils présentent des zones blanches sur le corps, le bout des ailes et la queue.
Les mâles des deux groupes présentent des casques beaucoup plus grands que ceux des femelles, et ces casques sont parmi les plus grands chez les Bucerotidés.
Le mâle émet des cris sonores et nasillards, sans doute provoqués par le casque qui joue le rôle d’une caisse de résonance.
Bycanistes brevis
Ces deux genres sont plutôt semblables aux calaos Asiatiques, vivant dans les zones forestières et se nourrissant de fruits. Ils transportent plusieurs fruits dans leur œsophage jusqu’au nid où ils les régurgitent un par un.
Les mâles des deux groupes avalent de la boue et forment des boulettes qu’ils régurgitent à la femelle afin de les utiliser pour sceller l’entrée du nid.
Les similitudes de comportements et de morphologie entre ces deux genres seraient une bonne raison pour les réunir en un seul genre Ceratogymna car ils sont étroitement associés.
Le classement des Calaos a suscité de nombreuses approches indiquant qu’aucun genre n’était commun à la fois à l’Afrique et à l’Asie.
Les trois membres du genre Ocyceros ont été rapprochés du genre Africain Tockus, mais ils présentent des comportements différents. Une seule espèce, le Calao de Gingi (Ocyceros birostris) est un calao des savanes en Asie. Toutes les autres espèces sont forestières.
Calao pie
Anthracoceros albirostrus
Cette espèce aux longues rectrices centrales partage ce détail avec plusieurs espèces du genre Anthracoceros qui comprend cinq espèces plus ou moins semblables aux Africains Bycanistes et Ceratogymna.
Ces calaos présentent un plumage noir et blanc et un grand casque, commun au mâle et à la femelle. Les deux sexes sont très similaires mais diffèrent par la couleur du bec et de la peau nue autour des yeux.
Ils sont répandus à travers une vaste zone, depuis l’ouest de l’Inde, en passant par l’Asie du Sud-est, et jusqu’à Sumatra et Bornéo.
Les trois espèces du genre Buceros et l’unique Rhinoplax sont les plus grands des calaos asiatiques, et possèdent également une vaste distribution, depuis l’ouest de l’Inde jusqu’à Sumatra, Java, Bornéo et les Philippines.
Buceros bicornis
Dans ces espèces, les deux sexes présentent un casque de taille identique, mais en revanche, chaque espèce a sa forme propre. Ces différences sont certainement utilisées au cours des parades. Les casques et les becs sont vivement colorés de rouge, jaune ou orange. Ceci est dû aux huiles colorées provenant de la glande uropygienne, cette glande sébacée spécifique des oiseaux, située sur le croupion, à la base de la queue.
Le Calao à casque rond (Rhinoplax vigil) diffère des trois espèces du genre Buceros par quelques détails tels que les rectrices centrales nettement prolongées, la structure du casque et les vocalises complexes, bien qu’il partage beaucoup d’autres traits avec elles, ce qui le fait parfois considérer comme appartenant au même genre.
Dans les cinq genres de calaos Asiatiques restants, on trouve le genre Anorrhinus qui regroupe trois espèces. Ce sont des oiseaux de taille moyenne qui présentent des plumes broussailleuses sur la tête.
Les deux espèces brunes se trouvent sur le continent asiatique. La troisième espèce, le Calao longup (Anorrhinus galeritus) vit dans la région de Sunda qui comprend la Péninsule Malaise et les iles de Sumatra et Bornéo.
Ces trois espèces émettent des gloussements sonores. Elles vivent en petits groupes et se reproduisent à l’intérieur du groupe.
Calao festonné
Rhyticeros (Aceros)undulatus
Le genre Penelopides comprend cinq espèces qui se distinguent par une structure en forme de plateau à la base des mandibules, sillonnée de barres transversales. Quelques uns des plus grands calaos des genres Aceros et Rhyticeros présentent aussi cette particularité. Les femelles ont un plumage corporel entièrement noir ou sombre.
Le genre Penelopides se trouve sur l’ile indonésienne de Sulawesi, et sur plusieurs iles de l’archipel des Philippines.
Les trois autres genres asiatiques comprennent onze espèces de taille moyenne à grande, et les femelles présentent aussi un plumage corporel sombre.
Ils vivent depuis le Népal et l’est de l’Inde, vers l’est jusqu’aux Philippines, et vers le sud jusqu’aux iles Salomon.
Les Aceros et Rhyticeros de nourrissent principalement de fruits et peuvent se déplacer sur de longues distances pour en trouver. Ils se rassemblent en grands groupes autour des riches sources de nourriture, ainsi qu’aux dortoirs.
A cause de plusieurs similitudes au niveau du plumage et des comportements, les Aceros, les Rhyticeros et le monospecifique Berenicornis ont été réunis par certains auteurs, dont Kemp en 1995.
Le Calao coiffé (Berenicornis comatus) n’a pas de casque, mais présente une crête blanche touffue et une longue queue blanche graduée. Cette espèce est sédentaire et vit en petits groupes.
Ce calao est l’unique membre du genre Berenicornis, à côté des espèces Anorrhinus. Les deux ont des crêtes broussailleuses et se reproduisent à l’intérieur du groupe.
Tous ces genres et différentes espèces ont en commun plusieurs traits physiques et certains comportements.
Au niveau du physique, le trait le plus commun est le bec. Il est toujours plutôt grand, plus ou moins long ou épais, mais puissant, portant casque ou non.
Le mâle est toujours plus grand que la femelle. Leur plumage varie et peut être noir, blanc, gris, brun ou crème. Ils présentent des motifs distinctifs en vol. En général, les parties nues sont vivement colorées sur la face et la gorge.
Tockus erythrorhynchus
Le casque est un trait physique particulier aux calaos. Il varie selon l’espèce, présentant diverses formes même parmi les membres d’une famille. Le développement de ce casque peut durer six ans avant d’être terminé.
C’est une structure creuse qui fait fonction de caisse de résonance, ce qui donne des sons sonores et nasillards chez les grands calaos. Chez les espèces à petit casque, la gorge peut enfler et jouer également un rôle dans les sons émis.
Le bec et le casque sont utilisés au cours des disputes aériennes entre mâles rivaux. Le bec est aussi utilisé pour tailler l’écorce. La taille du bec et du casque sert aussi à différencier mâle et femelle dans plusieurs espèces.
Bycanistes bucinator
Les calaos volent habituellement avec des battements profonds et lents, alternés de courts glissés. Selon la longueur des ailes, quelques espèces comme le Calao de Gingi (Ocyceros birostris) qui a des ailes vraiment courtes, volent avec des battements rapides et peu de glissés.
Sur le sol, les calaos aux pattes courtes se déplacent en sautillant, alors que ceux pourvus de longues pattes peuvent marcher. Ils sautent également pour progresser dans les branches.
La majorité des calaos consomme de la nourriture animale et végétale, mais ils se nourrissent principalement de fruits et de petits animaux selon la disponibilité des ressources alimentaires.
Calao à bec noir
Tockus nasutus
Les calaos chassent souvent en compagnie de mammifères, profitant ainsi des insectes dérangés par ces animaux. Ils défendent leurs zones de chasse.
Ils utilisent le bec pour prendre la nourriture, soit du bout du bec pour la saisir, ou en soulevant des feuilles pour capturer des proies cachées, ou encore en creusant le sol ou l’écorce. Ils attrapent des fruits ou des insectes dans la végétation ou sur le sol tout en volant, et happent les insectes en vol. Ils peuvent avaler leur proie entière, mais les plus grandes sont morcelées.
Tockus leucomelas
Les calaos nidifient dans des cavités naturelles, habituellement dans des arbres ou sur les façades rocheuses. La sélection finale est faite par la femelle. Le mâle l’assiste souvent, apportant de la nourriture et des matériaux pour l’intérieur du nid.
Le couple devient territorial et défend le site du nid. Les couleurs des parties nues de la face deviennent alors plus vives et sont utilisées dans les parades. Le mâle offre souvent de la nourriture à la femelle.
Tockus alboterminatus
Celle-ci passe de longs moments dans le nid avant d’en sceller l’entrée, et arrange la cavité. Ces comportements peuvent durer plusieurs mois jusqu’à ce que les conditions soient bonnes pour la reproduction.
A ce moment-là, la femelle scelle l’entrée du nid elle-même en formant une longue fente verticale. Elle se pose sur le nid et au bout de quelques jours, dépose un ou deux œufs (pour les grandes espèces) et jusqu’à huit œufs chez quelques petites espèces du genre Tockus. Elle mue pendant la période de nidification.
Calao à bec noir
Male et femelle
Tockus nasutus
L’incubation dure entre 23 et 42 jours selon l’espèce. Les poussins les plus petits meurent souvent de faim, étant devancés par les plus grands au moment du nourrissage. Le mâle apporte la nourriture au nid. Dans le cas de reproduction au sein d’un groupe, le mâle bénéficie d’aide de la part des autres membres.
La période au nid peut durer de 39 à 50 jours chez les petites espèces, et jusqu’à 72 à 96 jours chez les plus grands calaos. La femelle émerge à la fin de cette période. A ce moment-là, elle donne des coups de bec depuis l’intérieur du nid et il lui faut à peine quelques heures pour enlever suffisamment de matériaux pour sortir.
La femelle et les jeunes s’envolent immédiatement et ne reviennent pas à la cavité jusqu’à la saison suivante. Les jeunes restent autour du nid pendant quelques jours ou semaines et sont nourris par les deux parents. Ensuite, ils suivent les adultes pour se nourrir.
Presque tous les calaos scellent l’entrée de la cavité, excepté les deux espèces du genre Bucorvus.
Tockus deckeni
Les calaos émettent des cris sonores à n’importe quel moment de la journée. Dans les zones denses, ces cris servent de contact entre eux. Les calaos territoriaux les emploient en guise d’avertissement lorsqu’ils défendent un endroit précis, et encore plus durant la saison de reproduction.
Les deux membres du couple crient à l’unisson au moment des parades. On peut les voir avec la tête baissée, ou le bec tendu vers le ciel, ou encore avec les ailes et la queue déployées.
Les calaos terrestres émettent des sons résonnants qui peuvent être entendus à cinq kilomètres. Le Calao à casque rond (Buceros vigil) émet un son unique, une série rapide de hululements finissant en un sonore gloussement rieur. C’est l’un des cris les plus forts émis par un oiseau !
Calao longibande
Tockus fasciatus
La distribution géographique des calaos est simple : vingt trois espèces vivent en Afrique sub-saharienne dans les forêts de feuillus et les savanes.
Les trente autres espèces vivent en Inde et en Asie du Sud-est dans un habitat forestier. Une seule espèce, le Calao de Gingi (Ocyceros birostris), vit dans les savanes. Les calaos sont sédentaires.
Tockus alboterminatus
Les calaos sont menacés par la perte de l’habitat à travers toute la distribution, à cause de trop de changements dans les zones où ils vivent. La déforestation s’est trouvée accélérée, entrainant le manque de cavités pour nidifier dans les grands arbres. Toutes les espèces forestières sont lourdement menacées et en déclin.
Tockus erythrorhynchus
Plusieurs espèces vivent dans des habitats restreints tels que des îles ou des archipels, et ont de ce fait des populations réduites. Neuf espèces sont actuellement considérées comme menacées, toutes dans la zone orientale.
Calao à bec noir
Tockus nasutus
Mise à jour du dossier
en bas de page
La protection des calaos est essentielle parce qu’ils dispersent les graines de diverses espèces d’arbres en Afrique et en Asie.
Cependant, des programmes sont actifs, nous redonnant l’espoir de pouvoir observer pendant encore longtemps ces oiseaux exceptionnels dans un habitat adapté à leurs besoins.
MISE A JOUR DE LA PAGE
FAMILLE DES PHOENICULIDES – Irrisors
L'ordre des Bucérotiformes comprend aujourd’hui deux familles supplémentaires, placées auparavant dans l'ordre des Coraciiformes. Il s'agit de la famille des Phoeniculidés (irrisors) et de la famille des Upupidés (huppes).
Ces espèces nidifient dans des cavités d’arbres, mais seuls les calaos de la famille des Bucérotidés scellent l'entrée du nid.
La famille des Phoeniculidés comprend d’abord les irrisors de la sous-famille des Phoeniculinés, et ensuite les autres irrisors dont l’Irrisor à tête brune de la sous-famille des Rhinopomastinés. Ce sont des oiseaux arboricoles de taille moyenne, au plumage souvent noir irisé. Certains ont du blanc sur les ailes et la queue (mais pas toujours), et le long bec courbé est bien adapté à leur comportement alimentaire qui consiste à extraire des proies des crevasses de l'écorce.
Les irrisors se trouvent en Afrique subsaharienne et ne sont pas migrateurs. Ils fréquentent les habitats boisés de la forêt tropicale humide des basses terres et les zones de brousse arides. Ils ont besoin d'arbres pour se nourrir parce qu'ils sont essentiellement arboricoles, mais il leur faut aussi des cavités naturelles pour les sites de nidification et de repos nocturne.
Ils se nourrissent principalement d'arthropodes de diverses espèces, mais ils consomment également des araignées, des mille-pattes, des insectes adultes et leurs larves, ainsi que leurs œufs. Les baies et les graines font également partie de leur alimentation.
Irrisor namaquois
Rhinopomastus cyanomelas
Ils recherchent leur nourriture aussi bien sur les troncs que sur les branches des arbres. Le bec ressemble à une pince courbée, permettant aux oiseaux d'atteindre leurs proies dans les crevasses de l'écorce. Les tarses courts mais épais et les doigts forts avec de longues griffes bien recourbées sont également adaptés à ces comportements.
Les irrisors sont des oiseaux bruyants, et leurs vocalises sont l'un des aspects les plus distincts de leurs comportements. Cependant, les trois espèces du genre Rhinopomastus et l’Irrisor à tête brune sont moins sociables et émettent des sons plus doux.
Irrisor à tête brune
Phoeniculus castaneiceps
Les Phoeniculidés nidifient dans des trous d'arbres, généralement des creux naturels ou des cavités creusées par des pics. Le fond du nid n’est généralement pas recouvert de matériaux.
Les trois membres du genre Rhinopomastus se reproduisent en couple, avec un seul mâle et une seule femelle partageant les tâches liées à la nidification.
D’un autre côté, les espèces du genre Phoeniculus (à l'exception, peut-être, de l’Irrisor à tête brune qui est peu connu), pratiquent la reproduction communautaire impliquant la présence d'individus reproducteurs et d’autres matures mais non-reproducteurs dans un groupe. Les non-reproducteurs sont généralement des « aides ». Après l'envol, les jeunes sont nourris et protégés par l'ensemble du groupe.
Toutes les espèces de Phoeniculidés semblent être monogames.
Les irrisors ne sont pas globalement menacés et ne présentent actuellement aucun problème de conservation immédiat.
Irrisor à cimeterre
Rhinopomastus minor
FAMILLE DES UPUPIDES
Voir ici : Les Upupidés (Huppes)